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Comment la non-violence protège l’État : une autocritique (par Peter Gelderloos)
Je veux saisir l’occasion de ce nouveau livre pour répondre à quelques critiques adressées au livre précédent. Premièrement, les critiques externes. Certains commentateurs n’étaient intéressés que par la diffamation du livre. [...]
6 septembre 2019
Agriculture, villes, gouvernements : à propos du « monde jusqu’à hier » de Jared Diamond (par James C. Scott)
On peut raisonnablement estimer qu’une culture est dans le pétrin lorsque ses meilleurs intellectuels commencent à piller l’inventaire culturel de ses ancêtres et de ses subalternes contemporains afin de trouver des conseils sur l’art de vivre. Le malaise est d’autant plus remarquable lorsque la culture en question est la déclinaison américaine moderne du rationalisme des Lumières et du Progrès, qui n’est pas connue pour sa capacité à douter ni pour son manque de sang-froid. [...]
16 février 2019
Violence, non-violence : une réponse à La Décroissance (par Kevin Amara et Nicolas Casaux)
Au cours des derniers mois, le journal La Décroissance, par deux fois — dans leur numéro 151 de juillet-août 2018 et 154 de novembre 2018 — a entrepris de cracher sa bile mesquine sur l’organisation Deep Green Resistance et sur Peter Gelderloos, l’auteur du livre Comment la non-violence protège l’État que nous avons récemment traduit et publié aux éditions LIBRE. Plutôt que de proposer des critiques argumentées, ils se sont contentés de nous faire part de leurs sentiments, de leurs ressentis et de leur fondamentalisme irréfléchi. La calamité journalistique que constituait leur première critique à notre égard, celle de leur numéro d’été, ne nous paraissait pas valoir une réponse. Seulement, nos chers décroissants ayant réitéré dans leur numéro de novembre, et tout travail méritant salaire, un tel acharnement ne pouvait rester impayé. [...]
17 novembre 2018
Quelques remarques sur l’idéologie de la non-violence (par Jérémie Bonheure)
[...] Que le pouvoir dénonce la violence tout en exerçant la violence, au fond, c’est dans l’ordre des choses. En revanche, il est plus étonnant d'entendre cette dénonciation formulée par des formations politiques enfermées dans des tactiques à ce point inefficaces qu’elles sont sur la défensive et même en repli continu depuis 40 ou 50 ans. [...]
23 septembre 2018
La guerre et la construction de l’État en tant que crime organisé (par Charles Tilly)
Tandis qu'une intervention militaro-policière est en cours à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui a débuté aux alentours de 3h du matin ce lundi 9 avril 2018, il nous semble opportun de republier cette très bonne analyse du sociologue états-unien Charles Tilly, qui nous rappelle que l'État est une forme d'organisation sociale (ou antisociale, c'est selon) née de la violence et de la guerre, et qui utilise la violence et la guerre pour continuer à s'imposer — ce qui est tout aussi vrai des premières formes d'État que des États soi-disant "démocratiques" actuels. [...]
9 avril 2018
Martin Luther King, la non-violence et la « croyance en un monde juste » (par Nicolas Casaux)
Cette idée d’un monde juste, de tout temps, a permis aux classes dirigeantes de contrôler les populations : en effet, à partir du moment où l’on est persuadé que le bien va triompher, en attendant que cela arrive, on est à même de tolérer tout et n’importe quoi ; et plus notre situation empire, plus on se raccroche à cette croyance qui, paradoxalement, nous permet ainsi de supporter l’empirement de l’insupportable (Martin Luther King le formule très explicitement quand il parle d’une « foi profonde en l’avenir », qui « donne une raison supplémentaire d’accepter de souffrir »). [...]
1 décembre 2017
Je suis contre la violence (la journée type d’un‑e non-violent‑e)
Je suis contre la violence. Je suis contre la violence, et ce matin, après m’être levé‑e, et avoir…
22 juin 2016
L’idéologie de la non-violence en question (TIMULT)
Enfermer nos luttes dans des catégories ne me paraît pas très pertinent, que ce soit pour les critiquer à cause de leur violence supposée, ou pour en mépriser d’autres à cause de leur manque de radicalité supposée. Comme si la radicalité se mesurait au purisme angélique de la non-violence ou au nombre de vitrines brisées. Cet état d’esprit est plus proche du folklore romantique que de pratiques révolutionnaires. La propagande politico-médiatique tente de semer la confusion entre illégalité, radicalité des idées et "violence". Même si ça n’est pas toujours évident, il me semble important de ne pas entrer dans ce jeu, pour que la légalité ne devienne pas un cadre qui limite nos moyens d’actions.
12 février 2016
La violence quotidienne de la culture moderne (par Max Wilbert)
Notre société moderne, la civilisation industrielle, repose sur la violence. Cette violence passe largement inaperçue. Lorsqu'on la remarque, on la perçoit souvent comme une série d'incidents isolés plutôt que comme faisant partie intégrante de la culture dominante. [...]
17 décembre 2015