Traduction d'un article initialement publié (en anglais) le 11 novembre 2013, à cette adresse.
En juin 1988, le climatologue et scientifique de la NASA James Hansen s’exprimait devant le comité de l’énergie et des ressources naturelles du sénat des Etats-Unis. La température atteignait les 37 °C.
« La Terre est plus chaude en 1988 qu’à aucun autre moment de l’histoire des mesures instrumentales », expliquait Hansen. « Le réchauffement climatique est maintenant si important que nous pouvons, avec un degré de certitude élevé, affirmer l’existence d’une relation de cause à effet entre celui-ci et le mécanisme de l’effet de serre. Nos modélisations climatiques informatiques nous indiquent que l’effet de serre est désormais déjà assez important pour commencer à affecter la probabilité d’évènements extrêmes tels que des canicules estivales. »
Hansen est l’auteur d’ouvrages de littérature scientifique parmi les plus influents du domaine du changement climatique, et à l’instar de la grande majorité des climatologues, son travail se concentre sur les dernières 150 à 200 années – depuis l’avènement de la révolution industrielle.
Cette période se caractérise par des émissions massives de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4), ainsi que par le défrichage de terre à échelle planétaire – le labour des prairies et l’abattage des forêts pour les villes et l’agriculture céréalière.
Le monde est aujourd’hui au bord de la catastrophe climatique. Hansen et d’autres scientifiques climatiques nous expliquent que si la civilisation persiste à brûler des combustibles fossiles et à défricher des terres, les cycles naturels pourraient être détraqués jusqu’à effondrement complet de l’écosystème – un état où la température de la planète serait trop élevée pour héberger la vie. Hansen appelle cela le syndrome Venus, du nom de la planète bouillante enveloppée de nuages de gaz à effet de serre.
« Si nous brûlons également les combustibles fossiles issus des sables bitumineux et des gaz de couche [des combustibles fossiles riches en carbones mais de piètre qualité], je pense que le syndrome Venus s’avèrera une inéluctabilité létale », a‑t-il ajouté.
Si l’humanité souhaite avoir une chance d’éviter ce désastre, il est important que nous comprenions bien le réchauffement climatique. Que se passe-t-il ? Quand cela a‑t-il commencé ? Quel en est le moteur ? Et, plus important, comment l’arrêter ?
De quand date le réchauffement climatique ?
De nouvelles études révèlent que la phase de réchauffement climatique actuel est bien plus ancienne que ce que l’on croyait – ce qui pourrait totalement changer notre stratégie quant à son arrêt.
Bien que les combustibles fossiles ne soient brûlés à grande échelle que depuis 200 ans, le défrichage de terre est une caractéristique propre aux civilisations – ces cultures fondées sur les villes et l’agriculture – depuis leur avènement il y a 8000 ans.
Ce défrichage de terre a un impact sur le climat mondial. Lorsqu’un écosystème forestier est remplacé par de l’agriculture, plus des 2/3 du carbone qu’il stockait sont relâchés, et le carbone contenu dans les sols riches en matières organiques continuera à s’échapper au fur et à mesure de l’érosion qui s’ensuivra.
La science moderne nous donne une idée de l’ampleur de l’impact climatique de ce défrichement préindustriel. Au cours des dernières décennies, dans le domaine de la climatologie, l’accent a été mis sur l’impact du défrichement sur le réchauffement contemporain. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, dans son rapport de 2004, attribue 17% des émissions mondiales à la coupe des forêts et à la destruction des prairies – un chiffre qui ne tient pas compte des émissions futures liées à ces défrichements, comme le méthane émis par les rizières ou les combustibles fossiles brûlés par l’outillage lourd qui est nécessaire.
Certaines études montrent que 50% du réchauffement climatique des États-Unis peut être attribué au défrichement – un chiffre qui reflète l’impact démesuré que l’occupation des sols peut avoir sur les températures, principalement en réduisant la surface ombragée et l’évapotranspiration (le processus à travers lequel un arbre de bonne taille émet chaque jour des centaines de litres d’eau dans l’atmosphère lors d’une journée chaude d’été – leur transpiration).
Si le défrichement intensif de terres est en cours depuis des milliers d’années, a‑t-il contribué au réchauffement climatique mondial ? Y a‑t-il des preuves des impacts de la civilisation sur le climat mondial lui-même ?
10 000 ans de changement climatique
Selon l’auteure Lierre Keith, la réponse est un oui catégorique. Il y a près de 10 000 ans, les humains ont commencé à cultiver des plantes. Cette période marque l’avènement de la civilisation, et, selon Keith et d’autres chercheurs comme David Montgomery, un pédologue de l’université de Washington, le début d’une ère de défrichage et d’érosion des sols à une échelle sans précédent – ainsi que le début d’émissions massives de carbone.
« Au Liban (et en Grèce et en Italie) l’histoire de la civilisation est inscrite dans les collines rocheuses », écrit Lierre Keith. « L’agriculture, la hiérarchie, la déforestation, la destruction des couches arables, le militarisme et l’impérialisme s’imbriquèrent en autant de boucles de rétroactions qui aboutirent à l’effondrement de cette biorégion [le bassin Méditerranéen], qui ne recouvrera probablement pas la santé avant la prochaine ère glaciaire. »
Montgomery explique lui, dans son excellent livre Dirt : The Erosion of Civilizations (Le sol : l’érosion des civilisations), que l’agriculture qui suivit la déforestation et le défrichement mena directement aux collines rocheuses dont parle Keith.
« L’avènement [de l’agriculture] a, selon moi, fondamentalement altéré l’équilibre entre la production de sol et son érosion – en augmentant de manière dramatique l’érosion. »
D’autres chercheurs, comme Jed Kaplan et son équipe de l’Avre Group à l’école polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse, ont affirmé que le défrichement préindustriel avait eu un impact massif sur le paysage écologique.
« Il est certain que les forêts de nombre de pays européens ont été significativement défrichées avant la révolution industrielle », écrivent-ils dans une étude datant de 2009.
Leurs données montrent que le couvert forestier déclina en Irlande de 35% à 0% au cours des 2800 années qui précédèrent le début de la révolution industrielle. La situation fut similaire en Norvège, en Finlande, en Islande, ou 100% des terres arables furent défrichées avant 1850.
De la même façon, les prairies du monde ont été largement détruites : labourées pour y planter du blé ou du maïs, ou enfouies sous l’étalement urbain. La ceinture céréalière, qui s’étend des Grandes Prairies des Etats-Unis au Canada, ainsi que sur une bonne partie de l’Europe de l’Est, du Sud de la Russie et du Nord de la Chine, a décimé les champs infinis d’herbes indigènes en renouvellement constant.
Le même processus se produit inexorablement dans le Sud, dans la pampa en Argentine et dans le Sahel en Afrique. Des milliers d’espèces, chacune spécifiquement adaptée aux herbes qui les abritaient, sont précipitées vers l’extinction.
« L’agriculture, sous quelque forme que ce soit, est insoutenable par définition », écrit l’expert en permaculture Toby Hemenway. « Nous pouvons voter des lois pour stopper certains des dommages entrainés par l’agriculture, mais ces règles réduiront les récoltes. Dès que la nourriture manquera, elles sauteront. Il n’existe pas de contrainte structurelle limitant les tendances écologiquement destructrices de l’agriculture. »
Comme Hemenway le souligne, la population massive du monde est essentiellement dépendante de l’agriculture pour sa survie, ce qui fait du changement politique une proposition difficile, au mieux. La gravité de ce problème ne doit pas être sous-estimée. 7 milliards de personnes dépendent d’un système agricole – la civilisation agraire – qui détruit la planète.
Le premier partisan de cette hypothèse – selon laquelle les impacts humains sur le climat sont aussi anciens que la civilisation – est le Dr William Ruddiman, un professeur à la retraite de l’université de Virginie. Cette théorie est souvent appelée l’hypothèse Ruddiman, ou alternativement, l’hypothèse de l’anthropocène précoce.
La recherche de Ruddiman, qui repose surtout sur les données atmosphériques des gaz prisonniers des glaces en Antarctique et au Groenland, montre qu’il y a environ 11 000 ans, les niveaux de dioxydes de carbone dans l’atmosphère commencèrent à décliner, à cause d’un cycle naturel lié à la fin du dernier âge de glace. Cela correspondait à un schéma naturel déjà observé lors des précédents âges de glace.
Ce déclin continue jusqu’à il y a 8000 ans, lorsque la tendance naturelle du déclin du dioxyde de carbone commence à s’inverser, et que la quantité des gaz à effets de serre commence à augmenter. Cela coïncide avec la propagation de la civilisation à travers plus de terres en Chine, en Inde, dans le Nord de l’Afrique, au Moyen-Orient et dans d’autres régions.
Les données de Ruddiman montrent que la déforestation sur les milliers d’années qui suivirent relâcha dans l’atmosphère environ 350 Gigatonnes de carbone, une quantité correspondant à peu près à ce a été émis depuis la révolution industrielle. Ce chiffre est corroboré par la recherche de Kaplan et de son équipe.
Il y a près de 5000 ans, les populations de l’Est et du Sud de l’Asie commencèrent à cultiver du riz en rizière – des champs irrigués constamment submergés d’eau. Comme une zone humide artificielle, les rizières créent un environnement anaérobie, où des bactéries métabolisant des substances basées sur le carbone (comme les plantes mortes) émettent du méthane plutôt que du dioxyde de carbone, en tant que sous-produit de leur consommation. Ruddiman met en lumière un pic de la concentration atmosphérique en méthane observé dans les glaces, datant d’il y a environ 5000 ans, comme une preuve de plus du réchauffement lié à l’agriculture.
D’autres chercheurs, comme R. Max Holmes de l’Institut de recherche de Woods Hole, et Andrew Bunn, un climatologue de l’université de Western Washington, pensent que ces preuves ne suffisent pas. Selon eux, les données autour des périodes interglaciaires et les détails exacts des courbes du dioxyde de carbone et du méthane ne seraient pas assez précis pour arriver à une conclusion définitive. Quoi qu’il en soit, il est certain que l’impact préindustriel des humains civilisés sur la planète a été significatif.
« Nos données montrent des impacts significatifs de l’homme sur l’environnement durant des milliers d’années », explique Kaplan. « Cet impact doit être pris en compte lorsque nous pensons au cycle du carbone et au gaz à effet de serre. »
Restaurer les prairies : une stratégie pour la survie
Si la destruction des prairies et des forêts marque le début de la fin pour le climat de la planète, certains pensent que la restauration des communautés naturelles pourrait constituer une solution.
Au-delà de leur beauté et de leur valeur intrinsèque, des prairies intactes fournissent beaucoup de choses à l’humanité. De nombreuses cultures pastorales subsistent entièrement à l’aide des protéines animales si abondantes dans les prairies en bonne santé. En Amérique du Nord, des pâturages qui hébergeaient autrefois plus de 60 millions de bisons (et au moins autant d’antilopes d’Amérique, ainsi qu’une population importante d’élans, d’ours, de cerfs, et bien d’autres) supportent aujourd’hui moins de 45 millions de têtes de bétail – des animaux inadaptés à cet écosystème, qui endommagent leur environnement plutôt qu’ils ne l’enrichissent.
Des populations saines d’herbivores contribuent aussi au piégeage du carbone en augmentant le recyclage des nutriments, un phénomène puissant qui permet à ces communautés naturelles de réguler le climat mondial. Elles encouragent également la croissance des racines, qui capturent d’autant plus de carbone dans le sol.
Tout comme des herbivores ne peuvent survivre sans herbes, les herbes ne peuvent prospérer sans herbivores.
Les prairies capturent si bien le dioxyde de carbone de l’atmosphère que certains considèrent leur restauration naturelle comme une de nos meilleures solutions dans la lutte contre l’emballement climatique mondial.
« Les herbacées sont si efficaces dans leur fabrication d’un sol [riche en carbone] que la restauration de 75% des pâturages du monde ramènerait le niveau de CO2 atmosphérique au-dessous des 330 ppm en moins de 15 ans », écrit Lierre Keith.
Les implications sont immenses. Cela signifie, très simplement, que l’une des meilleurs manières de capturer les gaz à effet de serre atmosphériques est d’abandonner l’agriculture, qui se fonde sur la destruction des forêts et des prairies, et de se tourner vers d’autres modes de subsistance. Cela implique de se détourner d’un mode d’existence vieux de 10 000 ans. De repenser la totalité de la structure de notre système alimentaire – et finalement de la structure de notre culture dans son intégralité.
Certains individus visionnaires et ambitieux travaillent selon cette stratégie, dans une course contre le temps pour restaurer les prairies et stabiliser le climat de la Terre.
En Russie, dans l’état septentrional isolé de Yakoutie, en Sibérie, un scientifique appelé Sergei Zimov a un plan ambitieux pour recréer une grande prairie – un territoire autrefois parcouru par des millions d’herbivores comme des mammouths, des chevaux sauvages, des rennes, des bisons, des bœufs musqués, jusqu’à la fin du dernier âge de glace.
« Dans le futur, pour préserver le permafrost, nous devons ramener plus d’herbivores », explique Zimov. « Pourquoi est-ce utile ? D’abord, pour pouvoir reconstruire un bel écosystème [de prairie]. C’est important pour la stabilité climatique. Si le permafrost fond, beaucoup de gaz à effet de serre seront relâchés par ces sols. »
Le projet de Zimov est appelé « le parc du pléistocène » et s’étend sur une vaste région de buissons et de mousse, sur des communautés peu productives appelées « la taïga ». Jusqu’à il y a 12 000 ans, et pendant 35 000 ans, ce paysage était un pâturage hautement productif hébergeant de vastes troupeaux de ruminants, ainsi que leurs prédateurs.
« La plupart des petits os ne survivent pas, à cause du permafrost », explique Sergei Zimov. « [Mais] la densité des squelettes dans ce sédiment, ici et à travers l’ensemble de ces plaines : 1000 squelettes de mammouths, 20 000 de bisons, 30 000 de chevaux, et environ 85 000 de rennes, 200 de bœufs musqués, et autant de tigres [par kilomètre carré]. »
Ces hordes de ruminants accompagnaient non seulement des prédateurs, mais préservaient le permafrost, ce sol qui contient aujourd’hui 5 fois plus de carbone que toutes les forêts tropicales du monde. Selon Zimov, le fourrageage hivernal de ces herbivores en était le mécanisme de préservation.
« En hiver, tout est couvert de neige », explique Zimov. « S’il y a 30 chevaux par kilomètre carré, ils foulent et tassent la neige, ce qui constitue un très bon isolateur thermique. S’ils foulent la neige, le permafrost sera bien plus froid durant l’hiver. L’introduction des herbivores peut réduire les températures du permafrost et ralentir la fonte. »
Dans les grandes plaines aux États-Unis et au Canada, un plan similaire de restauration du paysage et de ré-ensauvagement du territoire émerge. Créé par Deborah et Frank Popper, ce plan préconise l’acquisition graduelle de pâturages et de terres agricoles à travers l’Ouest et le Midwest, dans le but de créer une vaste réserve naturelle appelée la Buffalo Commons, soit 10–20 millions d’acres de nature sauvage, une zone 10 fois plus grande que le plus grand parc national des USA (le parc national Wrangell-St. Elias en Alaska).
Dans ce parc, les Poppers imaginent une grande prairie native, où des prédateurs poursuivraient des hordes vagabondes de bison américain et d’autres ruminants qui poursuivraient eux les herbes changeantes, elles-mêmes poursuivant les pluies capricieuses. La nature fluctuante du terrain des grandes plaines requiert de l’espace, et ce projet lui en propose d’une ampleur inégalée depuis des centaines d’années.
Dans certaines parties du Montana, l’ouvrage a déjà commencé. De nombreux propriétaires terriens ont vendu leurs fermes à des groupes de conservation privées afin de remplir les blancs entre les sections isolées des grandes parcelles publiques. De nombreuses tribus indiennes, à travers les États-Unis et le Sud du Canada, œuvrent également à la restauration du bison, qui constitue non seulement une nourriture traditionnelle, saine et de qualité, mais qui contribue également à la biodiversité et à la restauration de la santé des prairies, entre autres à travers leur tendance à se rouler par terre, qui crée de petites zones humides.
Les prairies ont non seulement la capacité de restaurer la biodiversité et de servir de source de nourriture abondante et riche en nutriments, mais également de stabiliser le climat mondial. Les sols du monde ne survivront plus très longtemps aux civilisations agraires. Si les labours continuent, cette culture finira comme celle de l’île de Pâques, comme les mayas, les grecs, les macédoniens, les harappéens, ou comme l’empire romain – soufflée par le vent. Notre air est plein des restes des sols anciens, qui prennent enfin leur revanche contre les mauvais traitements que nous leur faisons subir.
La terre ne veut pas de nos champs. Elle appelle le retour des bisons. Elle aspire au retour des prairies, des forêts, des zones humides, des oiseaux. Au retour des humains, mais de ceux qui savent vivre en bonne harmonie avec le sol et tous ceux qu’il fait vivre. La terre cherche l’équilibre, et nous pouvons aider. Nous pouvons prendre soin du sauvage et nous tourner vers d’autres modes de subsistance, ceux qui ont fait vivre nos ancêtres pendant des millions d’années. C’est la seule stratégie qui prenne en compte les besoins du monde naturel, les besoins d’une terre libérée de la charrue et des tracteurs.
Avec le temps, avec la chance et beaucoup d’efforts, le carbone ancien sera retiré de l’atmosphère – doucement, au début, mais de plus en plus vite ensuite. Les critères du succès sont clairs : un climat apaisé, des rivières qui s’écoulent librement, une biodiversité remontante. Les tâches pour parvenir à ce succès sont des défis immenses, mais à l’aide de ceux qui croient en la restauration du sol, nous pouvons défaire 8000 ans d’erreurs, et finalement commencer à vivre à nouveau en tant qu’une espèce comme les autres, à sa place, dans sa maison, en paix et en équilibre, libre du fardeau des errements de nos ancêtres.
Max Wilbert
Bibliographie :
Climate meddling dates back 8,000 years. By Alexandra Witze. April 23rd, 2011. Science News. http://www.sciencenews.org/view/generic/id/71932/title/Climate_meddling_dates_back_8%2C000_years#video
U.S. Environmental Protection Agency. Global Emissions. Accessed June 23rd, 2012. http://epa.gov/climatechange/ghgemissions/global.html
The prehistoric and preindustrial deforestation of Europe. By Kaplan et al. Avre Group, Ecole Polytechnique Federale de Lausanne. Quaternary Science Reviews 28 (2009) 3016–3034.
‘Land Use as Climate Change Mitigation.’ Stone, Brian Jr. Environmental Science and Technology 43, 9052–9056. 11/2009.
‘Functional Aspects of Soil Animal Diversity in Agricultural Grasslands’ by Bardgett et al. Applied Soil Ecology, 10 (1998) 263–276.
Zimov, Sergei. Personal Interviews, June/July 2010.
Traduction : Nicolas Casaux
À terme, rien de ce qui sera entrepris ne pourra aboutir si nous n’agissons pas en parallèle en termes de démographie. On lit souvent que Malthus s’est trompé, mais sur les temps longs il finit par avoir mathématiquement raison.
Merci de nous faire prendre conscience de l’importance d’agir pour préserver notre terre.