Autour du monde, de plus en plus d’enfants sont orientés vers des cliniques de genre. Leurs parents sont de plus en plus encouragés à suivre une approche affirmative du genre. Mais est-ce une bonne idée ? Nous vous proposons ci-après un documentaire de la BBC, qui a fait parler de lui parce qu’il a été censuré au Canada, avec sous-titres en français.

Concernant le transhumanisme, je ne peux qu’agréer.
Concernant le mouvement transgenre, c’est plus compliqué.
Je pense en effet que ce sont nos civilisations judéo-chrétiennes et musulmanes qui ont petit à petit ostraciser l’homosexualité (au sens le plus large possible et dans toutes ses acceptions, incluant donc parfois les transgenres) là où il n’y avait au départ qu’une « différence de ces personnes » par rapport à la norme mais qui ne posait pas de problème en soi à la société.
C’est d’ailleurs tout à fait notable avec l’évangélisation en Afrique subsaharienne. Là où il y avait des personnes et des pratiques différentes de la norme, la Bible à créer des monstres à ostraciser.
On pourrait également parler de la bispiritualité (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bispiritualité)
Je soutiens évidemment les luttes contre les violences faites aux homosexuels et transgenres. Luttes qui, en partie, pouvaient viser à revenir à un état des choses d’avant la civilisation judéo-chrétienne et musulmane.
Mais les luttes ont visiblement dévié vers une certaine normalisation, paradoxale dans les faits (anthropologiques, sociaux et statistiques), et à laquelle je n’agrée pas bien qu’étant homosexuel.
À ce sujet, on peut citer l’ouvrage « Manifeste contre la normalisation gay » (https://lundi.am/Contre-la-normalisation-gay-Entretien-avec-Alain-Naze).
Être homosexuel ou transgenre c’est être, certes, irrémédiablement différent de la norme ; et ça ne devrait en fin de compte poser de problème à personne.
Le problème, c’est que le rapprochement entre des pratiques ou des façons d’être issues d’autres cultures (autres que la civilisation occidentale) et le mouvement trans de la civilisation occidentale est très abusif. Ces choses n’ont rien à voir. Je lisais récemment un texte écrit par un amérindien qui se plaignait de ce que les Européens tentaient de justifier le fait d’être trans à l’aide d’un concept amérindien de Two Spirited Person, il expliquait que ce parallèle n’était pas juste (et bonjour l’appropriation culturelle). Pareillement les warias d’Indonésie, les katoeys du Siam, les hijras des Indes, muxhes du Mexique, burneshas d’Albanie, etc., et le transgenrisme occidental ne sont pas une seule et même chose, ils n’ont rien à voir (et même s’il s’était agit de la même chose, justifier une pratique par le fait qu’elle est pratiquée ailleurs n’est pas non plus judicieux, cela ne nous dit rien sur sa justesse, on pourrait ainsi justifier le patriarcat sous prétexte que certaines cultures autres que la culture occidentale sont patriarcales, etc). Défendre la justesse du transgenrisme en s’appuyant sur l’existence des autres est insensé. L’idéologie qui génère le courant trans n’a rien à voir avec les contextes culturels qui ont donné naissance à des pratiques spécifiques et à des comportements culturels spécifiques dans d’autres sociétés, l’idéologie trans est le produit d’une société complètement démente. Ce n’est pas une caractéristique culturelle harmonieusement intégrée au sein d’une société démocratique et saine. Avez-vous lu les critiques (celle d’idiocratie2012 ou celle de PMO) suggérées ?
Manifestement, ainsi que l’expose le documentaire, être transgenre cela peut découler de confusions mentales, de problèmes psychologiques, et donc, finalement ce qui pose le plus problème c’est quand l’insanité, l’inhumanité d’une société agresse tellement ses membres qu’ils se conforment à sa folie ambiante au lieu d’essayer de lutter contre la société qui les maltraite.
Oui, j’ai lu l’article sur idiocratie2012.
Nous sommes d’accord sur l’idéologie transgenriste. C’est ce que je voulais souligner par « Mais les luttes ont visiblement dévié vers une certaine normalisation ».
Enfin, ce que je voulais dire c’est que l’anormalité n’est ni à promouvoir ni à ostraciser.
Le reportage est vraiment interpellant .… Malheureusement il nous faut supporter les pubs intempestives de la société techno-industrielle . Daily-Motion se fait plein de pognon sur nos temps de cerveaux . Franchement je vis ça comme du viol subliminal, c’est insupportable.
Je préfère quand vous postez vos vidéos sur YT , au moins chez eux il y a moyen de sauter les pubs.
Sur ce , merci à toi Nicolas.
Salut et accolade.
Si je peux vous aider : j’utilise µBlock Origin et je n’ai aucune pub (autant sur YouTube que sur Daylymotion).
Merci d’avoir partagé ce documentaire.
J’ai juste un sentiment de frustration car je me rend compte que je ne pourrais pas parler de ce documentaire dans les groupes sociaux dans lesquelles j’évolue. Je l’ai juste partagé avec quelques amis très proches avec qui je sais que le débat est encore possible.
Je n’ai pas encore pris le temps de lire les deux papiers de l’introduction mais je m’y pencherais très vite.
Reportage intéressant… parmi d’autres sur une question hautement complexe…
déclarer que tout cela ne serait qu’une question d’idéologie est p‑ê vrai… mais en conclure que ce ne serait que le produit d’une société malade me semble un peu court… certes, il y a une idéologie… mais derrière l’écologie, aussi…
et finalement, en arriver à parler « d’anormalité » (comme je lis dans un commentaire) est une dérive qui indique à quel point la culture sociétale dans laquelle nous sommes nous formate…
quand on se déclare et se revendique proche de la nature, le moins que l’on puisse constater est que la nature est un formidable laboratoire qui essaie toutes les formes de vie possible, et qu’il ne devrait donc pas y avoir « d’anormalité »… ce terme-là est précisément le fruit d’une culture qui a discriminé certains au profit du plus grand nombre… autrement dit, une culture de dominant…
sur nombre de sujets (dont celui du « genre ») que l’on parle plutôt de « différence », mais pas « d’anormalité »…
comme je l’exprime en début de commentaire, c’est un sujet hautement complexe, comme l’est le cerveau dont il est brièvement question dans le reportage et que ceux qui travaillent dessus avouent n’en pas connaître encore grand chose…
il s’agit donc de ne pas résumer (voire réduire) par telle affirmation plutôt qu’une autre, une telle complexité…
et dans tous les cas, il s’agit aussi de ne pas oublier les souffrances par lesquelles passent certaines personnes dans les troubles qu’elles traversent…
un peu d’empathie dans ce monde tant décrié n’est pas un luxe et tout ne se résume (encore une fois!) pas à blanc/noir, normal/anormal, bon/mauvais… même si cela dérange un peu notre confort intellectuel qui préfèrerait svt des cases simplistes où mettre les gens…
Je rejoins globalement Nicolas dans sa lecture du phénomène transgenre. Avec quelques réserves ou précisions : homosexualité et transgenre relèvent de logiques tout à fait différentes. L’un est un phénomène « naturel », qui n’entraine d’ailleurs aucun cout en terme de consommation de ressources, l’autre est une monstruosité, dans le sens d’une transgression des lois biologiques. J’ai d’ailleurs dans mon entourage l’exemple d’une personne transgenre qui a contracté un cancer de la lymphe à cause des hormones qu’elle est contrainte d’absorber quotidiennement… et qu’elle rejette allègrement sans se poser de question dans ses eaux usées avec les conséquences que l’on connaît sur l’environnement. Paradoxalement, elle se prétend écolo et exerce en tant qu’éducateur à l’environnement.
L’exemple de Martine Rothblatt est emblématique de cette folie de refus des limites imposées par l’incarnation. Fantasme infantile de toute puissance qui amène à nier notre condition fondamentale d’êtres biologiques. Pire, le projet de Martine Rothblatt est une imposture dans la mesure où son avatar numérique n’est plus un être pensant mais une vulgaire copie qui reproduirait à l’infini des schèmes comportementaux traduits sous forme d’algorithmes.
Finalement, la question centrale que pose notre époque est celle de l’acceptation de notre finitude en tant qu’individus et des conséquences qu’entraînent notre condition biologique : la maladie, la souffrance, la mort. Rien de nouveau depuis Siddharta Gautama.
L’autre question ignorée, non moins importante, est celle du coût acceptable pour la Vie de la survie de l’individu. D’un point de vue biologique, des individus qui n’acceptent pas l’idée de cette finitude et qui prétendent survivre quelle qu’en soit le coût pour la Vie, quitte à la compromettre, sont bels et biens des monstres. Lorsque des pays entiers s’accrochent à un confort de vie combien illusoire et superflu quitte à compromettre notre avenir collectif, il y a bel et bien quelque chose qui relève de la folie et de la monstruosité.
En pointant les aberrations du mouvement transgenre, Nicolas prend le risque de se faire clouer au pilori par l’inquisition confusionniste qui prétend imposer les canons de la bien-pensance et qui abolit toute possibilité de contradiction, sinon de réflexion. Pour cela, permets moi de saluer ton courage et de t’adresser toute mon amitié.
Au passage, nous partageons nombre d’idées, de références et de réflexions autour de l’écologie, de la philosophie, de la politique… mettons un certain regard sur le monde… un regard qui aboutit finalement à une forme de cohérence qui se traduit logiquement par des pratiques : relation à la technologie, à la consommation, curiosité, esprit critique et rationnel, sens de la mesure, humanisme, refus des aliénations, affirmation de la souveraineté personnelle et collective, coopération et organisation collective. Je regrette que ce regard ne soit pas plus formalisé ou affirmé. Pourtant, il me semble que notre époque a dramatiquement besoin de ce regard afin de rompre avec cette folie ambiante et construire les bases d’un mode de vie viable et durable. Peut-être même est-ce parce que ce regard est trop peu affirmé que notre monde est tellement dingue. J’en trouve des petits morceaux un peu partout. Mais j’aimerais voir de mon vivant émerger un mouvement qui porte de façon cohérente et affirmée cette réflexion que nous sommes quelques uns à nourrir dans notre coin. Nous nous y sommes essayés avec ou sans succès. Ce n’est pas une tâche facile. Pourtant, faire émerger cette réflexion me semble nécessaire et même plus : vital.
Dans les chiottes, on trouve souvent ce message : « Prière de laisser l’endroit dans un meilleur état que celui dans lequel vous l’avez trouvé ». Tout un programme pour l’Humanité !
(partage-le !)
Je suis entièrement d’accord avec toi, Janus, le transsexualisme est une aberration qui méprise les données biologiques. Toute personne qui est portée vers une écologie radicale ou profonde ne peut que redouter la mode transsexuelle. Les conséquences délétères pour les batraciens et les reptiles de la pilule contraceptive sont à mettre en parallèle de ce refus du donné « naturel » où le progrès technologique doit répondre à tous les caprices de l’homme civilisé. Une approche profondément écologique ne peut que détruire les lubies idéologiques qui font tant de mal aux mouvements écologiques institués. C’est un rappel douloureux mais salutaire.
Stelle O’Malley a réalisé un excellent documentaire l’an dernier, qui est passé à la télé britannique. En streaming gratuit ici :
https://archive.org/details/TransKidsItsTimeToTalk
Oui, on sait, on l’a sous-titré et publié ici : https://www.partage-le.com/2018/11/les-enfants-trans-il-est-temps-den-parler-documentaire-realise-par-stella-omalley/