« KILL THE TERF », soit « TUEZ LES TERF », sachant que TERF est un acronyme anglais pour « Trans Exclusionary Radical Feminist », ce qui signifie « féministe radicale excluant les trans ». De plus en plus d’individus, et notamment d’hommes, se promènent donc avec des t‑shirts ou des sweat-shirts appelant au meurtre des femmes qui refusent d’adhérer à la mythologie trans, qui persistent à défendre des vérités, des réalités matérielles, biologiques et sémantiques élémentaires — par exemple le fait que le terme « femme » désigne un être humain adulte de sexe féminin ; ou le fait que la sexuation humaine soit immuable.
Autrement dit, l’appellation TERF est un non-sens pervers : elle vise à disqualifier les femmes qui n’acceptent pas les hommes dans leur mouvement de lutte pour l’émancipation des femmes et dans leurs espaces : c’est évidemment par définition que le féminisme concerne exclusivement les femmes. En utilisant l’acronyme TERF, les activistes trans suggèrent que le féminisme doit être un mouvement également centré sur les hommes. Une absurdité totale. Au bout du compte, les prétendues TERF sont les seules femmes à encore savoir ce qu’est une femme, à lutter pour l’émancipation des femmes, à défendre un féminisme (« Mouvement social qui a pour objet l’émancipation de la femme, l’extension de ses droits en vue d’égaliser son statut avec celui de l’homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique ») cohérent.
(Certains hommes, comme on le voit sur la photo ci-après, apparemment prise à Barcelone en juin 2022, vont jusqu’à se tatouer cet appel au meurtre des « TERF » sur la peau.)
Si autant d’hommes peuvent exhiber fièrement ces appels au meurtre, c’est parce que ces t‑shirts sont librement proposés à la vente sur de nombreux sites internet, dont ceux-ci (liste non-exhaustive, élaborée en quelques minutes) :
https://tshirt-center.com/product/official-kill-the-terf-shirt/
https://hypertshirt.com/product/kill-the-conservatives-stella-kill-the-terf-shirt/
https://teegane.com/product/funny-kill-the-terf-t-shirt/
https://batnatee.com/product/iwq-jolene-dover-kill-the-terf-shirts/
https://www.chevypalm.com/psw9vyt?prop%5Bcolor%5D=black&prop%5Bsize%5D=&product=21&item=959176584&side=front
https://ikimedina.com/product/premium-kill-the-terf-shirt/
https://alenshirt.com/product/jolene-dover-kill-the-terf-shirt/
https://teechip.com/qpli
https://axieshirt.com/product/kill-the-terf-shirt/
https://dakmobtee.com/fr/kill-the-terf-t-shirt?spsid=104045
https://eco-tshirt.com/product/kill-the-terf-shirt/
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https://yodapremium.com/product/official-kill-the-terf-shirt/
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https://wellmerchs.com/product/heo-jolene-dover-kill-the-terf-t-shirt/
https://www.olashome.com/products/ollcical-kill-the-terf-shirt-4062?variant=1000008872195719
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L’appel au meurtre d’une catégorie de la population humaine semble donc tolérable quand il s’agit 1. de femmes et 2. opposées à la théologie transgenriste.
Et il ne s’agit pas juste d’appels au meurtre. Des femmes critiques de l’idéologie trans se font régulièrement violenter, attaquer physiquement (lors de manifestations, etc.) par des zélateurs du transgenrisme — qui sont, presque toujours, affiliés à la gauche.
Il y a quelques jours, sur Twitter, un partisan de la mouvance trans a publié une photo de J.K. Rowling, l’autrice d’Harry Potter, avec son adresse, la photo d’une bombe et d’un manuel pour apprendre à fabriquer des bombes.
Comme toujours, ne rien dire, ne rien faire, se taire, face à cette vague de stupidité, d’agressivité, de violence, c’est cautionner.
Nicolas Casaux
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QUAND LES MILITANTS TRANS VOMISSENT DE LA HAINE, ÇA VA, C’EST COOL
(avec TERFENSTEIN 3D, TOI AUSSI, AMUSES-TOI À BUTER DES TERF)
1er mars 2023
En France comme dans beaucoup de pays, les militants trans utilisent l’acronyme TERF, qui leur vient du monde angloaméricain (comme tout le reste de leur idéologie) et qui signifie « Trans Exclusionary Radical Feminists » (« Féministes radicales qui excluent les trans »), pour désigner les féministes et plus généralement toutes les femmes qui osent formuler des critiques ou émettre le moindre désaccord vis-à-vis de leur orthodoxie, de leurs idées et revendications.
Au début de l’année, sur la plateforme STEAM, un militant trans a publié un jeu vidéo intitulé TERFENSTEIN 3D, décrit comme un « petit jeu de tir rétro à la première personne qui consiste à s’échapper d’un camp de concentration de fascistes du genre. Libérez votre fureur refoulée sur les despotes critiques du genre [« gender critical », les femmes qui sont critiques de l’idéologie de l’identité de genre] avec un arsenal d’armes et de tactiques mortelles dans un bonheur cathartique. »
Promouvoir le fait de s’amuser en tuant — virtuellement — les femmes critiques de l’idéologie trans, assimilées à des nazis : glorieux. Le jeu est toujours en ligne. Vous pouvez l’acheter, il coute 4,99 euros.
Les T‑shirts, les sweat-shirts, etc., avec écrit « KILL THE TERF » (« Tuez les TERF »), mentionnés ci-dessus, sont également toujours en ligne. Il est très simple de s’en procurer.
Le réseau social Twitter (mais, sûrement comme d’autres) regorge de messages de militants transidentitaires qualifiant les prétendues « TERF » de « fascistes » ou de « nazis ».
Dans diverses villes, en France et ailleurs, des graffitis sont régulièrement réalisés qui encouragent le fait de frapper les TERF ou les « transphobes ».
Il y a quelques jours, au Royaume-Uni, des femmes se sont publiquement réunies pour parler des effets des législations relatives à l’identité de genre sur leurs droits, leurs protections, leur sort en général (des législations, par exemple, qui autorisent les hommes qui se disent femmes, les soi-disant « femmes trans », à accéder à tous les espaces et services réservés aux femmes). Des militants trans sont venus perturber leur rencontre en chantant « Scratch a TERF, a Fascist bleed », soit : « Écorche une TERF, et c’est une fasciste qui saigne. »
Mais, tout ça, ça va. Vraiment. C’est acceptable. Tolérable. C’est même super, n’est-ce pas ? C’est le camp du bien. Les militants trans, tout le monde sait que c’est le camp du bien !
Par contre, un tableau — largement absurde, évidemment, mais faisant aussi ressortir des choses qui devraient poser question — comparant les militants trans et les (véritables) nazis, pour leur faire comprendre qu’ils sont ridicules à traiter tout le monde et n’importe qui de fascistes ou de nazis, ça, vraiment, non, c’est insupportable, vite, il faut censurer, interdire.
Nicolas Casaux