Les prisonniers de guerre indigènes des États-Unis (par Aaron Huey)

L’ef­fort d’Aa­ron Huey pour pho­to­gra­phier la pau­vre­té en Amé­rique l’a conduit dans la réserve indienne de Pine Ridge, où la lutte du peuple indi­gène Lako­ta — igno­rée mal­gré la situa­tion effroyable — l’a for­cé à ré-orien­ter son tra­vail. Dix ans plus tard, ses pho­tos obsé­dantes s’en­tre­mêlent avec une leçon d’his­toire cho­quante dans cette allo­cu­tion cou­ra­geuse et auda­cieuse à TEDxDU.



L’al­bum des pho­tos de la réserve de Pine Ridge, d’Aa­ron Huey :
http://www.aaronhuey.com/#/pine-ridge-%28national-geographic-magazine%29/Press_NG_cover

Print Friendly, PDF & Email
Total
17
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles connexes
Lire

La « philanthropie » : moteur discret de l’impérialisme et de l’ingénierie sociale (par Arundhati Roy)

[...] Ce qui suit dans cet essai apparaîtra peut-être aux yeux de certains comme une critique assez sévère. D’un autre côté, dans le respect de la tradition qui veut que l'on honore son adversaire, cela pourrait être interprété comme une reconnaissance de la vision, de la souplesse, de la subtilité et de la ferme détermination de ceux qui ont consacré leurs existences à débarrasser le monde de tout danger pour le capitalisme.
Lire

La gauche, la civilisation et l’idolâtrie de la ville (par Ana Minski et Nicolas Casaux)

Aujourd'hui encore, malgré la présente situation sociale et écologique, les dynamiques inexorables que chacun constate, on retrouve, à gauche, y compris au plus à gauche de la gauche, y compris au sein de la gauche anti-industrielle (et/ou technocritique), une même célébration, un même amour de la ville, de la cité, de la vie urbaine. (À droite aussi, mais cela va de soi !) 
Lire

De l’aveuglement positiviste

Si positiver consistait simplement à voir le bon côté des choses, à jouir d'un verre à demi-plein au lieu de se lamenter devant un verre à demi-vide, rien à dire, c'est du sain Épicurisme. Mais positiver ne s'en tient pas là : on s'efforce de méconnaître "le négatif", les limites, inhérentes à la nature de l'être, les faiblesses, les ratages inévitables. C'est l'école de l'inauthenticité.