Quelques remarques griffonnées à la va-vite au sujet de ce documentaire qui aura au moins eu le mérite de provoquer des discussions — avec l’aide de Simone Weil, et aussi de Jaime Semprun (L’Abîme se repeuple, 1996) :
« La domestication par la peur ne manque pas de réalités effrayantes à mettre en images ; ni d’images effrayantes dont fabriquer la réalité. Ainsi s’installe, jour après jour, d’épidémies mystérieuses en régressions meurtrières, un monde imprévisible où la vérité est sans valeur, inutile à quoi que ce soit. Dégoûtés de toute croyance, et finalement de leur incrédulité même, les hommes harcelés par la peur et qui ne s’éprouvent plus que comme les objets de processus opaques se jettent, pour satisfaire leur besoin de croire à l’existence d’une explication cohérente à ce monde incompréhensible, sur les interprétations les plus bizarres et les plus détraquées : révisionnismes en tout genre, fictions paranoïaques et révélations apocalyptiques. […] Le soupçon de manipulation générale est alors un ultime refuge, une façon commode de ne pas faire face à l’irrationalité totale de la décadence, en lui prêtant une rationalité secrète. »
Le complot, ça marche ; c’est apparemment un nouveau filon capitaliste. C’est rassurant de se dire qu’on tient l’explication, qu’on comprend, qu’on sait, que tout ce qui se passe relève d’un plan, qu’on n’est pas juste perdus, égarés dans les flots tempétueux, incontrôlés, incontrôlables, dépourvus de sens, d’une civilisation qui, depuis longtemps déjà, n’est plus qu’un insondable maelstrom. Même chose, donc, en ce qui concerne l’anticomplotisme.
Le documentaire Hold Up de Pierre Barnerias pose autant problème dans le fond que dans la forme — la musique dramatique, par exemple, permet à peu de frais de passer des banalités ou des fabulations pour d’incroyables révélations. On pourrait passer un certain temps à lister les erreurs factuelles et les mensonges qu’il colporte. Divers médias grand public ont déjà commencé à le faire (liens ci-après). Rappelons-en deux :
- Le documentaire suggère qu’étant donné que Bill Gates et les Rockefeller prévoyaient l’avènement d’une pandémie depuis plusieurs années, alors ils sont sans doute coupables de l’avoir provoquée. Mais d’innombrables scientifiques et aussi des écrivains et toutes sortes de gens nous avertissent à ce sujet depuis déjà des années ! Pas seulement Bill Gates et les Rockefeller, loin de là. Les pandémies accompagnent depuis déjà des siècles le développement de la civilisation. Ainsi que le souligne un article récemment publié sur le site de la célèbre chaîne états-unienne History : « Plus les humains devinrent civilisés, construisant des villes, établissant des routes commerciales entre elles, et menant des guerres les uns contre les autres, plus des pandémies devinrent probables. » Dans un récent article intitulé « Ce qu’il faut savoir sur les principales épidémies et pandémies », René Noto, président d’honneur de la SFMC (Société Française de Médecine de Catastrophe), explique : « L’histoire des civilisations connues par les fouilles archéologiques montre à l’évidence l’existence de maladies infectieuses et cette histoire est jalonnée par ces risques infectieux sans pour autant que l’on puisse avoir des informations précises sur le contexte épidémique de l’époque. » Il y en a déjà eu de nombreuses au cours de l’histoire de la civilisation, il y en aura d’autres. Rien d’étonnant. D’autant plus que la civilisation de notre temps est mondialisée, dotée de transports à grande vitesse, bien plus populeuse que celles du passé, etc.
- Il affirme que les zoonoses sont rares, ce qui est évidemment faux. « Les estimations varient, mais sur les mille quatre cents organismes pathogènes connus affectant l’être humain, entre huit cents et neuf cents sont des “zoonoses”, c’est-à-dire des infections issues d’hôtes non humains. » (James C. Scott, Homo Domesticus). Choléra, variole, oreillons, rougeole, grippe, varicelle et peut-être aussi paludisme, sont, entre autres, des zoonoses.
Outre des erreurs factuelles et des mensonges purs et durs, le documentaire affirme des choses discutables, sinon douteuses, par exemple en évoquant divers complots et/ou phénomènes de corruption dans plusieurs secteurs industriels (le secteur pharmaceutique, notamment). Le problème étant qu’il ne s’agit pas tant de corruption ou de complots que du fonctionnement normal et logique du système capitaliste — impératif du profit et règne de l’intérêt financier. Lequel s’apparente, de bien des manières, à « une élite qui comploterait contre les citoyens et notamment contre les pauvres », quoi qu’en pense France Culture (d’où ces magnats de la Silicon Valley plaçant leurs enfants dans des écoles sans technologie tandis qu’ils encouragent l’État à fournir des tablettes à tous les autres enfants, à rendre l’école toujours plus numérique, virtuelle). Cette incompréhension du fonctionnement élémentaire du capitalisme amène les anticomplotistes à nier la réalité — des intérêts divergents, voire opposés, entre classes sociales — autant que les complotistes à la méconnaître.
L’absence d’une démocratie véritable et l’existence de classes, d’une structure sociale hiérarchique, implique depuis des siècles l’existence de maîtres et d’esclaves, et ainsi « l’état perpétuel de guerre dans lequel tout maître est vis-à-vis de ses esclaves » (Pierre Samuel du Pont de Nemours en 1771, qui en savait quelque chose, dont le fils créera par la suite la société DuPont, aujourd’hui l’un des plus grands groupes industriels de chimie du monde).
Complotistes et anticomplotistes ont également en commun — outre de prétendre détenir la Vérité scientifique — de ne jamais souligner une des seules choses dont nous sommes à peu près sûrs, à savoir, comme le formulait Simone Weil (Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale), que :
« L’obstacle qui apparaît le premier est constitué par la complexité et l’étendue de ce monde auquel nous avons affaire, complexité et étendue qui dépassent infiniment la portée de notre esprit. Les difficultés de la vie réelle ne constituent pas des problèmes à notre mesure ; […] [l]es termes d’oppresseurs et d’opprimés, la notion de classes, tout cela est bien près de perdre toute signification, tant sont évidentes l’impuissance et l’angoisse de tous les hommes devant la machine sociale, devenue une machine à briser les cœurs, à écraser les esprits, une machine à fabriquer de l’inconscience, de la sottise, de la corruption, de la veulerie, et surtout du vertige. La cause de ce douloureux état de choses est bien claire. Nous vivons dans un monde où rien n’est à la mesure de l’homme ; il y a une disproportion monstrueuse entre le corps de l’homme, l’esprit de l’homme et les choses qui constituent actuellement les éléments de la vie humaine ; tout est déséquilibre. »
Ainsi, l’étendue de la division du travail et de la spécialisation qui sont au fondement de la civilisation industrielle font de « la science […] un monopole, non pas à cause d’une mauvaise organisation de l’instruction publique, mais par sa nature même ; les profanes n’ont accès qu’aux résultats, non aux méthodes, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent que croire et non assimiler. »
Par exemple :
« Les mathématiques constituent à elles seules un ensemble trop vaste et trop complexe pour pouvoir être embrassé par un esprit ; à plus forte raison le tout formé par les mathématiques et les sciences de la nature ; à plus forte raison le tout formé par la science et ses applications ; et d’autre part tout est trop étroitement lié pour que la pensée puisse véritablement saisir des notions partielles. Or tout ce que l’individu devient impuissant à dominer, la collectivité s’en empare. »
Dans une telle configuration sociale, la démocratie est inexistante et impossible, les antagonismes de classe sont inéluctables, le pouvoir est entre les mains de l’inertie de la machine technocapitaliste, qui ne peut être ni contrôlée ni réformée. Les dominants ne peuvent que faire la guerre aux pauvres. Et le système la guerre au monde entier. Il est absurde d’espérer contrôler (qui plus est, démocratiquement) ce qui n’est plus depuis longtemps déjà à la mesure de l’être humain — des mégalopoles gigantesques, des États-nations pires encore, de vastes et même internationales divisions et spécialisations du travail nécessaires aux techniques/technologies les plus élémentaires sur lesquelles repose toute la société industrielle, l’existence technologique moderne.
Dans l’ensemble, ce documentaire, qui mélange des réactions et remarques légitimes (hostilité envers certaines nouvelles technologies déployées de manière parfaitement antidémocratique, à l’image de tout le reste) à des affirmations ou croyances ridicules (« on a trouvé le coupable de la covid19 »), envoie son audience sur une fausse piste, à la recherche d’un complot ourdi par quelques terribles méchants (Gates, Rockeffeller, Schwab). Il n’examine en rien ni ne remet en question la technologie et ses implications, le capitalisme et ses implications, la civilisation et ses implications, l’armature du système sociotechnique mondialisé. Suite à son visionnage, est-on mieux armés pour affronter le désastre en cours ? Pas vraiment. Au contraire, on risque de se perdre dans diverses impasses à chercher pourquoi certains sont méchants, comment changer de dirigeants pour en avoir de bons qui respectent les démocraties présentes, etc., toujours les mêmes espérances absurdes et réformistes. Le complotisme, en effet, loin de mettre en lumière les problèmes que posent les structures sociales existantes, l’organisation générale de nos sociétés, les principes fondamentaux qui les régissent, se contente de blâmer — parfois à plus ou moins juste titre, parfois non — diverses conjurations de personnes jugées malfaisantes.
Il est aussi regrettable que les anticomplotistes s’empressent de conchier tous ceux qu’ils qualifient de « complotistes », de les traiter de tous les noms, de les dénigrer avec parfois un mépris de classe abject (je ne sais plus quel article mass-médiatique renvoie à un thread Twitter d’une personne affirmant que les complotistes sont des gens « moyens » (ne possédant pas de diplôme supérieur d’éducation, etc.) frustrés et idiots).
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Je ne sais pas d’où sort le SARS-COV‑2, je ne sais pas si l’hydroxychloroquine fonctionne ou non pour le guérir, je ne sais pas si le port du masque est dans l’ensemble une bonne chose ou non, je ne sais pas s’il est utile ou non, et je m’en fous un peu. Ce « monde incompréhensible », avec ses « processus opaques », son « irrationalité totale », dont « les difficultés […] ne constituent pas des problèmes à notre mesure », ce « chaos planétaire qui, littéralement, défie la description » (Jaime Semprun), est inhumain, ne peut être qu’inhumain. Il est absurde autant qu’inutile d’essayer de le réformer, de le contrôler.
Pour l’essentiel, il est à détruire — au plus vite, afin d’endiguer sa destruction du monde naturel et son écrasement de l’humanité, afin d’éviter qu’il ne finisse par nous détruire.
« Toute cette évolution, par l’invraisemblable dépendance qu’elle organise, est venue renforcer la cohésion de la mégamachine, ce qui la rend encore plus irréformable que naguère et fait plus que jamais apparaître l’option révolutionnaire comme la seule raisonnable. » (La Lampe hors de l’horloge).
Il se pourrait que le seul moyen de retrouver la mesure — des sociétés à taille humaine, des technologies contrôlables par de telles sociétés, « des formes d’organisation techniques et sociales plus simples, plus à la portée de la maîtrise et compréhension de chacun » (Bertrand Louart) — soit de précipiter l’effondrement de la machine, malgré tout ce que cela implique.
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QUELQUES ARTICLES QUI LISTENT DIVERS MENSONGES DU DOCUMENTAIRE (je hais les médias de masse ; de plein de manières, ils font partie des entités les plus nuisibles du moment, les plus responsables du désastre, de sa continuation, leurs critiques du documentaire sont toujours teintées d’un anticomplotisme qui correspond à une défense du statu quo, et/ou à une négation de problèmes bien réels, et souvent aussi d’un insupportable mépris des imbéciles qui font le peuple d’en bas qui ne comprend rien à la Réalité Vraie, à la Science et à la Civilisation ; cela étant, ils relèvent pertinemment certains mensonges flagrants du documentaire Hold Up ; pour autant, je ne considère pas que toutes leurs remarques sont exactes, certaines sont sans doute discutables) :
https://www.liberation.fr/france/2020/11/12/dix-contre-verites-vehiculees-par-hold-up_1805434
Nicolas Casaux
Vous avez réagi à cet article !
Afficher les commentaires Hide commentsMerci pour cet article intéressant. Cependant, l’aspect spirituel n’est pas pris en compte dans l’évolution de la civilisation. Je vous recommande d’écouter Pierre Hillard qui apporte des clés de compréhension sur l’évolution de notre monde.
Complotiste est une étiquette pour éviter de répondre aux questions posées. Les premiers « Complotistes » ont été appelés ainsi par les médias parce qu’ils remettaient en doute la version officielle de l’assassinat de Kennedy. On sait, depuis que les archives sont declassifiées, qu’ils avaient raison de se poser des questions. Vous pouvez aussi vous intéresser à la raison qui a fait déclarer la guerre des USA au Vietnam, là aussi on sait maintenant que c’était un complot. On peut aussi évoquer le général Pauwel qui affirmait à l’ONU que l’Irak possédait des armes de destruction massive, on sait aussi que c’était un mensonge et un complot pour envahir l’Irak.
Alors oui il y a des théories farfelues, des erreurs, mais que cela ne nous empêche surtout pas de de nous poser des questions.
Holdup, je ne l’ai pas encore vu
Mais j’ai perçu différents retours
Vos positions me reste d’un vif intérêts
Mais arrêtez avec les zoonoses
Les zoonoses, il y a longtemps qu’elles sont en laboratoires
Ne faites pas semblant de l’ignorer
Pas vous !
Nicolas,
Souvent, ceux qui prennent la parole pour dénoncer les complots omettent la critique du système industriel, de la civilisation. Souvent, ils se satisfont du monde « normal » et c’est pour cela, par exemple, qu’il suffirait à de nombreuses personnes qu’il n y ai plus de confinement, de masque, ou que Trump redonne un pouvoir souverain aux USA pour qu’ils soient contents de retrouver leur vie habituelle.
Pour ma part, je n’étais pas satisfait du « monde d’avant », pour des raisons que tu détailles bien souvent sur ce site.
Est-ce pour autant qu’il ne peut pas exister de telles manipulations ?
Tu sais, il n y pas qu’une seule possibilité d’envisager la planification de l’événement. Peut-être que les réalisateurs de Hold Up se trompent en nous mettant sur une fausse piste, mais ça ne veut pas dire que « c’est sûr, il n y a pas complot ». Plutôt que de créer un virus, ils peuvent tout simplement s’appuyer sur un état de santé déplorable déjà existant, en faisant croire à une pandémie. Aux dernières nouvelles, il ne me semble pas qu’il y ai une quelconque preuve de l’isolation du virus Sars Cov 2, alors… Et on a bien vu, avec la manie de classer presque tous les morts dans « morts covid » qu’il y avait clairement une volonté de créer un coup médiatique. Cette volonté a un but, ce n’est pas possible autrement, à mon avis. Tout comme l’usage du mot fallacieux « pandémie » (alors que finalement, on ne meure pas plus que d’habitude et que dans le pire des cas, il faudrait parler d’épidémie).
Alors bon, lister les « mensonges » (ça peut être des erreurs aussi) du documentaire… il faudrait déjà commencer par lister les dizaines de milliers de mensonges de Macron, des ministres, des médias avant toute chose, car là, ce n’est pas équitable ! En fait, le jeu n’est jamais équitable : dès qu’il y a une contre info, elle s’en prend toujours plus plein la poire que le discours des dominants.
Les fausses croyances qu’on nous a induit nous ont conduit à accepter un monde que nous n’avons pas choisi avec toutes ses nuisances (en nous vendant l’idéologie de progrès, les hautes technologies, les crédits etc). Alors si maintenant, les mêmes ultra-riches veulent encore induire d’autres nuisances, en remodelant le monde comme ils l’imaginent, on est dans la même logique. La seule chose qui change est qu’on a mis dessus le mot « complot », mais finalement, ça a toujours été.
Une citation au hasard, pour quand même bien avoir en tête qu’ils savent où ils vont :
« Aujourd’hui, l’Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los
Angeles pour restaurer l’ordre. Demain ils en seront reconnaissants ! Ceci est
particulièrement vrai s’il leur était dit qu’un danger extérieur, qu’il soit réel ou promulgué,
menace leur existence. C’est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce
mal. L’unique chose que tous les hommes craignent est l’inconnu. Confrontés à ce scénario, les
droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être
assuré par le gouvernement mondial. » Henry Kissinger (Membre du Groupe de Bilderberg, de la
Commission Trilatérale et du Council on Foreign Relations)
« Pour l’essentiel, il est à détruire — au plus vite, afin d’endiguer sa destruction du monde naturel et son écrasement de l’humanité, afin d’éviter qu’il ne finisse par nous détruire. »
Je te rejoints tout à fait. Mais je pense qu’on aura toujours un coup d’avance, dans les actions à entreprendre, si on connaît le plus en détail possible les manœuvres en cours.
C’est utile de lister les faux de ce documentaire, il y a aussi des témoignages à prendre en compte, et pour ce qui est des thérapies, examinez les résultats, avec un peu d’attention on y arrive.
Pour une fois, un article pâle avec peu de tripes !
(On a le droit de se rater parfois ^^)
Le pire dans cette lecture, c’est la fin, avec cette succession de « je ne sais pas… », la capitulation devant le problème à résoudre (« incompréhensible ») et l’utilisation du qualificatif « inhumain » qui te propulse vers l’élite des délirants paranoïaques !
Ceci dit, je comprends ton malaise — nous le partageons et l’exprimons différemment.
Courage, ce n’est pas le moment de flancher.
Admettre l’incompréhensibilité, la démesure, l’inhumanité du vaste merdier global qu’est la civilisation industrielle n’est pas capituler. Cela fait au contraire partie d’une réalisation nécessaire pour comprendre la voie à suivre. (Et cela évite de s’imaginer qu’on devrait pouvoir résoudre rationnellement et collectivement tous les innombrables problèmes que ladite civilisation génère).
Oui Nicolas.
Je tu il et elle, nous admettons des incohérences et la démesure.
Mais au fond nous comprenons
— et je souligne ce terme que tu utilises, l’incompréhensibilité ! puisqu’elle ne me me concerne pas, ni d’autres comme je le souhaite -
la dérive industrielle, sociale et politique.
L’humanité est probablement une grosse merde à 95%. Il m’est impossible de sourcer cette information, c’est une donnée redondante que l’on doit analyser en la retournant dans tous les sens, avec diplomatie puisqu’elle nous désigne tous.
Toutes les agitations en cours contre cette menace implacable d’extinction sont vaines, rien n’y fera : il y a une fin à tout et cette civilisation n’a pas pris les leçons de l’Histoire, le capitalisme va enfin payer, cash.
[…] Le terme de complotiste résonne souvent comme pouvait résonner celui de bigote ou de bondieusard, on y sent une condescendance semblable envers ceux qui ne réfléchissent comme il se doit. Nicolas Casaux résume ce mépris ainsi […]
[…] Le terme de complotiste résonne souvent comme pouvait résonner celui de bigote ou de bondieusard, on y sent une condescendance semblable envers ceux qui ne réfléchissent comme il se doit. Nicolas Casaux résume ce mépris ainsi […]