John PilÂger est un jourÂnaÂliste de natioÂnaÂliÂté AusÂtraÂlienne, né à SydÂney le 9 Octobre 1939, parÂti vivre au Royaume-Uni depuis 1962. Il est aujourd’hui basé à Londres et traÂvaille comme corÂresÂponÂdant pour nombre de jourÂnaux, comme The GuarÂdian ou le New StaÂtesÂman.
Il a reçu deux fois le prix de meilleur jourÂnaÂliste de l’année au Royaume-Uni (Britain’s JourÂnaÂlist of the Year Award). Ses docuÂmenÂtaires, difÂfuÂsés dans le monde entier, ont reçu de mulÂtiples récomÂpenses au Royaume-Uni et dans d’autres pays.
John PilÂger est membre, à l’instar de VanÂdaÂna ShiÂva et de Noam ChomÂsky, de l’IOPS (InterÂnaÂtioÂnal OrgaÂniÂzaÂtion for a ParÂtiÂciÂpaÂtoÂry SocieÂty), une orgaÂniÂsaÂtion interÂnaÂtioÂnale et non-gouÂverÂneÂmenÂtale créée (mais encore en phase de créaÂtion) dans le but de souÂteÂnir l’activisme en faveur d’un monde meilleur, prôÂnant des valeurs ou des prinÂcipes comme l’auto-gestion, l’équité et la jusÂtice, la soliÂdaÂriÂté, l’anarchie et l’écologie.
Dans ce docuÂmenÂtaire John PilÂger anaÂlyse le sysÂtème écoÂnoÂmique domiÂnant et le fosÂsé qui se creuse entre les plus riches et les plus pauvres. Le docuÂmenÂtaire s’intéresse parÂtiÂcuÂlièÂreÂment aux insÂtiÂtuÂtions qui dominent l’économie monÂdiale, comme la Banque MonÂdiale, le Fonds MonéÂtaire InterÂnaÂtioÂnal ou encore l’Organisation MonÂdiale du ComÂmerce, et aux milÂlions de gens qui, sous leurs autoÂriÂtés et leur règleÂments, se retrouvent au chôÂmage et à la rue.
John PilÂger voit le sysÂtème écoÂnoÂmique actuel comme un empire en extenÂsion, et à la tête de cet empire des insÂtiÂtuÂtions interÂnaÂtioÂnales et des mulÂtiÂnaÂtioÂnales bien souÂvent diriÂgées par des occiÂdenÂtaux issus de pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, et d’autres nations d’Europe de l’Ouest.
Pour anaÂlyÂser les vériÂtables conséÂquences de la monÂdiaÂliÂsaÂtion, John PilÂger se rend en IndoÂnéÂsie – pays que la banque monÂdiale quaÂliÂfiait de modèle jusqu’à l’effondrement de son écoÂnoÂmie en 1998 – ou des marques de renomÂmée interÂnaÂtioÂnale comme Nike, Gap, AdiÂdas ou ReeÂbok font proÂduire dans des usines et par une main d’œuvre sous-payée des proÂduits qu’ils venÂdront 250 fois plus cher qu’ils ne payent un employé à le faire.
Il y rapÂpelle ausÂsi l’histoire trop souÂvent occulÂtée du masÂsacre d’un milÂlion de membres du parÂti comÂmuÂniste en 1965 en IndoÂnéÂsie, ordonÂné par le dicÂtaÂteur généÂral SuharÂto, qui fut souÂteÂnu par nombre d’hommes d’affaires et de poliÂtiÂciens occiÂdenÂtaux. Un rapÂport de la CIA datant de 1968 affirme que ce masÂsacre est « l’un des plus traÂgiques du XX° siècle, mais ausÂsi l’un des plus ignoÂrés ».
John PilÂger y aborde donc les deux thèmes qui lui tiennent à cÅ“ur : l’impérialisme et l’injustice qu’entraine la pauÂvreÂté. Ce docuÂmenÂtaire proÂpose une anaÂlyse paralÂlèle entre une monÂdiaÂliÂsaÂtion moderne et un vieil impéÂriaÂlisme.
« Ma vision du monde s’est forÂgée avec les années, à force d’observer le foncÂtionÂneÂment de l’impérialisme et la diviÂsion du monde entre des riches, qui s’enrichissent sur le dos des autres, les pauvres, qui s’appauvrissent. Cette diviÂsion n’a pas chanÂgé en 500 ans, mais une nouÂvelle techÂnique perÂverse est venue renÂforÂcer cela et assure la concenÂtraÂtion des resÂsources du monde entier en un nombre de mains touÂjours plus petit. Ce qui change aujourd’hui c’est l’avènement d’un mouÂveÂment gloÂbal qui comÂprend cette superÂcheÂrie et qui prend de l’ampleur, surÂtout parÂmi les jeunes, qui sont pour la pluÂpart mieux éduÂquée sur la nature polyÂmorphe du capiÂtaÂlisme, que dans les années 60. De plus, l’intensité de la proÂpaÂgande offiÂcielle étant un indiÂcaÂteur, ainÂsi que la panique insÂtiÂtuÂtionÂnelle, le nouÂveau mouÂveÂment est alors déjà en train de triomÂpher. »
John PilÂger
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[…] taxes. Et l’ordre néoÂliÂbéÂral, malÂgré sa proÂmesse de construire et de répandre la démoÂcraÂtie, a évisÂcéÂré les sysÂtèmes démoÂcraÂtiques, les transÂforÂmant en LéviaÂthans […]
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[…] : Le ParÂtage, le 24 juillet […]