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écologisme

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Sauver la civilisation ou endiguer la destruction du monde ? De l’importance de savoir ce que nous voulons (par Nicolas Casaux)

Pour le youtubeur Vincent Verzat (« Partager c'est sympa »), éco-vidéactiviste, « être écolo aujourd’hui, c’est penser la rupture, prévoir la résilience de nos villes dans un monde qui s’effondre ». Il s’agit sans doute, également, à peu de choses près, de la définition de l'écologie d'un Bill McKibben, de Cyril Dion, Naomi Klein, Rob Hopkins, etc., mais aussi de celle (mais sans la notion d'effondrement, ou en la remplaçant par celle du dérèglement climatique) d'un Pascal Canfin, de Macron, de Borne, etc. [...]
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Confessions d’un écologiste en convalescence (par Paul Kingsnorth)

L’auteur des paragraphes qui suivent, Paul Kingsnorth, est un journaliste et activiste britannique. Au cours de sa carrière, Kingsnorth a travaillé pour The Independent, pour Greenpeace, a été rédacteur en chef du célèbre magazine The Ecologist, a écrit pour The Guardian, et beaucoup d’autres médias prestigieux, a co-fondé la campagne « Free West Papua », a œuvré au sein du groupe EarthAction, et bien d’autres choses encore. Il y a quelques années, il a décidé de quitter le milieu de l’écologie, de raccrocher les gants. Pour expliquer sa décision, il a publié un livre, une collection d’essais intitulée Confessions of a Recovering Environmentalist (Confessions d’un écologiste en convalescence), dont voici un petit extrait, rapidement traduit (le livre ne l'a pas encore été) :
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Le mouvement écologique doit revenir à ses sources (par Bernard Charbonneau)

Bien des mouvements d'opposition et même des révolutions sont ambigus. Autant ils détruisent une société, autant ils régénèrent le gouvernement, l'économie, la morale, l'armée et la police. L'histoire de l'URSS en est un bon exemple. Elle a réussi un renforcement de l'État et de la société russes que le régime tsariste était impuissant à réaliser. Le mouvement d'opposition à la société industrielle occidentale que l'on qualifie de « mouvement écologique » n'échappe pas à cette ambiguïté, surtout en France où il s'est manifesté tardivement à la suite des USA.
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Les fondations philanthrocapitalistes et l’écologisme corporatiste (par Nicolas Casaux)

Les deux exemples, ci-après, des financements de l'ONG de Jane Goodall (Jane Goodall Institute) et de l’ONG 350(.org), sont assez représentatifs de la manière dont fonctionne l'écologisme grand public. Les personnalités et les organisations de premier plan de l'écologisme, celles dont les médias parlent souvent, sont rarement révolutionnaires, pour ne pas dire jamais. [...]