Ashton Challenor, les hommes paraphiles et la transidentité (par JL)

Nous vous pro­po­sons une tra­duc­tion d’un article ini­tia­le­ment paru le 13 novembre 2020 sur le site du réa­li­sa­teur et scé­na­riste irlan­dais Gra­ham Line­han. Ce texte est poten­tiel­le­ment ardu à lire pour celles et ceux qui ne connaissent pas le voca­bu­laire de la culture por­no moderne (et plus pré­ci­sé­ment de diverses sous-cultures por­nos), des dif­fé­rents milieux para­philes et des mul­tiples groupes qui reven­diquent des « iden­ti­tés de genre » par­ti­cu­liè­re­ment hautes en cou­leur. Mais ce qu’il expose est impor­tant. À la fois hor­rible et très impor­tant. Les hor­reurs qu’il expose ne sont pas si rares dans la nébu­leuse trans. Le fait que de tels hommes, avec de telles his­toires et de tels pen­chants, pos­sèdent une influence signi­fi­ca­tive dans d’importants par­tis poli­tiques et diverses orga­ni­sa­tions, devrait poser beau­coup de ques­tions. Mais la gauche (au Royaume-Uni, en France et ailleurs) pré­fère balayer ça sous le tapis, très cou­ra­geu­se­ment. Et tant pis pour les femmes et les enfants qui pâtissent de la réa­li­sa­tion juri­dique des reven­di­ca­tions absurdes et dan­ge­reuses (notam­ment pour les femmes, les filles et les enfants) de ces hommes.


Aimee (né Ash­ton) Chal­le­nor est un homme tran­si­den­ti­fié (un homme qui se dit femme, « femme trans ») de 23 ans qui tenait jusqu’à récem­ment une place impor­tante dans la poli­tique bri­tan­nique et au sein de Sto­ne­wall, un impor­tant groupe de lob­bying LGBTQIA+.

Si sa car­rière poli­tique a déjà fait l’objet d’articles, nous pen­sons qu’il est temps de faire la lumière sur cer­tains des aspects les plus obs­curs de son his­toire. Il est urgent de le faire depuis que ses asso­ciés et lui-même sont deve­nus modé­ra­teurs de dizaines de groupes sur Red­dit, dont cer­tains des­ti­nés aux jeunes.

CONTEXTE

En août 2018, le père d’Aimee, David Chal­le­nor, a été recon­nu cou­pable d’avoir tor­tu­ré et vio­lé une fillette de 10 ans dans le gre­nier de leur mai­son fami­liale de Coven­try. Des images d’exploitation sexuelle d’enfants, y com­pris des pho­to­gra­phies de Chal­le­nor et de sa vic­time, ont été trou­vées dans la mai­son, dans l’ordinateur et dans l’appareil pho­to de Challenor.

Il est appa­ru que Chal­le­nor senior avait com­mis ces crimes tout en étant dégui­sé en petite fille, revê­tu de robes de pou­pée et de couches. [Il s’agit de pédo­phi­lie dou­blée d’autopédophilie. Les hommes atteints de cette condi­tion para­phile et qui se ras­semblent dans des com­mu­nau­tés vir­tuelles se disent « adult baby dia­per lovers », hommes féti­chistes des couches, ou encore « syn­drome du bébé adulte ». Voir la pré­sen­ta­tion de Nico­las C. à ce sujet. (NdlT)]

David Chal­le­nor était l’agent élec­to­ral d’Aimee lorsque celui-ci s’est pré­sen­té comme can­di­dat du Par­ti vert de l’An­gle­terre et du pays de Galles pour la cir­cons­crip­tion de Coven­try South en 2017, et lors des élec­tions locales de 2018. Aimee l’a nom­mé après son arres­ta­tion pour les crimes qui lui valent aujourd’hui une peine de 22 ans de prison.

Ash­ton Chal­le­nor entou­ré d’autres membres du Par­ti vert britannique.

Il est connu que David Chal­le­nor uti­li­sait l’alias Baloo (le nom de l’ours dans le Livre de la jungle) et était for­te­ment impli­qué dans le Par­ti vert par l’intermédiaire d’Aimee.

Une enquête ulté­rieure a révé­lé que David Chal­le­nor avait posé un « risque majeur de pré­oc­cu­pa­tion en matière de pro­tec­tion » lorsqu’il tra­vaillait au sein du Par­ti Vert et qu’Aimee avait com­mis une « grave erreur de juge­ment » en tra­vaillant avec lui après avoir pris connais­sance des accusations.

Après avoir quit­té les Verts — et en les accu­sant de « trans­pho­bie » en cla­quant la porte — Aimee a rejoint les libé­raux-démo­crates où l’histoire s’est rapi­de­ment répé­tée. Les libé­raux-démo­crates ont lan­cé une enquête sur un nou­veau pro­blème de sus­pi­cions en matière de pro­tec­tion. Cette fois, l’alarme avait été tirée à pro­pos du fian­cé amé­ri­cain d’Aimee, Natha­niel Knight (désor­mais son mari), et de ses fan­tasmes sexuels avec des enfants.

(Tra­duc­tion des tweets) 1. J’ai répon­du à une fille soi-disant de 13 ans sur Quo­ra au sujet de la mas­tur­ba­tion. Je lui ai dit que la mas­tur­ba­tion était natu­relle et devrait être explo­rée sans inquié­tude et comme elle le sou­haite. Je n’ai pas pos­té de pho­to ni fait de des­crip­tion expli­cite. [La manière dont il met « elle » entre _ laisse entendre qu’il savait que « la fille de 13 ans » était un autre homme adulte. Il s’agit pro­ba­ble­ment de rôle play sexuel (« rôle-play Q » dans le jar­gon fran­co­phone) avec un autre féti­chiste. (NdlT)] 2. Mes favo­ris YT com­prennent en effet la chan­son de Voca­loid inti­tu­lé « Je peux quit­ter ma culotte » au sujet de filles ado­les­centes qui explorent les lignes sociales entre le pas­sage à l’âge adulte et l’enfance. [Quelle étrange for­mu­la­tion. Knight nous en dit plus ici sur son acti­visme pro-pédo­phile que sur le men­tal des ado­les­centes à la décou­verte d’elles-mêmes. (NdlT)] Comme de nom­breuses chan­sons de Voca­loid, c’est une chan­son de pop entraî­nante. 2b. Et les paroles ont une signi­fi­ca­tion plus pro­fonde que ce que le titre sug­gè­re­rait à pre­mière vue. [Il y met lui-même une signi­fi­ca­tion « plus pro­fonde » rap­por­tant les paroles à ses fan­tasmes d’adulte auto­pé­do­phile. (NdlT)] 3. Oui, j’ai écrit des cochon­ne­ries, j’ai écrit du rôle-play met­tant en scène des per­son­nages mineurs. J’ai fait des rôle-play écrits met­tant en scène de l’inceste. J’ai écrit des scé­na­rios qui mettent en scène des trucs qui seraient éthi­que­ment mal­sains voire mau­vais dans le monde réel. J’écris aus­si des scé­na­rios de Q impli­quant des adultes.
Bien que son compte Twit­ter ne soit plus acces­sible au public, les cap­tures d’écran res­tent et le fil de dis­cus­sion a été archi­vé.

Mais les asso­cia­tions inquié­tantes d’Aimee ne s’arrêtent pas là.

Voi­ci Peter « Katri­na » Swales, un homme tran­si­den­ti­fié [« femme trans »], déve­lop­peur free­lance et ami très proche des Knight-Challenors.

Sur les réseaux sociaux, les pseu­do­nymes de Swales sont @nekosuneAD et @nekosune. C’est aus­si le nom de son site web per­son­nel et l’identifiant qu’il uti­lise sur Keybase.io et GlobalGameJam.com. (Vous remar­que­rez que Swales uti­lise par­fois le nom de famille Knight — nous y revien­drons plus tard).

[Pour info « neko » signi­fie chat en japo­nais, pour­tant son ava­tar fur­ry est un chien. C’est peut-être un tran­schat, un chien qui s’identifie en tant que chat. (NdlT)}
Swales est inves­ti dans diverses com­mu­nau­tés féti­chistes sexuelles. Il fait par­tie des « ama­teurs de couches pour bébés adultes » (ce qui se passe de com­men­taire), des « fur­ries » (quelqu’un qui est sexuel­le­ment exci­té par les jeux de rôle sexuel en tant qu’animaux anthro­po­morphes ou de des­sins ani­més) et des « baby­furs » (une branche du fan­dom fur­ry dans laquelle les par­ti­ci­pants jouent le rôle de per­son­nages infan­ti­li­sés). [Donc, on a du pédo, de l’autopédo, du zoo, de l’auto-zoo et au bout du compte de l’auto-pédo-zoophilie. C’est riche. (NdlT)]

L’image ci-des­sus s’appelle « Sis­sy Kit­ten ». Il s’agit d’une des pho­tos pos­tées sur un pro­fil por­tant le nom d’utilisateur « Neko­sune », sans doute Swales, sur un site web féti­chiste fur­ry. C’est une des nom­breuses images d’animaux repré­sen­tés façon « por­no sis­sy » qui figurent sur ce pro­fil. Ce point est impor­tant, parce que le « por­no sis­sy » est une caté­go­rie spé­ci­fique de la culture por­no­gra­phique dans laquelle les hommes obtiennent leur satis­fac­tion sexuelle en étant humi­liés et dégra­dés en jouant le rôle d’un per­son­nage de sexe fémi­nin sou­mis, très sou­vent en jouant le rôle de petites filles ou de jeunes ado­les­centes. [La « fémi­ni­sa­tion for­cée » est une variante du por­no sis­sy, tout l’intérêt sexuel pour ces hommes consis­tant en leur « trans­for­ma­tion » en femme. L’homme com­mence à jouer « en tant qu’homme » et est pro­gres­si­ve­ment humi­lié et sou­mis en étant « trans­for­mé » en femme. NdlT] 

Swales est le modé­ra­teur de plus de 80 com­mu­nau­tés Red­dit. La plu­part sont des groupes LGBT et quan­ti­té de ces forums (par exemple r/lgbt_KidsZone et r/transgenderteens) sont des­ti­nés aux enfants et/ou aux jeunes ado­les­cents et adolescentes.

Une liste des com­mu­nau­tés inter­net où Swales est modérateur.

Cer­tains des sites modé­rés par Swales (par exemple r/hypnocaptions et r/TransBodies) com­portent de la nudi­té et des conte­nus sexuel­le­ment expli­cites ; plu­sieurs (par exemple r/pokegirls/) contiennent des images pédophiles.

Des élé­ments indiquent que Swales entre­te­nait (et entre­tient pro­ba­ble­ment encore) une rela­tion intime avec Aimee Chal­le­nor et Natha­niel Knight. Swales se fait sou­vent appe­ler Knight en ligne. Voi­ci son pro­fil Lin­ke­dIn, par exemple.

Knight est désor­mais le nom d’époux d’Aimee Chal­le­nor. En 2017, Aimee Chal­le­nor a décla­ré sur les réseaux sociaux aller à Aber­deen pour « rendre visite à sa famille ». D’après sa réponse à son propre tweet, la « famille » en ques­tion com­pre­nait mani­fes­te­ment Swales.

L’autre per­sonne men­tion­née dans la réponse de Swales est @feefers, alias « Fio­na » Brown, un autre homme tran­si­den­ti­fié féti­chiste des furry/babyfur/couches pour bébés adultes [c’est-à-dire auto­pé­do­zoo­phile, NdlT] qui, comme Swales, vit à Aber­deen. (Brown se fait aus­si appe­ler Fio­na­cat et Fio­na Love­craft).

Il ne fait guère de doute que Ashton/Aimee Chal­le­nor est actif sur les forums de féti­chistes sexuels depuis le début de son ado­les­cence. Chal­le­nor était presque cer­tai­ne­ment @MuckyMeerkat sur Fur Affi­ni­ty, et uti­li­sait le compte Twit­ter cor­res­pon­dant, aujourd’hui supprimé.

Âge : 2, 6, 16, 21 [per­son­nage âge-fluide, tran­sâge] Aime : MLP, FiM [Mon Petit Poney, l’Amitié est magique, etc., des ani­més cen­sés être pour les enfants, mais sou­vent scé­na­ri­sés par des pédos incul­pés. Mucky signi­fie « mer­deux », « cras­seux ». (NdlT)], le colo­riage, les ordi­na­teurs, lire, jouer dans le bac à sable. Porte des couches à tout âge. Lorsque plus vieux, il est équi­pé d’un ordi­na­teur por­table, quand il est petit, il a sa peluche poney arc-en-ciel et par­fois une sucette.
Le compte contient des réfé­rences à Coven­try, la ville natale de Chal­le­nor, et à un alias très évident, « Challenora ».

Cepen­dant, le conte­nu du compte TT n’est pas seule­ment rem­pli de par­tie de Laser­quest et de râlages contre les tra­vaux de la route.

« J’ai un caca de chien dans ma couche comme puni­tion pour avoir men­ti à mon maître ».
« Prêt pour la relaxation. »

Remar­quez les dates sur les tweets ; Ash­ton / Aimee Chal­le­nor n’avait que 14 ans lorsqu’il a pos­té ces tweets.

En 2014, il semble qu’Aimee ait aban­don­né Mucky Meer­kat et soit deve­nu Trou­ble­pup Love­craft, exi­geant main­te­nant que l’on emploie des pro­noms fémi­nins le concer­nant. (Peut-être a‑t-il choi­si « Love­craft » d’après l’un des per­son­nages de Fio­na « Fee­fer » Brown).

Et voi­ci « Fio­na » Brown (alias Fee­fers) décri­vant Chal­le­nor comme le « chiot le plus coquin » qu’il ait jamais ren­con­tré. C’était en mai 2015, alors qu’Aimee « Trou­ble­pup » n’avait que seize ans. Com­bien de temps cette rela­tion a‑t-elle duré ?

Drake : @Feefers qui est le chiot le plus coquin et le meilleur maître (care­ta­ker) que tu aies ren­con­tré ? // Feef : @Drake le chiot le plus coquin que j’ai ren­con­tré, hmmm, pro­ba­ble­ment raelb­ny ou aimee « trou­ble­pup », elle est vrai­ment vilaine. [Regar­dez les ava­tars. Des trucs tout mignons alors que les hommes der­rière l’écran sont des Jab­ba humains (NdlT)]
Ces cap­tures d’écran démontrent qu’Aimee Chal­le­nor avait un per­son­nage fur­ry sur Twit­ter. Et qu’il a clai­re­ment pas­sé du temps à Aber­deen avec Brown et Swales, dont l’un est décrit comme sa « maman », en 2016.

Un autre des per­son­nages en ligne de Fio­na Brown est « Runt ». Voi­ci sa page de pro­fil sur le site féti­chiste Fur Affi­ni­ty. Même si son pro­fil n’a été mis à jour qu’hier, le fait qu’il affiche son âge de 41 ans montre qu’il est au moins âgé de 17 ans de plus qu’Aimee Challenor.

[Il pré­sente ici les tarifs pour ses com­mis­sions d’avatars, de des­sins par­ti­cu­liers ou de scé­na­rios pédo­zoo etc. (NdlT)]
Les sec­tions « Gale­rie » et « Favo­ris » de son pro­fil témoignent de ses pen­chants par­ti­cu­liers : beau­coup de per­son­nages et d’images de fur­ries en couches et infantilisés.

Dans ce billet de blog datant d’il y a cinq ans, « Runt » (c’est-à-dire « Fio­na » Brown) décrit com­ment lui et Neko­sune (c’est-à-dire Peter « Katri­na » Swales) ont pas­sé du temps chez Aimee Chal­le­nor, dans son appar­te­ment de Coven­try. Il y a plu­sieurs réfé­rences à des « câlins avec Aimee » pen­dant leur séjour. À l’époque, Aimee Chal­le­nor avait dix-huit ans, tan­dis que Brown et Swales avaient la trentaine.

[Que ce soit clair, s’il y a déjà un pro­blème à ce que des hommes adultes féti­chistes enrôlent un jeune féti­chiste vul­né­rable ayant été témoin de crimes sexuels indi­cibles com­mis par son père sur une fillette, et qui pré­sente donc de graves psy­cho­trau­ma­tismes, le gros pro­blème est ici que ces hommes para­philes militent acti­ve­ment pour dépa­tho­lo­gi­ser leur mala­die men­tale et en faire une « iden­ti­té », et qu’ils doivent pour cela chan­ger le sens des mots « femme » et « enfants » afin d’infiltrer l’idéologie « queer » — qui détruit le sens des mots et des caté­go­ries de pro­tec­tions légales — dans la poli­tique. C’est à cause de malades men­taux de leur genre que les femmes sont vio­lées par des délin­quants et des cri­mi­nels sexuels mas­cu­lins intacts dans les pri­sons. Pour rap­pel, héber­ger des pri­son­niers hommes et femmes dans les mêmes espaces est consi­dé­ré comme un crime de guerre dans les accords inter­na­tio­naux ; les espaces sexos­pé­ci­fiques dédiés aux femmes fai­saient par­tie inté­grante du droit et des lois natio­nales des pays tant que le mot « sexe » conser­vait son sens. Le sexe (fémi­nin) était jusqu’alors une caté­go­rie pro­té­gée. Le sexe est tou­jours une caté­go­rie pro­té­gée — et en même temps ne l’est plus, dans une situa­tion consti­tu­tion­nelle de « Schrö­din­ger ». Les fémi­nistes se battent pour sau­ve­gar­der le sens juri­dique du sexe, en train d’être miné et rem­pla­cé par l’« iden­ti­té de genre », sous les assauts du lob­byisme finan­cier de groupes d’homme para­philes (prin­ci­pa­le­ment auto­gy­né­philes) et celui de leurs pions poli­tiques para­philes tels qu’Aimee. (NdlT)]

Voi­ci Aimee Chal­le­nor qui dis­cute de son unique pho­to de pro­fil Reddit.

[Il pro­cède ensuite à lis­ter les forums Red­dit dont il est modé­ra­teur. (NdlT)]
On peut donc sup­po­ser que c’est son pseu­do Reddit.

Et il est tout aus­si sûr de sup­po­ser que ce post Red­dit est de lui, détaillant sa rela­tion poly­amou­reuse avec un de ses par­te­naires aux États-Unis et l’autre en Écosse.

« Com­ment faire ma demande en mariage ? Poly­amou­reux — en rela­tion longue dis­tance [20 ans femme/30 ans femme/30 ans homme] [Tous trois sont des hommes, deux, dont Aimee, se disent femmes. Il raconte sa vie et demande des sug­ges­tions pour faire une « poly » demande en mariage aux deux autres. (NdlT)]
Le mari de Chal­le­nor, Natha­niel Knight, est éga­le­ment inves­ti dans divers sites de féti­chisme sexuel. Étant don­né qu’il s’agit de son iden­ti­fiant Twit­ter et de son nom d’utilisateur sur Keybase.io, il est évident que Knight est l’utilisateur Kha­ron Alpua sur un site dédié au « por­no hyp­no ». [Même prin­cipe que le sis­sy hyp­no. (NdlT)]

Ceci semble être le pro­fil de Natha­niel Knight sur un autre site féti­chiste. Il énu­mère ses acti­vi­tés « pré­fé­rées » : ana­to­mie ani­male, fem­boys, nudi­té for­cée, port for­cé de vête­ments, trans­for­ma­tion de genre et hypnotisme/contrôle men­tal, entre autres. Et dans sa colonne « oui », on trouve « entraî­ne­ment anal », « vir­gi­ni­té anale », « ani­maux » et « baby-sitter ».

Donc, pour résumer.

Ash­ton / Aimee Chal­le­nor a gran­di dans une mai­son dans laquelle son père a vio­lé et tor­tu­ré une fillette de 10 ans en por­tant une robe à frou­frous, une couche-culotte et en se fai­sant appe­ler Lucy.

Dès son plus jeune âge, Aimee a eu des rela­tions intimes avec au moins trois hommes beau­coup plus âgés, dont deux reven­diquent des iden­ti­tés de femme, et qui font tous par­tie des milieux féti­chistes fur­ry, baby fur­ry, bébés adultes et ama­teurs de couches, qui semblent tous avoir un inté­rêt pro­fon­dé­ment déran­geant pour la pré­pu­bes­cence [et le stade infan­tile (NdlT)] et dont l’un, le mari d’Aimee, a ouver­te­ment expri­mé ses fan­tasmes sexuels impli­quant des enfants.

Natha­niel Knight, Katri­na Swales et Ashton/Aimee Challenor

Si nous pou­vons recon­naître qu’Aimee Chal­le­nor est une vic­time tra­gique dans cette affaire, nous devons nous sou­ve­nir des posi­tions de pou­voir et d’influence qu’il a occu­pées, et avec quelle rapi­di­té et faci­li­té avec les­quelles il les a atteintes.

Il était le res­pon­sable des ques­tions LGBTQI et de l’égalité du Par­ti vert, il s’est pré­sen­té au par­le­ment et, lors des élec­tions locales, a même été en lice pour deve­nir le chef adjoint du par­ti.

Il a mené une cam­pagne véhé­mente pour que le Par­ti vert adopte la poli­tique d’auto-déclaration de l’identité de genre en écra­sant toute voix dissidente.

En 2017, Aimee et son père ont obte­nu une injonc­tion judi­ciaire pri­vée contre un autre membre du Par­ti vert, Andy Hea­ley, pour l’empêcher de s’exprimer contre la poli­tique d’auto-déclaration de l’identité de genre lors de la confé­rence du Par­ti vert.

Aimee a ensuite essayé d’engager des pour­suites pénales contre Hea­ley pour « dis­cours de haine » (c’est-à-dire pour « mégen­rage », le fait de dési­gner cor­rec­te­ment Aimee comme un homme), que la police a fina­le­ment reje­tées. Aimee a atta­qué la police et le CPS pour leur inac­tion et a même eu l’occasion de se plaindre auprès d’une com­mis­sion parlementaire.

Andy Hea­ley attend tou­jours la levée de sa sus­pen­sion des Verts et n’a reçu aucune excuse de la part de ceux qui l’ont trai­té de réac pour avoir sou­le­vé les pro­blèmes du pro­jet de loi. Ame­lia Womack, la lea­der adjointe, Claire Phipps et Rachel Col­lin­son devraient faire leur exa­men de conscience.

Non seule­ment Chal­le­nor a eu une influence consi­dé­rable sur un par­ti poli­tique majeur, mais il appa­rais­sait sou­vent dans la presse et béné­fi­ciait d’une pla­te­forme média­tique régu­lière. En outre, même après les révé­la­tions [pédo­cri­mi­nelles] sur son père et sur son futur mari, Chal­le­nor a fait par­tie du conseil consul­ta­tif trans de Sto­ne­wall jusqu’en juillet 2019. Il conseillait l’organisation cari­ta­tive qui pro­pose des for­ma­tions aux écoles, aux orga­nismes publics et à d’innombrables entre­prises.

Alors que des femmes comme Helen Watts per­daient leur poste pour avoir sou­le­vé des inquié­tudes au sujet des conseils pro­di­gués par Sto­ne­wall, ce jeune gar­çon pro­fon­dé­ment déran­gé, qui a accé­dé à des postes de pou­voir et d’influence — avec son père pédo­cri­mi­nel à ses trousses et ses petits amis plus âgés auto­pé­do­fur­ry-phile ama­teurs de couches-culottes en arrière-plan — s’est féro­ce­ment bat­tu pour le droit des hommes à s’identifier comme ils le sou­haitent et à enfreindre les prin­cipes fon­da­men­taux des pro­tec­tions légales [des femmes et des enfants (NdlT)].

Et per­sonne ne s’est jamais deman­dé pourquoi ?

JL

Tra­duc­tion : Audrey A.

Print Friendly, PDF & Email
Total
3
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles connexes
Lire

Un exemple d’espoir mensonger et de propagande médiatique : « La plus belle ville du monde » sur M6

Le 1er janvier 2016, un reportage qui fit grand bruit était diffusé sur la chaîne M6. Nous n'avons pas pour habitude de critiquer le contenu proposé par les différentes chaînes de télévision, puisque, par définition, rien de bon n'est à attendre de cette outil de propagande de masse, mais étant donné la teneur de ce reportage et son succès, nous nous sommes dits que cela ferait un bon exemple.