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anticapitalisme

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Bertrand Louart : « À écouter certains écolos, on a en effet l’impression que les machines nous tombent du ciel ! »

Nicolas Casaux : Je me suis entretenu avec Bertrand Louart, auteur, notamment, de Les êtres vivants ne sont pas des machines (La Lenteur), animateur de l'émission « Racine de moins un » (Radio Zinzine), rédacteur du bulletin de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle Notes & Morceaux choisis (La Lenteur) [...]
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C’est le 1er mai : vive la journée contre le travail et contre le capitalisme, et vive l’anarchie (par Nicolas Casaux)

Désormais immanquablement présentée par nos dirigeants — au travers d'une de ces splendides inversions des réalités dont ils ont le secret — comme une célébration du travail, de la servitude moderne qu’ils imposent, cette journée, dont les origines sont ouvrières et anarchistes, instaurée en mémoire du massacre de Haymarket Square du 4 mai 1886, découle historiquement d’une opposition au travail tel qu’il est défini et imposé par le capitalisme et l’État. [...]
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Qu’est-ce que l’anti-industrialisme et que veut-il ? (par Miguel Amorós)

De fait, la critique du développement est la critique sociale telle qu’elle existe maintenant, aucune autre n’est véritablement anticapitaliste car aucune ne met en cause la croissance ou le progrès, les vieux dogmes que la bourgeoisie a transmis au prolétariat. D’un autre côté, les luttes de défense pour la préservation du territoire, en sabotant le développement, font que l’ordre de la classe dominante chancelle : dans la mesure où ses luttes réussiront à reformer un sujet collectif anticapitaliste, ces luttes deviendront la lutte de classes moderne.
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Un message des Zapatistes pour cette nouvelle année : « Nous choisissons la vie ! »

Compañeras et compañeros, nous sommes ici pour célébrer aujourd’hui le 22ème anniversaire du commencement de la guerre contre l’oubli. Depuis plus de 500 ans, nous avons enduré la guerre que les puissants de différentes nations, de différentes langues, couleurs et croyances, ont mené contre nous afin de nous annihiler. Ils voulaient nous tuer, que ce soit en tuant nos corps ou en tuant nos idées. Mais nous résistons.
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L’écologie radicale est criminalisée (entretien avec Armand Farrachi)

Les organisations d’extrême gauche qui entendaient intégrer l’écologie à leur projet ont montré que certains concepts écologiques n’étaient pas intégrables par une pensée de type marxiste (surpopulation, décroissance, libération animale, régime frugal, critique de la technique, etc.). Il n’y a pas eu, en France, de courant intellectuel pour défendre ces idées. Les radicaux passent pour des quasi terroristes, en tout cas des extrémistes. Ils sont systématiquement attaqués dans la presse et suivis par la police. L’écologie radicale n’est pas considérée comme une fraction de l’opinion mais comme un danger, une menace. Tout ce qui est zadisme, ecoguerriers, etc., est non seulement marginalisé mais criminalisé.
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En soutien à Baltimore ! — [ou] — Éclater des voitures de police est une stratégie politique logique !

La non-violence est un type de performance politique destinée à conscientiser et à gagner la sympathie des privilégiés. Lorsque ceux qui sont en dehors de la lutte — le blanc, le riche, l’hétéro, le non-handicapé, le mâle — ont à plusieurs reprises démontré qu’ils n’en avaient rien à faire, qu’ils ne s’investiraient pas, qu’ils n’iraient pas au front afin de défendre les opprimés, c’est alors une stratégie politique futile. Non seulement elle ne parvient pas à répondre aux besoins de la communauté, mais en plus elle aggrave le danger de violences auxquelles sont soumis les opprimés.