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industrialisation

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À propos de l’eau (par Wade Davis)

Nous sommes nés dans l'élément liquide, dans une protectrice bulle amniotique. Quand nous sortons du sein de notre mère, nos corps sont presque exclusivement liquides. Même devenus adultes, nous ne sommes constitués que pour un tiers de corps solides. Comprimez les os, les ligaments et les tendons, extrayez les cellules et les plaquettes sanguines, et tout ce qui reste de nous, presque les deux tiers de notre poids, nettoyé et rincé, s'écoulerait aussi facilement qu'une rivière vers la mer. [...]
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5G : l’entretien avec PMO que vous auriez pu lire dans Le Monde

Nos lecteurs savent que nous ne faisons pas partie de la Société des Amis du Monde, l’organe central de la technocratie. Nous ne quémandons jamais la faveur d’une tribune dans ses pages « Débats », mais nous avons accepté pour la troisième fois en vingt ans, de répondre aux questions d’un de ses journalistes. Les deux premières fois, il s’agissait des nanotechnologies et de la tyrannie technologique ; cette fois de la 5G et du monde-machine. L’article du Monde vise essentiellement à valoriser les parasites et récupérateurs du type Piolle et Ruffin[1]. Il n’était pas question qu’il paraisse in extenso. Raison de plus pour le publier nous-mêmes en ligne. [...]
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Nous vivons tous à Bhopal (par David Watson)

Le texte suivant a initialement été publié, en anglais, dans la revue d’écologie radicale états-unienne Fifth Estate, peu de temps après l'explosion chimique dévastatrice de Bhopal, en décembre 1984, qui continue encore à tuer aujourd'hui. Des enfants naissent déformés ou morts, la terre est contaminée. Ceux qui ont survécu au massacre — les familles de réfugiés de l’industrie ayant fui le nuage chimique — se voient mourir lentement de cancer et d'autres maladies liées à la pollution ou au stress. Nous en publions une traduction aujourd’hui, à la suite de la catastrophe industrielle ayant pris place dans le port de Beyrouth, parce que ce texte est, manifestement, toujours d’actualité, et parce que mieux vaut tard que jamais. [...]