À ma connaissance, dans le paysage littéraire francophone, seuls ces trois livres (Le soleil en face, Les illusions renouvelables et Le sens du vent, photo ci-dessus) discutent de l’absurdité selon laquelle les hautes technologies productrices d’énergies dites « renouvelables » ou « vertes » ou « propres » pourraient nous permettre de sortir de l’impasse socioécologique létale dans laquelle nous nous précipitons (ou sommes précipités, c’est peut-être plus correct).
Si je devais n’en conseiller qu’un, ce serait Le sens du vent. Cela dit, les trois sont intéressants et valent la lecture (même si celui de José Ardillo n’est pas brillamment traduit). Mais aucun n’expose, selon moi, le problème de manière optimale. Au plus simple, il me semble que trois points (qui n’en forment qu’un en réalité) permettent d’exposer en quoi les technologies de production d’énergie dite « verte » ou « renouvelable » ne solutionnent strictement rien, au contraire :
1. D’abord, leur conception, leur fabrication et leur déploiement reposent sur la civilisation industrielle capitaliste, c’est-à-dire sur une organisation socioéconomique mondialisée, intrinsèquement inégalitaire, antidémocratique (basée sur l’État, parfois qualifié de « démocratique » dans un bel oxymore, sur l’esclavage salarial), anti-écologique (basée sur la croissance, sur une destruction perpétuelle du monde naturel). Et même si l’on émettait l’hypothèse selon laquelle cela pourrait se faire dans une société autre que capitaliste, celle-ci serait nécessairement très complexe, très hiérarchisée, non démocratique : les technologies de production d’énergie dite « verte », les centrales hydroélectriques, les centrales à biomasse, les centrales solaires, les parcs éoliens, les centrales géothermiques, etc., sont toutes des hautes technologies, des technologies requérant, de leur conception à leur fabrication et à leur déploiement, une société de masse, organisée à une vaste échelle géographique, avec d’importantes division et spécialisation du travail et une hiérarchie tout aussi importante ; des technologies « autoritaires », pour reprendre la distinction proposée par Lewis Mumford entre techniques démocratiques et techniques autoritaires. Des technologies qui reposent sur et appellent des structures sociales autoritaires. Mais admettons que l’autoritarisme ce soit super.
2. Leur fabrication, leur maintenance, ainsi que la construction et la maintenance des infrastructures sur lesquelles ces technologies reposent et de celles auxquelles elles sont connectées, impliquent toujours des destructions du monde naturel. Rien de tout ça n’est soutenable. Toutes ces industries de production d’énergie dite « verte » ou « renouvelable » reposent sur les « industries extractives » (« responsables de la moitié des émissions de carbone et de la perte de plus de 80 % de la biodiversité, selon le bilan environnemental le plus complet de l’exploitation minière et agricole[1] »). Que ce soit pour l’obtention des matières premières ou des matériaux nécessaires à leur fabrication (gallium, indium, aluminium, cadmium, arsenic, bore, molybdène, etc., pour l’industrie du solaire) ou à leur fonctionnement (centrales à biomasse qui dévorent… de la biomasse, par exemple des forêts) ou du fait de leur implantation géographique (les barrages nuisent gravement aux cours d’eau et aux écosystèmes qui leur sont liés, les parcs éoliens impliquent leur lot de nuisances, etc.). En outre, toutes les industries des énergies dites « vertes » ou « renouvelables » sont dépendantes du pétrole, de bout en bout (que ce soit pour l’obtention de matières premières, leur transport, traitement, etc.).
3. Enfin, le point le plus évident — mais aussi le moins évident, semble-t-il, et pourtant un des plus cruciaux — : l’énergie que produisent ces technologies ne peut servir, par définition, qu’à des usages liés à la société industrielle. Le monde naturel ne bénéficie jamais de l’énergie industriellement produite. L’électricité produite par les centrales solaires alimente des réfrigérateurs dernier cri, des téléviseurs, smartphones, tablettes, chaines Hi-Fi, fours micro-ondes, brosses à dents électriques, des usines de production de divers produits industriels, diverses activités industrielles, etc., elle n’alimente pas la pousse des arbres, n’encourage ni la floraison des fleurs, ni la purification de l’eau et de l’air par les forêts, ni rien de véritablement essentiel — elle n’alimente que des choses qui nuisent à la santé de la biosphère.
Les affirmations selon lesquelles tel ou tel village en France est devenu autonome et écologique parce que ses citoyens ont participé au financement d’une centrale solaire pour l’alimenter en énergie sont insensées. Les panneaux solaires ne sont pas librement fabriqués sur place mais sont des produits du système industriel mondialisé, de ses destructions environnementales et de son esclavage moderne, qui serviront en outre à alimenter d’autres appareils issus de ce même système. Ces prétentions d’autonomie et d’écologie sont donc autant de mensonges grotesques qui témoignent d’une mécompréhension consternante des réalités sociales et écologiques.
Ceux qui promeuvent les énergies dites « vertes » ou « renouvelables » occultent le caractère antidémocratique de la société industrielle, de tout système technologique complexe, le caractère écologiquement nuisible de toutes les industries, y compris des industries de ces énergies dites « vertes » ou « renouvelables » (souvent en réduisant tous les problèmes actuels au seul changement climatique), ainsi que le caractère foncièrement insoutenable du capitalisme.
Ainsi que l’écrit Arundhati Roy :
« S’il reste encore un espoir pour le monde, il ne réside pas dans les salles de réunion des conférences sur le changement climatique, et pas non plus dans les villes et leurs gratte-ciels. Il réside beaucoup plus près du sol, dans celles et ceux qui se battent chaque jour pour protéger les forêts, les montagnes et les rivières, parce qu’ils savent que les forêts, les montagnes et les rivières les protègent en retour.
La première étape d’une réimagination d’un monde qui s’est profondément égaré serait de mettre fin à la destruction de ceux qui possèdent une imagination différente – une imagination en-dehors du capitalisme aussi bien que du communisme. Une imagination qui propose une compréhension entièrement différente de ce qui constitue le bonheur et l’épanouissement.
Pour gagner cet espace philosophique, il est nécessaire de concéder de l’espace physique pour la survie de ceux qui ont l’air d’être les gardiens de notre passé, mais qui pourraient bien être, en réalité, les guides vers notre futur. Pour cela, il nous faut demander à nos dirigeants : pouvez-vous laisser l’eau dans les rivières, les arbres dans les forêts ? Pouvez-vous laisser la bauxite dans les montagnes ? S’ils répondent par la négative, alors peut-être devraient-ils cesser de faire des prêches de moralité aux victimes de leurs guerres. »
Parce qu’en attendant, comme le formule José Ardillo :
« Le débat actuel sur les énergies renouvelables dissimule le fait essentiel que l’utilisation de l’énergie et le rôle du travail doivent être définis par des groupes égalitaires et autonomes, coordonnés au niveau régional, conformément aux orientations fixées par les limites géophysiques et biologiques du milieu. L’appropriation sociale de l’énergie ne vise donc pas à soutenir les technologies renouvelables, qu’elles soient développées par l’industrie ou par l’État, mais à encourager le débat sur les structures politiques qui nous oppriment et sur les caractéristiques physiques et biologiques du milieu qui nous limite. […]
Nous n’avons pas besoin de trouver des alternatives aux énergies conventionnelles, mais de sortir du monde énergétique où elles nous ont conduits. L’avenir radieux promis par les alternativistes est plutôt éclairé par le soleil noir de la défaite sociale. »
- https://www.euractiv.fr/section/energie/news/resource-extraction-responsible-for-half-worlds-carbon-emissions/ ↑
Et pour aller plus loin :
https://partage-le.com/2019/02/democratie-photovoltaique-par-nicolas-casaux/
Dès que le concept de « développement durable » est apparu, une alarme s’est déclenchée en moi : Je me suis souvenu d’une lecture qui développait certains préceptes d’éducation et de culture autochtones. Les (certains) Indiens d’Amérique recommandaient de ne rien construire ni entreprendre qui durerait plus de trois générations (des Grands-parents aux Petits-enfants), ceci afin qu’il y ait toujours nécessairement au moins une personne qui puisse dire pourquoi, comment, où ce qui était fait l’avait été.
Ce principe est généralisable au delà de la transmission verbale si une culture veut (et toute culture devrait !) conserver la maîtrise de tout ce qu’elle entreprend.
Par ailleurs, dans un monde d’une part fini, et en homéostasie permanente et hyper complexe d’autre part, le concept même de durabilité est une violation des conditions de cette homéostasie.
Sauf que les indiens d’amerique ont perdu face aux predateurs occidentaux..
monter un systeme bien organisé à l’interieur ne suffit pas..
il faut aussi qu’il puisse resister aux agressions externes
(…suite)
On dira que le concept de durabilité ne Dès que le concept de « développement durable » est apparu, une alarme s’est déclenchée en moi : Je me suis souvenu d’une lecture qui développait certains préceptes d’éducation et de culture autochtones. Les (certains) Indiens d’Amérique recommandaient de ne rien construire ni entreprendre qui durerait plus de trois générations (des Grands-parents aux Petits-enfants), ceci afin qu’il y ait toujours nécessairement au moins une personne qui puisse dire pourquoi, comment, où ce qui était fait l’avait été.
Ce principe est généralisable au delà de la transmission verbale si une culture veut (et toute culture devrait !) conserver la maîtrise de tout ce qu’elle entreprend.
Par ailleurs, dans un monde d’une part fini, et en homéostasie permanente et hyper complexe d’autre part, le concept même de durabilité est une violation des conditions de cette homéostasie.concerne pas les réalisations, mais faire en sorte que ces réalisations changent le moins possible de choses, assurent la durabilité du monde tel qu’il est au moment où elle sont mises en œuvre. C’est pourtant la même chose : intervenir sur un système homéostatique de manière qu’il ne change pas, c’est très exactement empêcher l’équilibre de se faire là où précisément on est intervenu !
Si le constat est juste et l’analyse pertinente, un détail m’énerve de plus en plus, parce qu’on le lit partout : le petit laïus copié-collé sur le « solaire ». En premier lieu il faudrait dissocier solaire thermique (pour produire de l’eau chaude) et solaire photovoltaïque (pour produire de l’électricité), parce que les technologies n’ont rien à voir. Enfin, pour le photovoltaïque, on retrouve dans cet article les lieux communs habituels et en grande partie infondés qui discréditent une technologie rustique, déjà ancienne (plus de 50 ans) et arrivée à maturité aujourd’hui.
Gallium, indium, cadmium, arsenic, molybdène sont utilisés uniquement pour la filière thin film, ultra-minoritaire et non pour le photovoltaïque à base silicium qui représente aujourd’hui près de 95% du marché. Effectivement, l’utilisation de ces matériaux est sensible, mais généraliser à tout le photovoltaïque est abusif. Cela reviendrait à considérer que produire 1 kWh électrique en France émet 800 g de CO2 parce qu’il nous reste 2 centrales à charbon.
Pour compléter, le composant principal d’un capteur PV silicium est… le verre (80% du poids) A priori on en a tous chez nous, notamment pour nos fenêtres. Le silicium est l’élément le plus présent dans la croûte terrestre (alors parler de terre rare pour le photovoltaïque…) et mis à part pour le verre, on l’utilise pour fabriquer les cellules PV, soit environ 200 g par panneau. L’aluminium est utilisé pour les cadres des panneaux, donc n’a qu’une utilité mécanique (pour fixer les capteurs) et n’est pas obligatoire, on peut tout à fait intégrer les capteurs sans cadres alu. Le bore est utilisé a raison de quelques microgrammes par capteur pour doper la face N des cellules, et le phosphore dans des proportions identiques pour doper le face P. On utilise aussi un peu d’argent et de cuivre pour les connections.
Et c’est à peu près tout.
Quant à la durée de vie du bazar, elle est largement plus longue que 20 ans, chiffre qui circule un peu partout sur le net sans aucun fondement, et qui correspond plutôt à la durée des contrats de vente de la production à EDF. Le capteur, lui, produira encore 20 ou 30 ans de plus, avec un moins bon rendement, certes, mais sans réelle nécessité de maintenance.
Ce qui est moins durable, et nécessite un peu de maintenance, ce sont les onduleurs qui transforment le courant continu en 240 V AC. Leur design life varie de 15 à 25 ans aujourd’hui suivant les modèles.
Ceci étant dit, à part cette imprécision, je ne peux que saluer l’analyse implacable de l’article : sans réduction drastique de nos consommations d’énergie, pas de salut. Sachant que le PIB y est fortement corrélé, cela implique évidemment un changement complet de paradigme. Tant mieux.
On se rassure comme on peut j’imagine. Bien évidemment que le solaire passif ou thermique sont des technologies potentiellement démocratiques et soutenables. Mais le photovoltaïque non. Quand on examine les matériaux nécessaires au photovoltaïque, on ne se contente pas d’examiner ce qui est nécessaire pour construire les cellules. Et il faut plus que du silicium pour construire un panneau solaire photovoltaïque. Même ceux qui représentent aujourd’hui encore 80% du marché (et pas 95). Outre la machinerie extrêmement complexe qui est nécessaire, et qui elle-même nécessite des matières premières, etc. On n’en finirait pas. C’est sûr qu’avec un réductionnisme extrême (se focaliser uniquement sur les cellules, oublier de rappeler que la production de silicium est un désastre, en se contentant de rappeler qu’il y a beaucoup de silicium disponible, ce qui est faux, on l’obtient à partir de la silice, Cf. le lien ci-avant) on peut essayer de donner une image relativement correct de n’importe quoi. Par-dessus le marché, votre tentative de redorer le blason du photovoltaïque se heurte à la question du caractère antidémocratique du système industriel nécessaire pour fabriquer votre cellule photovoltaïque au silicium. On en revient aussi ici aux outils dont vous avez besoin, en plus de tout le reste (infrastructures industrielles, etc.). Mais éludez la question est plus simple. Vous avez raison. Et enfin, parce qu’il faut garder le meilleur pour la fin, l’électricité produite par votre panneau solaire, qu’alimente-t-elle ? Et là je pense que la boucle est bouclée autour d’un système technoindustriel dont toutes les productions impliquent diverses nuisances environnementales et sociales.
touchdown
L’heure est bien aux choix !
Celui des gilets jaunes actifs qui peuvent aussi se trouver dans une forme de manque de conscience globale quant à l’urgence qui est la notre.….…..tout en ayant ne serait-ce qu’un exemple précieux et précis en tête permettant la lutte têtue et jusque boutiste sans concession.
Et
Celui des gilets jaunes passifs qui peuvent aussi avoir conscience des problèmes et de cette complexité à les résoudre dans leur globalité.….…amenant trop souvent à la paralysie de toute action de résistance et de grands changements.
Contre
Une idéologie dogmatique du capitalisme-mondialiste/mondialisé, implantant partout sur son passage une hiérarchisation extrême jumelée à une entière corruptibilité, puis une financiarisation de tout jusqu’au tout vivant, et enfin donnant un sens à la vie et à notre passage sur Terre « très étrange » jusqu’à il y a peu, à « tout à fait suspect » aujourd’hui.….…résumant la nature de l’être humain à naître/n’être que « vache à lait » ou « chaire à canon », sous un verni trompeur et envahissant d’hédonisme démocratisant.
Bref l’heure est aux choix car oui, c’en est encore un.…..ce n’est pas lorsque plus de 50 % de la population devra sortir pour survivre que l’on pourra en dire autant !
Tout est à changer et c’est quelque chose qu’il vaudra toujours mieux « décider » plutôt que d’y être forcé, qui plus est sachant que ‘forcés’ nous le serons, à moins de se ‘décider’ nous-m’aime d’ici peu de temps.
Que les beaux jours ensemencent l’air/l’ère d’envie de liberté et de grands changements.
Je partage totalement et, depuis longtemps, votre analyse.
Les décroissants ont toujours été pris pour des hurluberlus alors qu’ils sont les seuls à avoir été conscient de tous les aspects négatifs de la « croissance verte ».
Comme par hasard, ce sont les mêmes qui m’apparaissent comme les plus « démocrates » dans leur gouvernance.
Ayant travaillé dans le secteur minier, j’abonde tout à fait dans le sens de M. Casaux.
Petite illustration : pour produire la batterie d’une automobile, type Tesla (540kg environ), il faut dynamiter 77 000 tonnes de roches. Ces 77 milles tonnes (je ne me suis pas trompé dans les zéros), seront transportées par des camions de mines qui consommeront alors en mazout, ce qu’une berline diesel consommerait en 900 000km. Elles seront ensuite traitées par une usine qui elle aussi fonctionne au mazout, les minéraux transportés par bateaux vers les usines de fabrication des batteries, etc.
On peut se poser la même question au sujet des barrages hydroélectriques. C’est de l’énergie « propre ». Moui… combien de dynamitages, combien de camions et de pelleteuses pour déblayer, puis pour bétonner ? Je serais curieux de savoir à combien ça se chiffre en pétrole consommé (outre la destruction des écosystèmes).
L’urgence n’est pas d’utiliser des énergies dites renouvelables, mais avant tout de consommer moins :
avons nous vraiment besoin de recharger nos Smartphones tous les jours, avec des charges sans fil de surcroit ?
Avons-nous besoin de laisser la TV allumée si nous ne la regardons pas ?
La vidéo 4K, Est-ce une obligation, sachant qu’il faut passer plus de données et donc d’énergie dans le tuyau, plus de stockage, plus de puissance, etc ?
Un frigo dit « américain », Est-ce vraiment nécessaire ?
Je sais, je pose beaucoup de questions. Je ne juge pas, je ne fais qu’interroger, je suis moi-même un pécheur.
Bonjour,
Depuis quelques temps déjà, je parcours vous articles ainsi que ceux de nombreux autres sites en quête d’informations sur les symptômes et leurs causes probables de la dégradation générale de nos sociétés, de nos environnements et de nos conditions de vie.
J’ai également dans cette logique était amené à lire un certain nombre de travaux, de penseurs qui m’ont semblés pertinents.
Je suis en général assez d’accord sur un ensemble de constats que vous faites mais reste surpris sur certains points d’analyse.
En l’occurence, la critique du capitalisme — qui reste indéniablement un système inégalitaire, vorace et destructeur vis à vos des ressource et des conditions humaines — m’apparaît comme manquer de certains éléments.
En effet, c’est assez rare que je trouve des références à Ellul, Illitch, Beaudrillard, Weil et d’autres encore qui ont pourtant fouiller dans les profondeurs de nos sociétés et alerté en leurs temps sur les mécanismes sous jacents en jeux et leurs conséquences. Leurs approches — différentes mais complémentaires — laissent à penser que le système capitaliste ne serait pas une cause mais un symptôme d’un ou plusieurs phénomènes de glissements progressifs qui prennent leurs racines plus loin dans le temps. Comprendre ces phénomènes serait pour moi important pour mieux saisir les enjeux (notament les changements de perceptions et de rapport au monde) et mieux éviter les écueils.
Si je devais retenir trois travaux, « l’enracinement » de Simone Weil, « la convivialité » d’Ivan Illitch et « la technique » de Jacques Ellul me semblent particulièrement pertinents pour aborder toutes ces problématiques régulièrement étudiées sur votre site.
Je n’en reste pas moins à l’affût de vos prochains articles qui soignent un peu ce mal de connaissances récurent dans notre monde.
Cordialement,
François, intérimaire BTP
Et pourtant en effectuant une recherche par mot-clé sur notre site, en tapant Illitch, Ellul, etc., vous trouverez de nombreux articles dans lesquels ils sont cités.
Bonjour,
Je n’avais pas vu ! Merci, je vais regarder de ce pas !
Cordialement,
90% des gens ne demandent qu’à vivre simplement, mais les 10% qui restent, sont dans un esprit de compétition, de richesse et donc de pouvoir, et ceux-là nous endoctrinent avec le croissance durable grâce aux énergies renouvelables.
https://lejustenecessaire.wordpress.com/2018/08/06/premier-article-de-blog/
Le dérèglement climatique est moins dangereux que la recherche des ressources pour continuer cette compétition économique, car les tensions des pays pour ces ressources peut finir en conflit mondial.
Salut
Reporterre ont ils répondu aux foutaises de PTD ?
Amitiés révolutionnaires
Matthieu
Ils ont supprimé sa chronique.