Lettre ouverte au type sur Twitter qui se demande si le sexe biologique est réel (par Jonah Mix)

Tra­duc­tion d’un texte de Jonah Mix (membre de Deep Green Resis­tance USA), ini­tia­le­ment publié à cette adresse.


Voi­ci une expé­rience de pen­sée. Vous êtes à la gare. Un homme tra­verse les voies fer­rées, à pied. Il est dis­trait, trop pres­sé pour faire le tour, trop pris par son télé­phone pour voir où il va. Vous tour­nez la tête et vous aper­ce­vez qu’un train arrive, à pleine vitesse, qui va croi­ser sa route. Que faites-vous ?

La réponse devrait être évi­dente. Vous criez. Vous hur­lez et faites de grands signes. Et si cela ne suf­fit pas, s’il conti­nue à fixer son télé­phone, vous sau­tez du quai et cou­rez le pous­ser hors de dan­ger. Cela dit, peut-être n’êtes-vous pas assez brave. Je ne suis pas sûr de l’être suf­fi­sam­ment. Mais du moins s’agit-il de la manière dont vous espé­re­riez réagir, n’est-ce pas ?

Et pour­quoi cela ? Pour­quoi vous don­ner cette peine ? Parce que, consciem­ment ou non, vous com­pre­nez les lois de la phy­sique de New­ton. Vous com­pre­nez que la force est le pro­duit de la masse par l’accélération, vous com­pre­nez qu’une chose très lourde se dépla­çant à grande vitesse peut détruire un fra­gile corps humain en une frac­tion de seconde. Vous faites ce que vous pou­vez pour que cette per­sonne s’écarte de la voie fer­rée parce que vous com­pre­nez que sa vie en dépend.

Mais saviez-vous que les lois de New­ton ne sont pas néces­sai­re­ment exactes ? Qu’elles n’existent qu’afin de four­nir des approxi­ma­tions ? Qu’elles sont sus­cep­tibles de géné­rer de mau­vais résul­tats dans toutes sortes de situa­tion ? C’est pour­tant le cas. La phy­sique new­to­nienne ne peut ni pré­dire la manière dont la lumière s’incurve à tra­vers le sys­tème solaire, ni la manière dont un élec­tron tourne autour du noyau d’un atome. Même une chose aus­si banale que votre télé­phone cel­lu­laire repose sur des modèles mathé­ma­tiques bien plus sophis­ti­qués. Ces équa­tions que vous avez apprises au lycée peuvent vous suf­fire au quo­ti­dien, mais la véri­té tout entière n’est pas aus­si simple.

Sachant cela, une ques­tion : allez-vous chan­ger ce que vous criez à l’homme sur la voie fer­rée ? Après tout, « le train se dirige vers vous ! » est une affir­ma­tion tech­ni­que­ment erro­née. Ein­stein nous a mon­tré que le mou­ve­ment est rela­tif ; en un sens, il est tout aus­si rai­son­nable de dire que l’homme se dirige vers un train sta­tion­naire. Il vous reste quelques secondes. Les met­tez-vous à pro­fit pour bien com­prendre la nuance ?

En outre, la phy­sique n’est pas la seule incer­ti­tude qui vous accable. La bio­lo­gie est tout aus­si com­plexe. Vous crai­gnez sans doute que l’homme finisse mort, écra­bouillé ou explo­sé en mille mor­ceaux. Sauf qu’au bout du compte, qu’est-ce qu’être vivant ? Et qu’est-ce qu’être mort ? Beau­coup de scien­ti­fiques vous diraient qu’aucun cri­tère unique ne per­met de dis­tin­guer la matière inani­mée de l’animée. Cer­taines enti­tés, comme les virus ou les prions, évo­luent dans un entre­deux, dans une sorte de zone grise. Si vous ne par­ve­nez même pas à expli­quer en quoi l’homme qui tra­verse la voie fer­rée est en vie, et d’ailleurs ce que cela signi­fie d’être « en vie », alors quel sens cela a‑t-il de vou­loir qu’il demeure dans cet état ?

D’autant que tout cela est secon­daire, puisqu’il convien­drait avant tout de déter­mi­ner ce qui fait qu’une chose est bonne ou mau­vaise. Des cen­taines de ques­tions éthiques com­plexes n’ont pas de réponses éta­blies, les fon­de­ments de la morale sont sans cesse débat­tus. Devriez-vous faire quoi que ce soit pour aider cet homme ? Il est pos­sible d’imaginer des situa­tions dans les­quelles ne rien faire serait pré­fé­rable ; peut-être est-il un tueur en série, ou quelque monstre psy­cho­pa­thique. Peut-être n’existe-t-il aucune véri­té morale, peut-être que vos efforts pour le sau­ver sont com­plè­te­ment irra­tion­nels. Si vous n’êtes pas en mesure, au préa­lable, de défi­nir ce que « juste » signi­fie, com­ment pour­riez-vous être sûr de faire la chose « juste » ?

À bien y regar­der, cette situa­tion qui sem­blait si simple s’avère assez com­plexe — en termes d’obligation, de pro­ces­sus et de résul­tat. Je pré­sume que vous vou­drez vous assu­rer que vos aver­tis­se­ments ne contre­disent pas les der­nières décou­vertes de la phy­sique quan­tique. Vous vou­drez éga­le­ment savoir ce que l’on entend pré­ci­sé­ment par « vie » et par « mort ». Il serait aus­si oppor­tun que vous contac­tiez le prêtre ou le pro­fes­seur de phi­lo­so­phie le plus proche afin d’éclaircir les sub­tiles ques­tions éthiques que tout cela sou­lève. Après tout, la nuance, l’exactitude et l’esprit cri­tique sont des choses impor­tantes. Ne devrions-nous pas nous effor­cer de faire au mieux ?

Cela dit, modi­fions quelque peu notre expé­rience de pen­sée : ima­gi­nez main­te­nant que vous vous trou­vez sur la voie ferrée.

*

Der­niè­re­ment, sur le réseau social Twit­ter, j’ai lu beau­coup de débats por­tant sur le sexe bio­lo­gique — ce qui le défi­nit, com­ment on le déter­mine, et même s’il existe ou non. Les hommes qui dominent ces dis­cus­sions se pré­sentent sou­vent comme des experts dans leur domaine, c’est-à-dire qu’ils recourent à des expres­sions comme « dis­tri­bu­tion bimo­dale » et « caryo­types anor­maux » pour appuyer des affir­ma­tions par ailleurs assez ordi­naires. Qui sont bien sou­vent des sophismes, puisqu’elles reposent sur des erreurs argu­men­taires déjà sou­li­gnées par les Grecs quatre siècles avant notre ère. Ils confondent — inten­tion­nel­le­ment ou non — l’imprécision et l’invalidité, la per­cep­tion sociale et la construc­tion sociale, le bina­risme et l’exclusivité. En d’autres termes, ils versent dans cet illo­gisme qui abonde à l’intersection de la science et de la phi­lo­so­phie, où la lâche­té onto­lo­gique se pré­sente comme la plus haute forme de nuance.

Et mince ! voi­là que je m’y mets moi aus­si. Il est si facile de se faire aspi­rer dans ce débat, de res­sen­tir cette indi­gna­tion dans vos tripes lorsqu’une allé­ga­tion absurde est énon­cée avec arro­gance. Et pour­tant ces enjeux ne me concernent même pas — binaire ou non, mon sexe me pla­ce­ra tou­jours dans la caté­go­rie « payé plus, vio­lé moins ». Alors pour­quoi m’y inté­res­ser, à part pour l’exercice intel­lec­tuel ? Il me paraît de plus en plus évident que le seul fait de par­ti­ci­per à ce débat consti­tue une conces­sion, une cau­tion appor­tée à ces expé­riences de pen­sée et à cette sur­en­chère contre­fac­tuelle — éla­bo­rées par quelque post-doc­to­rant qui, for­tui­te­ment, n’a jamais eu à s’inquiéter d’une gros­sesse post-viol — qui mettent en jeu la vie des femmes.

Voi­là donc ma réso­lu­tion de quart d’an : je ne vais pas débattre avec vous de la réa­li­té du sexe bio­lo­gique, pour la même rai­son que je ne res­te­rais pas sur le quai de la gare à débattre des com­plexi­tés raf­fi­nées de la phy­sique tan­dis que l’homme sur la voie serait per­cu­té par le train. Non pas parce que votre posi­tion est inat­ta­quable. Mais parce que le seul fait de l’énoncer fait de vous un abruti.

Et non, je n’essaie pas par là de pimen­ter ma rhé­to­rique afin de dis­si­mu­ler la fai­blesse de mon objec­tion. Pen­sez seule­ment au temps que vous avez pas­sé à lire ce texte jusqu’ici : cinq minutes ? Dix ? Si tel est le cas, le monde compte cin­quante filles muti­lées de plus que lorsque vous avez com­men­cé à lire. Les hommes qui les ont muti­lées ne savaient-ils pas ce qui fait un corps femelle ? Ont-ils son­gé aux appa­rie­ments chro­mo­so­miques et aux dévia­tions de la norme lorsqu’ils ont choi­si leurs vic­times ? Ou ce genre de spé­ci­fi­ca­tion est-il un luxe réser­vé aux hommes édu­qués, pro­gres­sistes et mon­dains comme vous ?

N’est-il pas étrange que le sexe n’ait jamais été aus­si com­pli­qué aupa­ra­vant ? La bio­lo­gie n’avait rien d’aussi éthé­ré quand il s’agissait du droit de vote, ou de pos­sé­der des biens, ou de mar­cher dans la rue la nuit sans avoir peur. Nous savions par­fai­te­ment ce qui fai­sait une femme lorsque cela garan­tis­sait une vie de sujé­tion et de dou­leur. C’est seule­ment à par­tir du moment où les femmes ont com­men­cé à dire non que leurs corps sont deve­nus un concept.

De nom­breuses fémi­nistes l’ont fait remar­quer, encore et encore. Je le constate encore aujourd’hui. Je sais que vous aus­si. En avez-vous tenu compte ? Sinon, pour­quoi ? Et pour­quoi répon­dez-vous lorsque je le fais remar­quer ? Vu la manière dont vous faites en sorte d’ignorer cer­taines pers­pec­tives, il semble que vous sachiez fort bien qui pos­sède un corps femelle.

Le sexe devient un tel mys­tère à vos yeux lorsque des femmes veulent que des foyers leur soient réser­vés, que des réunions leur soient réser­vées, que des mots leur soient réser­vés. Je m’excuse de poser la ques­tion, mais le sexe vous semble-t-il tou­jours aus­si mys­té­rieux lorsque vous vous décon­nec­tez de Twit­ter et que vous vous connec­tez à Porn­hub ? La véri­table nature du corps de la femme semble pour­tant si com­plexe lorsque vous dis­cou­rez à son sujet. Se sim­pli­fie-t-elle lorsque vous vous mas­tur­bez ? Qui lave le linge chez vous ? Avez-vous eu recours à un obs­cur dis­cours consti­tué d’X et d’Y pour refour­guer la vais­selle à vos com­pagnes ? Soyez fiers de vous — vous savez par­fai­te­ment bien ce qu’est un corps de femme. Mais au cas où il sub­sis­te­rait un doute, un indice :

Il s’agit du seul type de corps qui vous condamne à être jetée sur un bûcher funé­raire à la mort de l’époux. Du seul type de corps qui condamne vos pieds à être ban­dés et votre poi­trine à être com­pres­sée. Du seul qui puisse deve­nir gra­vide à la suite d’un viol et du seul que l’on brûle à l’acide. Du seul dont on attend qu’il reste assis silen­cieux tan­dis que nous le redé­fi­nis­sons amphi­gou­ri­que­ment, tan­dis que nous le rédui­sons au néant par nos défi­ni­tions et nos redé­fi­ni­tions, du seul que les hommes ont pas­sé des mil­lé­naires à cri­ti­quer, à ache­ter et à vendre jusqu’à ce qu’un beau jour nous déci­dions que nous ne savions même pas de quoi nous par­lions durant tout ce temps.

Le corps de la femme ? C’est le seul type de corps qui pousse les hommes comme toi à poser des ques­tions aus­si stu­pides. Alors s’il vous plaît, arrê­tez. C’est urgent. Trois mil­liards et demi d’humaines sont ligo­tées à la voie fer­rée, et vous êtes dans le train. Votre insis­tance sur des nuances, votre féti­chisme de la com­plexi­té, votre non­cha­lante décons­truc­tion du sens com­mun — tout cela ne vous rend pas avi­sé. Ni sage. Ni pro­gres­siste. Mais stu­pides. Pire que des spec­ta­teurs. Un spec­ta­teur ne fait rien. Il se contente d’observer. Vous vous immis­cez dans la mêlée juste pour repro­cher aux vic­times l’imprécision de leurs cris. Je ne vous sui­vrai pas, je n’ajouterai pas ma réfu­ta­tion au son des os broyés. Cela ne vaut pas le coup.

Voi­là ma réso­lu­tion : tant que les maque­reaux, les curés et les poli­ti­ciens sau­ront ce qu’est un corps de femme, je le sau­rai aus­si. À par­tir du moment où eux seront confus — où ils hési­te­ront, où ils qua­li­fie­ront leurs pro­pos, où ils adop­te­ront la rete­nue et l’attention que vous exi­gez de la part des cibles de leurs agres­sions — alors je m’ouvrirai joyeu­se­ment à l’ambiguïté. En atten­dant, je vous en sup­plie : réser­vez votre curio­si­té phi­lo­so­phique et votre rigueur scien­ti­fique aux dix mille autres ques­tions qui ne se servent pas d’une abo­mi­na­tion pour hasar­der une expé­rience de pen­sée. Qu’est-ce qui dif­fé­ren­cie le savoir de la croyance ? Com­ment la vie s’est-elle déve­lop­pée à par­tir de la non-vie ? Est-ce que P = NP ? À quel moment un homme per­dant ses che­veux devient-il chauve et non plus seule­ment dégar­ni ? Affron­tez Rogaine avec vos tweets pour obte­nir leurs pen­sées sur ce mys­tère. Mais lais­sez donc les femmes tranquilles.

Jonah Mix


Tra­duc­tion : Nico­las Casaux

Print Friendly, PDF & Email
Total
0
Partages
15 comments
  1. Vrai­ment pas eu le cou­rage d’al­ler au delà du quart de ce texte com­plè­te­ment loufoque.Il y tel­le­ment à lire que l’on doit faire des choix.

  2. Si nous com­bat­tons la civi­li­sa­tion indus­trielle, dans le but de se battre contre les dom­mages qu’elle crée, en l’occurrence la des­truc­tion du vivant et en prio­ri­té de cer­tains vivants (défi­nis comme « faibles », « infé­rieurs », « sous déve­lop­pés » ou que sais-je), nous devons dans le même temps redé­fi­nir des prin­cipes arti­cu­lés autour de l’é­ga­li­té. Par consé­quent, je ne vois pas l’u­ti­li­té de se battre sans fin pour des prin­cipes fémi­nistes, qui me semblent loin d’être prio­ri­taires (sauf quand il est ques­tion de vie ou de mort, bien sûr — mais là encore, le prin­cipe sera la vivant et pas for­cé­ment le sexe) et au final me donnent juste envie de me cou­per les couilles ou de culpa­bi­li­ser éter­nel­le­ment d’être un homme (ce qui ne va pas m’ai­der à me recon­nec­ter avec le reste du monde vivant).

    Merde. La 5G est en train d’être déployée ; ce sont les soldes : tout le monde consomme à fond sans aucune larme pour les des­truc­tions du sol ou les esclaves (femmes ou hommes!) qui bossent pour cette civi­li­sa­tion. On s’en branle du fémi­nisme. Vite, orga­ni­sons nous pour le droit à la vie pour toutes et pour tous.

    1. Non « on s’en branle » pas du fémi­nisme. Ce n’est pas parce que ça concerne moins de vies de manière urgente que c’est quelque chose à lais­ser de côté. Éco­lo­gie et fémi­nisme vont de pair ; la des­truc­tion du vivant, de la femme et la xéno­pho­bie sont toutes issues du même pro­blème : le patriar­cat (cf. Oli­via Gaza­lé), et toutes ces luttes ne sont pas incom­pa­tibles. Ce n’est pas parce qu’on est fémi­niste que la lutte éco­lo­giste en pâti­ra, au contraire ! La conver­gence des luttes ne les rend que plus fortes. L’é­co­fé­mi­nisme, vous connaissez ?
      C’est exac­te­ment avec ce genre de logique qu’on en est arri­vé là. Et à force de don­ner des prio­ri­tés aux causes, on a finit par en rabais­ser cer­taines. D’ailleurs, d’a­près votre com­men­taire, j’ai l’im­pres­sion que vous n’a­vez rien com­pris au fémi­nisme, parce que faire culpa­bi­li­ser les hommes, ce n’est pas du tout le but, à part si vous êtes sus­cep­tible ou avez quelque chose à vous repro­cher parce que vous êtes vic­time du système.

      1. @ Joan,
        Mer­ci de l’in­fo. Peut-être effec­ti­ve­ment que je ne com­prends pas bien ce que c’est. Peut-être parce que les exemples se reven­di­quant du fémi­nisme (ceux que je vois) sont du genre bobo et tentent de faire pas­ser d’autres choses « sous cou­vert de »…

        En revanche, des femmes (employeuses) ont déjà eu des atti­tudes dégueu­lasses (notam­ment licen­cie­ment abu­sif) envers moi ; je n’en ai pas fait pour autant une cause mas­cu­li­niste. Elles ne le fai­saient pas parce qu’elles étaient des femmes et moi un homme, mais plu­tôt parce qu’elles étaient bour­geoises, riches avec du pou­voir et moi une main d’œuvre inter­chan­geable. Par consé­quent, il me semble plus per­ti­nent de mettre l’ac­cent sur les classes sociales, l’argent, enfin toutes ces merdes qui nous oppressent. Cela me paraît beau­coup plus large. Si on sup­pri­mait l’argent et le tra­vail (déso­lé, je n’ar­rive pas à nom­mer les choses « patriar­cat »), je ne pense pas qu’il res­te­rait autant de rai­sons d’être féministe.

        1. @DTC :
          Sup­pri­mer l’argent et le tra­vail, ne sup­pri­me­rait en aucun cas la men­ta­li­té glo­ba­liste patriar­cale ( et non des cas iso­lés comme ceux que vous cités de femmes qui ceci cela…) , vis a vis des femmes en ce monde…
          Autant croire aux licornes !
          D’au­tant plus que c’est de cette men­ta­li­té glo­ba­liste qui s’in­trique dans tout, que ce que vous énon­cez découle, puis­qu’on vit bien dans un sys­tème en tout hori­zon patriarcal…

          1. @DTC :
            Com­pre­nez que cela ne serait pas suf­fi­sant, en véri­té, il faut trai­ter le pro­blème sur tous les fronts, autant à la base qu’aux « sous-bases » qui consé­quem­ment en sont le fruit…
            Mais en aucun cas, seule­ment s’en prendre aux fruits, lais­sant la base intacte, là, c’est sûr, autant don­ner « un coup d’é­pée dans l’eau »…

      2. Entiè­re­ment au dia­pa­son de votre com…
        Je n’au­rai pas mieux dit, vous m’a­vez « cou­pé l’herbe sous le pied », si je puis dire…

        1. Mon com plus haut était pour « Joan « , dont je trouve
          le mes­sage tout à fait réflé­chi et pertinent …

          ps:je pré­cise puisque j’ai vu qu’il y avait risque de confusion

    2. Bon­soir de 2021, avez vous évo­lué ? J’i­mage que non, le fait de dis­si­mu­ler le fémi­niste avec vos pro­blèmes de stu­pide gars :))))

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles connexes
Lire

La guerre c’est la paix ! La liberté c’est l’esclavage ! Les femmes trans sont des femmes ! (par Sian Sullivan)

L'affirmation « les transfemmes sont des femmes » (trans women are women) s'apparente au slogan du Parti imaginé par Orwell. Elle sème la pagaille dans des catégories élémentaires, comme nous allons le voir, tout en exposant une vérité concernant la réalité contestée vers laquelle la société contemporaine se dirige.