Titre original du documentaire : The Call of Life - Facing the Mass Extinction
Pour la première fois de l’histoire, les humains sont sur le point de détruire les perspectives d’une existence décente, ainsi que la plupart du vivant. Le taux d’extinction des espèces est aujourd’hui aussi élevé qu’il y a 65 millions d’années, lorsque qu’une catastrophe majeure, probablement un astéroïde géant, mis fin à l’ère des dinosaures, ouvrant la voie à la prolifération des mammifères. La différence c’est qu’aujourd’hui, l’astéroïde c’est nous, et la voie que nous ouvrirons permettra probablement aux bactéries et aux insectes de proliférer.
Sur toute la planète, les espèces s’éteignent à une vitesse ahurissante, de 1000 à 10 000 fois le taux naturel d’extinction. La perte de biodiversité est si grave que les scientifiques l’appellent une extinction de masse.
Si la tendance actuelle continue, les scientifiques nous avertissent qu’au moins la moitié des espèces de plantes et d’animaux de la planète s’éteindront dans les prochaines décennies. Entièrement causée par les activités humaines, cette extinction de masse contemporaine perturbe et détruit les communautés biologiques complexes et interconnectées qui soutiennent la vie sur Terre.
À travers plusieurs interviews avec d’éminents biologistes et écologistes, le film examine les principaux facteurs des extinctions d’espèces : la destruction d’habitats, le réchauffement climatique, la pollution et les espèces invasives ; tous sont liés à la croissance démographique et géographique (étalement urbain) de la civilisation industrielle, ainsi qu’au mode de vie qu’elle implique (société de consommation).
L’appel de la Vie raconte non seulement l’histoire d’une crise de la nature, mais aussi d’une crise de la nature humaine. À travers plusieurs interviews avec des psychologues, des anthropologues, et des historiens, le film va au-delà des causes immédiates de l’extinction de masse pour comprendre comment les mythes culturels et économiques, associés à des modèles comportementaux profondément enracinés, ont permis à cette crise de se développer, continuent à la renforcer, et vont jusqu’à déterminer la façon dont nous y faisons face.
L’appel de la Vie examine les choix individuels et collectifs qui se proposent à nous, et comment les décisions que nous prendrons — ou ne prendrons pas — dans les prochaines décennies affecteront l’habitabilité de la Terre pour les millions d’années à venir.
Parmi les intervenants :
Steve Beissinger : professeur de biologie de la conservation à l’université de Berkeley en Californie.
Ignacio Chapela : mycologue à l’université de Berkeley en Californie.
Paul R. Ehrlich : biologiste à l’université de Stanford
Tyrone B. Hayes : biologiste à l’université de Berkeley en Californie.
Derrick Jensen : écrivain et activiste écologique américain vivant en Californie. Auteur, entre autres, de The Culture of Make Believe (2002) Endgame Vol1&2 (2006) et A Language Older Than Words (2000). Il est un des membres fondateurs de Deep Green Resistance.
Richard Leakey : paléoanthropologue de renommée internationale, est né et vit au Kenya où il a été directeur des parcs nationaux.
Joanna Macy : éco-philosophe, experte en bouddhisme et en théorie générale des systèmes.
Norman Myers : écologiste britannique de renommée internationale de l’université d’Oxford
Et bien d’autres !
Bonjour
Bénévole dans un cinéma associatif je voulais savoir comment faire pour diffuser en salle le documentaire » l’appel de la vie » ??
Merci
Je me renseigne et je reviens vers vous.
La réponse, 4 ans plustard, est : https://www.calloflife.org/p‑store1.htm
A première vue, très abordable, les frais représentant de 89 cents à 1.5€ par personne selon l’option choisie + 10€ de frais de livraison hors U.S.A
WOW !!!!! Merci pour ce partage !
Ce documentaire devrait être épinglé sur votre page d’accueil, Tant il contient _Toutes_ les Grandes Lignes et les moyens vers la Vie (survie?) malgré cette chronique d’une mort annoncée, toujours plus fatale, 13 ans, après…
Yep, il ne sert à rien de se bagarrer avec la folie de cette entropie volontaire mondialisée(1), il est bien plus puissant de travailler à ne pas y concourir, à s’en extraire et à construire, tel un facteur cheval, cette vie d’harmonie où les déchets n’existent tout simplement pas.
Les survivants de « l’extinction des dinosaures » nous montrent les chemins, les exemples, dans une éblouissante diversité de couleurs et de formes tels les pinsons des galapagos.
Et si je suis surpris par ce documentaire, je ne le suis par aucune des pistes évoquées, ni aucun des constats, je creusais, à ce moment là, plus « froidement » le sujet par la narration plus aride, scientifique et pourtant bonhomme de François Roddier (La thermodynamique de l’évolution : du Big Bang aux sciences humaines-https://yewtu.be/watch?v=6lNz5vmKEFA)… Ne me manquait plus qu’une version plus « humaine » chaleureuse, subjective et individualisée que ce doc vient combler à point nommé pour les temps qui s’annoncent et se confirment.
Puisse notre espèce enfin réaliser son destin fait d’une néguentropie sublime, durable et persévérante forgée de liens et de jeux à somme non nulle où chacun de ses membres vivra son cœur/sentiments, ses tripes/pulsions et son esprit/pensée réunis dans une harmonie débarrassée de toutes dissonances exclusives <3 !
(1) Quelle utilité, bénéfice, vérité, amour, respect à guerroyer les partisans de cette entropie volontaire mondialisée ?!? Aucune… De par leur volonté opiniâtre, ils disparaîtront d’eux-mêmes, des acteurs les plus insignifiants aux actionnaires les plus puissants, dans cet espace/temps final tant convoité, inconscients que cette entropie n’est faite que de l’absence de tout échange d’énergie, d’immobilité biologique, de Vie…
De surcroît, cette « folie » comme toute « folie » est par essence invincible, sauf par elle-même, comme la mort quelle porte et supporte… Les réalités factuelles du rapport Meadows le suggéraient déjà en 1976 comme l’a confirmé publiquement Meadows lui-même : notre planète ne peut supporter, de manière pérenne, qu’un peu plus d’un milliard d’entre nous…
Ainsi, de cette hécatombe inéluctable, il convient de s’extirper… Pour peu que l’on n’en partage pas le courant de croyances (Croire ou penser, il faut choisir). Non pas en guerroyant mais en esquivant, les turpitudes et les remous de leur religiosité erronée, dans un Aïkido éclairé où les voltes comme les pas de côté et les brefs contacts ne servent, autant que faire se peut, qu’à s’échapper, se préserver, se mettre à l’abri et non à défaire et vaincre « celleux » qui désirent nous partager leur mal.
Aucun besoin de détester, rien à pardonner, « iels » ne savent pas ce qu’iels font dans leurs irréalités de « Bruce tout-puissant », à porter, pourtant, les mêmes besoins de partage, d’amour, de reconnaissance et de liberté, égarés à ‑croire- qu’exiger, dominer, tyranniser sont les moyens pertinents et adaptés pour cela…
Le temps de la Vie, par notre condition de mortels, est trop précieux pour ne pas s’affairer, hâtivement, dès que possible à la remplir de joies, d’amour, de lumières et de partages
Des astuces oeuvrières :
L’erreur est urbaine (http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Daodejing&lang=fr&no=38)
La fuite peut être un Éloge à la vie (https://drive.google.com/file/d/0B_D9kPQ8ykHKQmRHNEVBS2VKaUk)
Quel joli nom bien mérité que partage-le.
Mille Mercis !