En 1974, le philosophe André Gorz publiait un texte intitulé « Leur écologie et la nôtre[1] », dans lequel il dénonçait la récupération de l’écologie par l’industrie, les groupes financiers — en un mot, le capitalisme.
Voici ce qu’il écrivait :
« Évoquer l’écologie, c’est comme parler du suffrage universel et du repos du dimanche : dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme. Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on vous accorde ce qu’on vous refusait hier et, fondamentalement, rien ne change.
La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse. Alors mieux vaut, dès à présent, ne pas jouer à cache-cache : la lutte écologique n’est pas une fin en soi, c’est une étape. Elle peut créer des difficultés au capitalisme et l’obliger à changer ; mais quand, après avoir longtemps résisté par la force et la ruse, il cédera finalement parce que l’impasse écologique sera devenue inéluctable, il intégrera cette contrainte comme il a intégré toutes les autres.
C’est pourquoi il faut d’emblée poser la question franchement : que voulons-nous ? »
43 ans plus tard, tout indique que l’intégration de cette contrainte (du moins, en apparence) est effective, et que, fondamentalement, rien n’a changé. Au contraire, au cours de ces 40 dernières années, la civilisation industrielle a exterminé 52% des animaux sauvages[2], la moitié des animaux marins[3], et 90% des gros poissons[4] ; elle a aussi déversé des millions de tonnes de plastique dans les océans, des millions de tonnes de produits chimiques toxiques dans les sols, et dans l’atmosphère ; et ainsi de suite.

Cependant, paradoxalement, plus la situation empire et plus la majorité de ceux qui se veulent écologistes se persuadent que la gamme des « solutions » écologiques (ou écologiques™) mises en avant dans les médias grand public, qui s’inscrivent dans le cadre de la civilisation industrielle, de ses lois, de son organisation de la vie, des habitudes qu’elle impose, etc., constituent de véritables avancées en direction d’une société plus respectueuse de la nature.
En réalité, l’immense majorité de ces soi-disant « solutions » participe uniquement du maintien de la civilisation industrielle, et donc de la dégradation croissante du monde naturel.
Voyons donc.
Les productions d’énergies à partir de combustibles fossiles et de nucléaire sont des calamités notoires. C’est une évidence.
Cependant, le développement des technologies de production d’énergie dite « renouvelable » est également une catastrophe écologique[5], qui se double de catastrophes en cascade liées à l’utilisation de l’énergie produite[6]. Les énergies dites « vertes » servent à alimenter les mêmes appareils électriques, électroniques, informatiques, et électroménagers (futurs e‑déchets dont la production est elle-même anti-écologique), les mêmes infrastructures de fabrication (usines, ateliers, etc.), que les autres types de production énergétique.

Mais l’insoutenabilité de la civilisation industrielle est plus fondamentale encore.
La production de masse et la distribution de masse sont anti-écologiques (insoutenables) par définition — de même que toute économie mondialisée. Que les articles produits et distribués soient « verts », « écos », « bios », ou pas. Les bananes, le cacao, le lait de coco, l’huile de coco, le sucre de canne bios et équitables, etc., importés de l’autre bout du monde, demeurent une hérésie anti-écologique (et bien souvent, un désastre social). D’où pensez-vous que proviennent les matériaux qui composent les panneaux solaires si écolos, les éoliennes, les voitures électriques ? Pensez-vous que les extractions minières dont ils sont issus pourraient, elles aussi, être bios et équitables, et non pas les désastres écologiques que l’on sait ?
Considérez n’importe quel objet produit en masse, une fourchette, un tabouret, une chaise, un ordinateur, un panneau solaire, un téléphone, une pelle, une brosse à dent, peu importe, le bilan écologique de sa production sera négatif — sans parler du coût social de sa fabrication, qui repose sur l’exploitation salariale d’autres êtres humains. Même chose pour tous les produits étiquetés équitables, écos, ou bios. Les seuls produits qui peuvent potentiellement présenter un bilan écologique véritablement positif sont les quelques denrées alimentaires vendues par votre cultivateur ou éleveur local, sous réserve qu’il pratique une agriculture (ou un élevage) naturelle et régénérative (naturel et régénératif), et que vous êtes allé chercher à pied, ou à vélo ; ou les articles vendus par X artisan local, qui ne travaille qu’avec des matériaux locaux, renouvelables et biosourcés, issus de biotopes en bonne santé, dont il respecte les équilibres. Vous comprenez probablement que cela ne constitue pas la majeure partie des marchandises vendues au sein de l’économie mondialisée. Bien au contraire.
Mais l’insoutenabilité de la civilisation industrielle est plus fondamentale encore.
Les infrastructures et les réseaux de transport qu’elle a développés — routes (terrestres et maritimes), couloirs aériens, voies ferrées — ne sont pas soutenables. Un tiers de la consommation de ressources de l’UE correspond au secteur de la construction[7] (logements et infrastructures). Leur seule maintenance consomme trop de ressources, ce qui signifie qu’elle nécessite trop de destructions du monde naturel.
Mais il y a plus : ces réseaux de transport (terrestres, principalement) sont établis et étendus de telle manière qu’ils fragmentent massivement les écosystèmes du monde, ce qui nuit à leur santé. En d’autres termes, nos routes et nos voies ferrées fractionnent le monde naturel bien au-delà de ce que ses biomes et ses biotopes sont en mesure de supporter, ce qui précipite leur anéantissement ainsi que celui des espèces qu’ils abritent. Ce problème est étudié et amplement documenté[8]. Cela fait des années que de nombreux chercheurs tentent de nous avertir. Cette situation n’est pas viable (ni durable, ni soutenable).

La première cause de la sixième extinction extermination de masse des espèces, en cours, est la destruction de leurs habitats, déchiquetés, rongés et rognés par l’expansion de la civilisation industrielle, par son artificialisation et sa bétonisation des terres (l’étalement urbain), par ses infrastructures de transport, par son agriculture extensive et hautement destructrice, etc.
Pensez‑y : de quoi sont faites les villes modernes si ce n’est de fragments de montagnes et de collines, et de fractions de sols et de fonds marins (carrières et mines), qui leur ont été respectivement arrachés, détruisant ainsi des biotopes autrefois riches de vie et en bonne santé ? Depuis l’avènement de la civilisation, la construction des villes a toujours été synonyme de destructions environnementales massives.
Ainsi que le formule l’entreprise britannique privée de construction Willmott Dixon dans un dossier[9] sur les impacts de la construction (routes, bâtiments, etc.) : « Près de la moitié des ressources non-renouvelables que l’humanité consomme est utilisée par l’industrie de la construction, ce qui en fait l’une des moins soutenables au monde. […] Aujourd’hui, nous évoluons quotidiennement dans et sur toutes sortes de constructions : nous vivons dans des maisons, nous voyageons sur des routes, nous travaillons et socialisons dans des bâtiments de toutes sortes. La civilisation humaine contemporaine dépend des bâtiments et de ce qu’ils contiennent pour la continuation de son existence, et pourtant notre planète ne peut soutenir le niveau de consommation de ressources que cela engendre. »
Et pourtant, le réseau routier mondial, si l’on en croit les prévisions officielles, n’en est qu’à ses balbutiements (« D’ici 2050 la longueur des routes bétonnées du monde aura augmenté de 40 à 65 millions de kilomètres »). En parallèle, au cours des quatre prochaines décennies, la surface des zones urbaines du monde devrait tripler[10].
Mais l’insoutenabilité de la civilisation mondialisée est plus fondamentale encore.
Pour l’exposer, je me permets de citer longuement l’excellent article « La mondialisation et les ravages de la nouvelle Pangée », de l’auteur canadien Ray Grigg :
« La mondialisation est, en effet, un retour à la Pangée. En un clin d’œil géologique, toutes les barrières qui séparaient autrefois les continents en entités écologiques distinctes ont été démantelées par le mouvement international des biens, des espèces et des gens. Les rats de Norvège ont atteint la plupart des ports maritimes du monde, traumatisant chaque unité écologique sur leurs passages — des efforts de remédiations ont parfois endigué le traumatisme en introduisant d’autres espèces censées être les prédatrices de ces rats. Des immigrants excentriques ont importé des lapins en Australie et des étourneaux en Amérique du Nord, ces deux espèces ont infligé des dommages dévastateurs à ces continents respectifs.
Assurément, la mondialisation est une sorte de court-circuit écologique qui détraque considérablement les communautés naturelles. Plus de 250 espèces marines étrangères habitent maintenant la baie de San Francisco, transportées là dans les eaux de ballast déchargées par les cargos du monde entier. Le même processus a amené environ 300 plantes et animaux exotiques dans les Grands Lacs. La carpe asiatique qui menace aujourd’hui la diversité tout entière du Missouri et du Mississippi provient d’une poignée de poissons qui se sont échappés de mares alentour durant une inondation — ces poissons voraces menacent maintenant d’atteindre les Grands Lacs, ce qui étendrait encore la sphère de la catastrophe écologique qu’ils représentent. Le saumon de l’Atlantique, qui appartient à l’océan Atlantique, a été délibérément importé dans le Pacifique pour des raisons commerciales, induisant des impacts complexes qui pourraient endommager l’ensemble d’un biotope marin.
La mondialisation a essentiellement supprimé les barrières spatio-temporelles qui protégeaient autrefois les biotopes de la contamination et de toute perturbation. Les maladies, les champignons, les mammifères, les amphibiens, les oiseaux et les plantes sont tous essaimés n’importe comment sur toute la planète par les navires, les avions, les voitures, les bagages, les souvenirs, les chaussures, les corps et tout ce qui bouge. Les diverses conséquences en résultant sont des déplacements d’espèces, des explosions de populations et des extinctions.
Des biomes incapables de faire face au pétrole se retrouvent recouverts de pipelines internationaux, et le trafic international de navires pétroliers disperse ces hydrocarbures depuis les sites d’extractions vers les zones de demandes. Le SIDA, un meurtrier de masse mondiale, s’est échappé d’un village isolé d’Afrique en raison de mouvements de populations massifs à travers toute la planète. Une maladie obscure comme le virus du Nil occidental se propage en Amérique du Nord après y avoir été transportée par inadvertance à cause d’un moustique arrivé en avion à New York, en provenance de l’Europe du Sud. Des grippes mortelles sont éparpillées dans le monde entier par les marées de voyageurs internationaux.
Ce processus de mondialisation ravage aussi les différentes cultures humaines, à mesure que le voyage, la technologie et les médias propagent une pensée unique, et une unique interprétation du monde. Des modes de vie bien adaptés à des territoires écologiques spécifiques sont détruits par ce processus d’homogénéisation. Les langues, essentielles à la préservation et à la perpétuation des cultures, sont oblitérées à raison d’une par semaine. En outre, la mondialisation embrouille et affaiblit les politiques locales et nationales en raison de l’érosion démocratique qu’entrainent les accords commerciaux, en faisant diminuer l’autonomie individuelle et en volant aux populations résidentes leur droit à l’auto-détermination.
Aussi large que la Pangée ait pu être, elle était composée de vallées, de déserts, de montagnes et de rivières qui restreignaient le mouvement des espèces. Malheureusement, aucun obstacle n’est de taille pour contenir la marée des mouvements massifs de la Nouvelle Pangée qui balaient la planète. Les perturbations écologiques que cela crée sont sans précédent dans l’histoire de la Terre. »

Ce détraquement de tous les équilibres écologiques, lié à la mondialisation et à ses réseaux qui quadrillent la planète (routes terrestres, maritimes, voies ferrées, transport aérien), n’est pas viable. Il génère d’ores et déjà de nombreuses catastrophes au niveau de la santé des biomes, de l’agriculture, de la santé humaine, et ainsi de suite.
Bien que l’insoutenabilité de la civilisation industrielle ne se limite pas à ces quelques aspects, ils peuvent être considérés comme les principaux. Nous nous en contenterons.
La question est donc : en quoi la production d’une bière bio et équitable, d’ampoules basse consommation, de produits d’entretiens éco-, de voitures électriques[11], la construction de restaurants bios, les associations de citoyens qui « produisent eux-mêmes » leur énergie « renouvelable » à partir de barrages qui entravent l’écoulement des cours d’eau et ruinent leur santé, et ainsi de suite (et tout ce qui s’inscrit dans le cadre de la croissance verte, ou du développement durable, qui sont des expressions synonymes), participent-elles d’une amélioration du sort que la civilisation industrielle fait au monde naturel ? Font-elles diminuer le nombre de routes ? L’étalement urbain ? la consommation de produits industriels toutes catégories confondues (plastiques, électroniques, électriques, etc.) ? L’exploitation des ressources naturelles renouvelables et non-renouvelables ? Permettent-elles la reconstitution de biotopes prospères ? En quoi enrayent-elles la sixième extinction de masse des espèces ? Ou plutôt, en quoi toutes ces choses ne participent-elles pas des dynamiques destructrices mentionnées dans les paragraphes précédents ?
De toute évidence, elles en participent. C’est pourquoi l’ingénieur spécialiste de la finitude des ressources minières Philippe Bihouix écrit que :
« Avec la croissance ‘verte’, […] ce qui nous attend à court terme, c’est une accélération dévastatrice et mortifère de la ponction de ressources, de la consommation électrique, de la production de déchets ingérables, avec le déploiement généralisé des nanotechnologies, des big data, des objets connectés. Le saccage de la planète ne fait que commencer[12]. »
Effectivement.
Tandis que de prétendus écologistes se félicitent de ce qu’une « transition écologique » serait en cours — puisqu’il y a de plus en plus de panneaux solaires, d’éoliennes, de constructions HQE, de voitures électriques, de bioplastiques, d’éco-emballages, de produits « bios » en supermarché, etc., et que c’est là l’essentiel de ce qu’ils prennent pour de l’écologie —, le monde naturel continue d’être décimé : peu se soucient qu’il y ait de moins en moins de hérissons, de chauve-souris, de putois, de tortues, d’abeilles, d’insectes, d’oiseaux, de poissons, de reptiles, etc. Ceux-là ne fournissent ni électricité, ni 4G ni Wi-Fi : ils ne sont donc d’aucune utilité pour la « transition écologique » de la civilisation industrielle. CQFD.
L’auteur de L’homme sans argent, Mark Boyle, un décroissant britannique, le souligne à sa manière dans un article récemment publié sur le site du Guardian, et intitulé « L’écologisme se souciait de préserver le monde naturel — ce n’est plus le cas[13] » :
« La plupart d’entre nous sommes moins dérangés par l’idée de vivre dans un monde sans martre des pins, sans abeilles mellifères, sans loutres et sans loups qu’à l’idée de vivre dans un monde sans médias sociaux, sans cappuccinos, sans vols ‘low-cost’ et sans lave-vaisselle. Même l’écologisme, qui a un temps été motivé par l’amour du monde naturel, semble désormais plus concerné par la recherche de procédés un peu moins destructeurs qui permettraient à une civilisation surprivilégiée de continuer à surfer sur internet, à acheter des ordinateurs portables et des tapis de yoga, que par la défense de la vie sauvage. »
Étant donné le niveau d’insoutenabilité et de destructivité de la civilisation industrielle, étant donné qu’elle reste fonctionnellement et structurellement dépendante du principe de croissance (d’expansion), ces mesures qui permettent, au mieux, d’éviter une pratique très destructrice en lui en substituant une autre légèrement moins nuisible, relèvent de l’absurde. Elles ne constituent pas une solution, pas même un début, aux nombreux problèmes graves de notre temps.

Elles dépendent toutes d’un cadre industriel, d’infrastructures et de pratiques intrinsèquement anti-écologiques (réseaux de transport, extractions minières, au minimum) et s’inscrivent toutes dans la logique toxique de la société marchande. Elles garantissent la continuation (pire, l’aggravation) de l’écocide en cours, qui promet en retour un crash particulièrement douloureux en guise d’effondrement pour la majorité des êtres humains.
La bonne santé de la biosphère, dont nous dépendons en tant que mammifères, qui implique la préservation de la vie sauvage et des espèces vivantes et donc des espaces naturels[14], des biotopes et des biomes, est incompatible avec la croissance verte et tous ses produits « verts » — tout comme elle est incompatible avec une économie mondialisée et hautement technologique.
Aussi pénible qu’il soit de reconnaître la complexité de la situation, l’ampleur du cataclysme, la magnitude de ce qui est à rectifier afin que la civilisation industrielle cesse de détruire le monde naturel, cela n’en est pas moins crucial. Se complaire dans l’illusion est un luxe indécent.
Dans son livre Responsabilité et jugement, la philosophe allemande Hannah Arendt écrit :
« Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal. »
Pour plus de clarté, et pour situer cette remarque dans le domaine qui nous intéresse, je la reformulerais ainsi :
« Écologiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal. »
Ce qui nous amène à la raison d’être de ce courant de l’écologie qui cherche à s’attaquer à la racine du problème (quelle idée, n’est-ce pas), l’écologie dite « radicale » (appellation qui vise à la distinguer de l’écologie grand public, promue par les médias de masse capitalistes et les gouvernements, capitalistes, eux aussi, si tant est que ces deux organes de propagande soient différentiables). Raison d’être qui pourrait être ramenée à la question suivante : Pourrions-nous cesser de choisir le mal, et directement faire ce qui est bon — peu importe ce qu’en disent les lois artificielles et arbitraires de la société industrielle — pour le monde naturel, et toutes ses espèces vivantes ?
Nicolas Casaux
[1] https://www.monde-diplomatique.fr/2010/04/GORZ/19027 [2] INFOGRAPHIE. 52% des animaux sauvages ont disparu en 40 ans : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20140930.OBS0670/infographie-52-des-animaux-sauvages-ont-disparu-en-40-ans.html [3] Le nombre d’animaux marins divisé par deux en 40 ans : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/le-nombre-d-animaux-marins-divise-par-deux-en-40-ans_1716214.html [4] 90% des gros poissons ont disparu : http://www.liberation.fr/sciences/2003/05/15/90-des-gros-poissons-ont-disparu_433629 [5] L’étrange logique derrière la quête d’énergies « renouvelables » : https://medium.com/@niko7882/l%C3%A9trange-logique-derri%C3%A8re-la-qu%C3%AAte-d-%C3%A9nergies-renouvelables-3b3beb53d58b [6] Ce n’est pas seulement la production d’électricité qui pose problème, c’est son utilisation (et tout le reste) : https://medium.com/@niko7882/ce-nest-pas-tant-la-production-d-%C3%A9lectricit%C3%A9-qui-pose-probl%C3%A8me-c-est-son-utilisation-et-tout-45f472bfbe90 [7] Rapport des Amis de la Terre : https://www.foe.co.uk/sites/default/files/downloads/overconsumption.pdf [8] Le changement climatique n’est pas la principale menace pour les espèces vivantes (par Nicolas Casaux) : https://partage-le.com/2016/12/la-crise-ecologique-selon-les-medias-ou-lart-de-presenter-des-problemes-comme-des-solutions/ [9] Impacts of construction : http://www.willmottdixon.co.uk/asset/download/9462 [10] The curse of urban sprawl : how cities grow, and why this has to change :https://www.theguardian.com/cities/2016/jul/12/urban-sprawl-how-cities-grow-change-sustainability-urban-age [11] Reporterre sur France inter : l’auto électrique va-t-elle miner la planète ? : https://reporterre.net/Reporterre-sur-France-inter-l-auto-electrique-va-t-elle-miner-la-planete [12] Du mythe de la croissance verte à un monde post-croissance (par Philippe Bihouix) :https://partage-le.com/2017/09/du-mythe-de-la-croissance-verte-a-un-monde-post-croissance-par-philippe-bihouix/ [13] L’écologisme se souciait de préserver le monde naturel — ce n’est plus le cas (par Mark Boyle) :https://partage-le.com/2017/05/lecologisme-se-souciait-de-preserver-le-monde-naturel-ce-nest-plus-le-cas-par-mark-boyle/ [14] « Étant donné que sont en jeu à la fois la génétique et l’environnement, il est évident que pour sauvegarder les espèces, il faut et il suffit de sauvegarder les espaces. » – Zoos : Non à l’imposture ! (Par Jean-Claude Nouët) : https://partage-le.com/2017/09/zoos-non-a-limposture-par-jean-claude-nouet/
Bonsoir, merci pour cet article. J’y reconnais plusieurs réalités dures à accepter. Une simple question. Avez vous rencontré sur votre parcours des lieux en France ou des groupes de personnes reussissaient à partager ensemble des valeurs d’écologie radicale comme vous dites avec succès ? Après une expérience ces 5 dernières années au portugal qui s’est révélée intéressante mais ou l’individualisme n’a su être dépassé j’ai des doutes et seraient heureuse de découvrir un tel lieu.