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Violence, non-violence : une réponse à La Décroissance (par Kevin Amara et Nicolas Casaux)

Au cours des derniers mois, le journal La Décroissance, par deux fois — dans leur numéro 151 de juillet-août 2018 et 154 de novembre 2018 — a entrepris de cracher sa bile mesquine sur l’organisation Deep Green Resistance et sur Peter Gelderloos, l’auteur du livre Comment la non-violence protège l’État que nous avons récemment traduit et publié aux éditions LIBRE. Plutôt que de proposer des critiques argumentées, ils se sont contentés de nous faire part de leurs sentiments, de leurs ressentis et de leur fondamentalisme irréfléchi. La calamité journalistique que constituait leur première critique à notre égard, celle de leur numéro d’été, ne nous paraissait pas valoir une réponse. Seulement, nos chers décroissants ayant réitéré dans leur numéro de novembre, et tout travail méritant salaire, un tel acharnement ne pouvait rester impayé. [...]
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Quelques remarques sur l’idéologie de la non-violence (par Jérémie Bonheure)

[...] Que le pouvoir dénonce la violence tout en exerçant la violence, au fond, c’est dans l’ordre des choses. En revanche, il est plus étonnant d'entendre cette dénonciation formulée par des formations politiques enfermées dans des tactiques à ce point inefficaces qu’elles sont sur la défensive et même en repli continu depuis 40 ou 50 ans. [...]
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Non, il ne suffit pas que 3,5 % d’une population se mobilise pour que la non-violence triomphe (par Nicolas Casaux)

Nous venons de publier, aux Éditions LIBRE, le livre Comment la non-violence protège l’État de l’anarchiste américain Peter Gelderloos. Tandis que nous le promouvions auprès d’anarchistes et d’anticapitalistes (ou soi-disant), nous avons remarqué, non sans étonnement, que certains — qui ne voulaient rien savoir, qui n’avaient pas lu le livre de Gelderloos et ne connaissaient pas ses arguments — défendaient bec et ongle la non-violence en se réfugiant derrière la propagande étatiste d’Erica Chenoweth. [...]
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Martin Luther King, la non-violence et la « croyance en un monde juste » (par Nicolas Casaux)

Cette idée d’un monde juste, de tout temps, a permis aux classes dirigeantes de contrôler les populations : en effet, à partir du moment où l’on est persuadé que le bien va triompher, en attendant que cela arrive, on est à même de tolérer tout et n’importe quoi ; et plus notre situation empire, plus on se raccroche à cette croyance qui, paradoxalement, nous permet ainsi de supporter l’empirement de l’insupportable (Martin Luther King le formule très explicitement quand il parle d’une « foi profonde en l’avenir », qui « donne une raison supplémentaire d’accepter de souffrir »). [...]
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L’idéologie de la non-violence en question (TIMULT)

Enfermer nos luttes dans des catégories ne me paraît pas très pertinent, que ce soit pour les critiquer à cause de leur violence supposée, ou pour en mépriser d’autres à cause de leur manque de radicalité supposée. Comme si la radicalité se mesurait au purisme angélique de la non-violence ou au nombre de vitrines brisées. Cet état d’esprit est plus proche du folklore romantique que de pratiques révolutionnaires. La propagande politico-médiatique tente de semer la confusion entre illégalité, radicalité des idées et "violence". Même si ça n’est pas toujours évident, il me semble important de ne pas entrer dans ce jeu, pour que la légalité ne devienne pas un cadre qui limite nos moyens d’actions.