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Autonomie et délivrance (par Aurélien Berlan)

Penser l’émancipation implique deux choses : d’une part, analyser les pouvoirs qui nous oppressent et les manières dont ils exercent leur emprise sur nos vies ; d’autre part, penser la manière dont il faudrait organiser nos vies pour ne plus avoir à se soumettre à eux. [...]
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Sauver des vies ? Pour quoi faire ? (par Nicolas Casaux)

Depuis qu’elle est obsédée par la reproduction de son cheptel humain, de multiplier ses « ressources humaines », la civilisation dégrade inversement le monde naturel. Cependant, elle n’a que faire d’imposer à ses sujets des conditions de vie exécrables, des vies misérables, indignes. [...]
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À propos de la suppression de notre vagilité (par Frank Forencich)

Étant donné que cette époque ne nous fournit pas suffisamment de sujets d’inquiétude, je me propose d’en ajouter un à votre liste. Son nom est étrange. Il ne reçoit pas grande attention de la part du monde de la santé et de la médecine. Mais il est profondément important, peut-être plus que le régime alimentaire et l’exercice. Il s’agit du problème de la suppression de notre vagilité, qui désigne la capacité d'un organisme de se déplacer librement dans un habitat. [...]
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Remettre l’État à sa place (par James C. Scott)

Toute étude, telle que celle-ci, portant sur la formation de l’État, risque, par définition, de lui attribuer une importance surestimée qu’il n’aurait pas eu dans une description mieux équilibrée des affaires humaines. J’aimerais éviter cet écueil. Les faits, tels que j’en suis venu à les comprendre, nous enseignent qu’une histoire impartiale de notre espèce devrait accorder à l’État un rôle bien plus modeste que ce qu’il est d’usage de lui accorder. [...]
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L’origine de notre révolte (par Bernard Charbonneau & Jacques Ellul)

Un monde s’était organisé sans nous. Nous y sommes entrés alors qu’il commençait à se déséquilibrer. Il obéissait à des lois profondes que nous ne connaissions pas – qui n’étaient pas identiques à celles des Sociétés antérieures. Personne ne se donnait la peine de les chercher, car ce monde était caractérisé par l’anonymat : personne n’était responsable et personne ne cherchait à le contrôler. Chacun occupait seulement la place qui lui était attribuée dans ce monde qui se faisait tout seul par le jeu de ces lois profondes. [...]