John Pilger est un journaliste de nationalité Australienne, né à Sydney le 9 Octobre 1939, parti vivre au Royaume-Uni depuis 1962. Il est aujourd’hui basé à Londres et travaille comme correspondant pour nombre de journaux, comme The Guardian ou le New Statesman. Il a reçu deux fois le prix de meilleur journaliste de l’année au Royaume-Uni (Britain’s Journalist of the Year Award). Ses documentaires, diffusés dans le monde entier, ont reçu de multiples récompenses au Royaume-Uni et dans d’autres pays.
Sinopsis : La Guerre contre la Démocratie (titre original : The War on Democracy) est le premier film réalisé par John Pilger pour le cinéma. Il explore les relations actuelles et passées entre les États-Unis et des états d’Amérique du Sud comme le Venezuela, la Bolivie et le Chili.
A l’aide d’archives compilées par Carl Deal, collaborateur de Michael Moore, le film montre comment les interventions des Etats-Unis, officielles et officieuses, ont renversées toute une série de gouvernements légitimement élus dans nombre de pays d’Amérique latine, depuis les années 1950. Le président du Chili Salvador Allende, démocratiquement élu, par exemple, fut renversé en 1973 par un coup d’état soutenu par le gouvernement des Etats-Unis (le 11 septembre 1973) et remplacé par une dictature militaire dirigée par le général Augusto Pinochet. Le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, Panama, connurent tous un destin similaire.
Le film s’intéresse aussi à la véritable histoire derrière la tentative de coup d’état contre Hugo Chavez, président démocratiquement élu, en 2002 au Venezuela. Il nous montre aussi la révolte du peuple de Caracas et de ses Barrios, afin de réclamer le retour de leur président.
Le documentaire traite aussi des autres gouvernements populaires qui fleurissent en Amérique Latine, avec souvent à leur tête des « indigènes » déterminé à desserrer la bride Américaine, et à redistribuer les ressources de leurs pays à ses habitants.
John Pilger :
« Ce film est un film sur la lutte des peuples pour se libérer d’une forme moderne d’esclavage. Ces gens, dit-il, décrivent un monde que les présidents américains considèrent comme exploitable ou superflu, ils décrivent le pouvoir du courage et de l’humanité chez des gens qui n’ont presque rien. Des gens qui se réapproprient des mots nobles comme démocratie, liberté, justice, et qui, en agissant de la sorte, défendent les droits inaliénables de tous les êtres humains, dans une guerre menées contre nous tous. »
Quelques remarques sur le film : si ce documentaire de John Pilger est très instructif en ce qui concerne les pratiques et l’idéologie de l’Empire US, il occulte totalement la problématique écologique et culturelle de la civilisation industrielle, en glorifiant des régimes sud-américains qui, s’ils sont peut-être moins mauvais que les nôtres, en Europe, n’en sont pas moins industrialistes, progressistes/développementistes. En effet, les politiques mises en place par Correa, par Chavez, et par Morales encouragent l’extractivisme et l’implantation d’infrastructures industrielles. Leurs gouvernements sont aussi infectés par l’idéologie du « développement » que la plupart des autres. La civilisation industrielle version « socialiste » d’Amérique latine reste la civilisation industrielle. Un projet absurde et destructeur, au point d’en être suicidaire. A ce propos, nous vous conseillons de lire cet article.
Il faut toujours regarder derrière soi les personnes délaissées , ce qui est l’inverse de ce monde sordide capitaliste et totalitaire .Nous demandons peu , survivre pas besoin d’or ou de diamants , de gloire ou de titres , nous laissons ça au autres dictateurs ou fascistes qui dirigent le monde ‚mais qu’ils nous laissent gérer et subvenir a nos vie , pas la pitié mais la reconnaissance de l’être quel qu’il soit
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