Le témoignage suivant, de Chloe Cole, une jeune femme états-unienne de la Vallée centrale de Californie, est paru le 29 août 2022 sur le site de The Epoch Times.
Chloe Cole avait 15 ans lorsqu’elle a accepté qu’un chirurgien « affirmatif du genre » lui retire sa poitrine, parfaitement saine — une décision qui a changé sa vie et qu’elle regrette profondément aujourd’hui. Sa transition « brutale » de femme à homme était tout sauf le « voyage de genre » romancé que les activistes transgenres et les professionnels de la santé dépeignaient, a‑t-elle expliqué à The Epoch Times.
« C’est un peu glauque de l’appeler comme ça », a‑t-elle déclaré. Cole, qui a maintenant 18 ans, a plutôt l’impression de s’être réveillée d’un « cauchemar », et en veut au système médical et scolaire qui l’a rapidement placée sur la voie de la chirurgie de transition de genre. « J’étais convaincue que cela me rendrait heureuse, que cela me rendrait entière en tant que personne », a‑t-elle déclaré. Bien qu’elle se sente « abandonnée » par la plupart des adultes de sa vie, elle ne reproche pas à ses parents d’avoir suivi les conseils du personnel scolaire et des professionnels de la santé, qui ont « affirmé » son désir de transition sociale, de bloqueurs de puberté, d’hormones de l’autre sexe et de chirurgie.

La plupart des professionnels de santé n’ont rien fait pour la questionner ou la dissuader, elle ou ses parents, explique-t-elle. « Ils ont effectivement fait culpabiliser mes parents pour qu’ils les autorisent à faire cela. Ils leur ont servi le discours suivant : “Vous pouvez soit avoir une fille morte, soit un fils vivant.” Ils leur ont mentionné des taux de suicide », a‑t-elle dit. « Il y a tellement de complaisance de la part des éducateurs, de tous les adultes en fait. Je suis vraiment bouleversée par tout cela. Je me sens très en colère. On ne m’a pas laissée — simplement — grandir. »
Ses parents, bien que sceptiques, ont fait confiance aux professionnels de la santé et ont finalement consenti au désir de leur fille de subir des interventions médicales, y compris une intervention chirurgicale, qui était couverte par leur police d’assurance maladie. « Les adolescents ne devraient pas pouvoir prendre ce genre de décisions », a‑t-elle déclaré.
Transgenrisme
Le transgenrisme, bien que largement célébré dans la culture populaire et sur les réseaux sociaux ces derniers temps, est un sujet beaucoup plus conflictuel que ce que l’on croit souvent, souligne Cole. Aujourd’hui, Cole fait partie d’un nombre croissant de jeunes « détransitionnistes » qui rejettent l’idéologie transgenre et s’opposent au modèle de soins appelé « affirmation du genre », soutenu par les législateurs progressistes aux niveaux étatique et fédéral.
Elle a récemment témoigné contre le projet de loi 107 du Sénat californien, proposé par le sénateur Scott Wiener (D‑San Francisco), une loi qui mettrait les parents qui consentent à ce que leur enfant se voit prescrire des bloqueurs de puberté et des hormones du sexe opposé, et subisse des opérations de transition de genre, à l’abri de poursuites dans d’autres États qui considèrent ces actions comme des abus sur les enfants.

« Je pense que c’est vraiment dangereux pour les familles à travers tous les États-Unis. Cela peut déchirer des familles », déclare Cole, qui devrait témoigner une nouvelle fois contre le projet de loi cette semaine.
Harcelée sur les réseaux sociaux, la jeune femme a reçu des menaces de mort de la part d’activistes trans depuis qu’elle a annoncé sa détransition et qu’elle a pris position contre les politiques d’« affirmation du genre ». « Maintenant que je suis complètement désillusionnée de tout cela, il m’apparait vraiment choquant que nous en soyons arrivés là », a‑t-elle déclaré.
Le combat
Diagnostiquée TDAH très jeune, Cole pense maintenant qu’elle se trouve « sur le spectre » [qu’elle est autiste, NdT]. « Il y a vraiment un taux de comorbidité élevé entre la dysphorie de genre et l’autisme », explique-t-elle. Bien que « très féminine » dans sa jeunesse, Cole était « un peu garçon manqué » en grandissant. « Je détestais vraiment les robes, les jupes et les choses de ce genre », remarque-t-elle.

Les émissions de télévision pour enfants lui ont fait accroire que « les filles sont moins importantes », parce que les personnages féminins ou efféminés qu’ils dépeignent sont « stupides, tête en l’air, et sont souvent du genre à faire des erreurs, à nuire au bon déroulement des choses », note-t-elle. « Et ça s’est en quelque sorte imprimé en moi. »
Cependant, sa véritable peur du fait d’être une femme, son dégoût précoce pour le fait d’être une femme, est né il y a des années sur les réseaux sociaux et les sites web LGBT, explique-t-elle. « J’ai commencé la puberté assez jeune, vers 9 ans, et j’ai commencé à avoir du mal à devenir une femme », nous confie-t-elle. Son premier compte sur les réseaux sociaux, elle l’ouvre à 11 ans, sur Instagram, et étant donné qu’elle avait un accès presque illimité à Internet, elle a été exposée à des contenus inappropriés, notamment de la pornographie et du « sexting » dans les communautés en ligne.
Sur Instagram, elle a d’abord été approchée par des garçons qui s’identifiaient comme gays et bisexuels par le biais de la fonction de messagerie de la plateforme, mais elle a finalement commencé à passer plus de temps sur les sites web recommandés pour les adolescents « trans » de 12 à 19 ans. « Il y avait une page particulière qui m’a interpellé. Il s’agissait d’un groupe d’adolescents qui s’identifiaient comme FTM [female to male, « femme vers homme », NdT]. Ils avaient l’air d’être très soudés, d’être une communauté très solidaire, et ça m’a parlé parce que j’ai toujours eu du mal à me faire des amis, je me sentais exclue. Je ne me suis jamais vraiment intégré aux autres enfants de mon âge. »
Cole a rarement interagi avec la communauté transgenre dans la vie réelle, mais elle a remarqué, lors de discussions en ligne avec des adolescents transgenres, que beaucoup d’entre eux avaient de profondes séquelles émotionnelles et des problèmes de santé mentale. « Presque toutes les personnes transgenres que j’ai rencontrées, en particulier celles de mon âge, ont des problèmes familiaux graves ou ont été victimes d’abus sexuels ou d’agressions à un très jeune âge, et il est très inquiétant que personne ne parle sérieusement de ces liens », a‑t-elle déclaré.

À 11 ans, Cole ne comprenait pas non plus qu’elle n’était pas obligée de ressembler aux images sexualisées de femmes peu vêtues qu’elle voyait en ligne. « Je ne le savais pas à l’époque », dit-elle. « J’ai commencé à développer des problèmes d’image corporelle. J’ai commencé à me dire : “Pourquoi est-ce que je ne ressemble pas à ça ? Ne suis-je pas une femme ?” Et une grande partie du contenu féministe publié par d’autres filles présentait le fait d’être une femme comme une chose terrible. »
La transition
À l’âge de 12 ans, Cole affirma à ses parents qu’elle était transgenre. Ils ont alors cherché une aide médicale professionnelle. Cole a consulté un spécialiste du genre, qui l’a orientée vers un endocrinologue. En refusant de lui prescrire des bloqueurs ou des hormones en raison d’inquiétudes quant à la façon dont ils pourraient affecter son développement cognitif, cet endocrinologue est devenu le premier et le dernier médecin à lui refuser des soins d’« affirmation de genre ». « Il a été très facile de trouver un autre endocrinologue qui accepte de m’affirmer », explique-t-elle.
Après deux rendez-vous, un deuxième endocrinologue a approuvé les bloqueurs de puberté et la testostérone. Cole avait 13 ans lorsqu’elle a commencé sa transition physique. Les injections de bloqueurs de puberté ont diminué la quantité d’œstrogènes dans son corps, et environ un mois plus tard, elle a commencé à s’injecter de la testostérone, dans un processus que les professionnels de la médecine appellent hormonothérapie.
« Ils m’ont d’abord mis sous bloqueurs », rapporte-t-elle. « J’avais des bouffées de chaleur. C’était assez grave. Elles se produisaient de façon sporadique, et j’en arrivais à un point où ça me démangeait vraiment. Je ne pouvais même pas porter de pantalons ou de pulls en hiver. C’était comme une ménopause artificielle. »
Une fois sous testostérone, la voix de Cole « est devenue assez grave » et ses seins sont devenus plus petits et ont perdu leur forme au fil du temps. Cole est restée sous bloqueurs de puberté pendant environ 18 mois et sous testostérone pendant environ trois ans. Les bouffées de chaleur ont cessé lorsqu’elle a arrêté de prendre les bloqueurs de puberté.
Le recours au binder
À l’école, Cole était « une enfant bizarre » [asociale, NdT], cependant, elle s’était fait quelques amis en ligne et aussi en personne. Mais comme elle n’avait fait son coming out qu’auprès de ses amis les plus proches, elle devait faire face à l’anxiété liée à la possibilité d’être démasquée. « Je n’ai même jamais dit aux enseignants mon nom préféré ou quoi que ce soit jusqu’au lycée, mais je me présentais avec des vêtements d’homme et des coupes de cheveux plus courtes », explique-t-elle.

Quelques mois après qu’on lui ait prescrit de la testostérone, Cole a été pelotée par un garçon au milieu de son cours d’histoire de quatrième, qui était si chaotique que personne ne l’a remarqué, y compris son professeur, dit-elle. Cet incident a scellé sa décision de porter des « binders » pour aplatir et dissimuler ses seins.
« J’avais une poitrine relativement petite, mais cela m’a quand même causé des dommages. Mes côtes sont un peu déformées à cause d’eux. La façon dont ils fonctionnent — ce n’est pas comme si les seins disparaissaient — ils poussent les seins dans la cage thoracique », explique-t-elle. Cole se souvient que son binder collait à sa peau dans la chaleur de la Vallée centrale californienne et que sa poitrine se sentait oppressée. « C’était la chose la plus inconfortable qui soit », rapporte-t-elle.
Elle utilisait les toilettes des hommes, mais avait toujours peur d’être agressée sexuellement. Cependant, elle ne se changeait pas dans le vestiaire des garçons parce qu’elle avait peur d’être vue avec son binder, et « que quelqu’un fasse un commentaire à ce sujet, et me prenne pour cible », confie-t-elle.
La plupart des élèves, à l’exception de ceux qui l’avaient connue plus jeune, la connaissaient comme un garçon, mais un garçon de son cours d’éducation physique a fini par remarquer ses traits féminins. « Une fois, pendant un cours d’éducation physique, où nous étions en train de nager, j’ai enlevé mon maillot. Je portais un binder, et quelqu’un a commenté la forme de mon corps. C’est une chose de plus qui m’a donné envie de me débarrasser de mes seins », raconte Cole. « Il a dit quelque chose du genre “Je ne sais pas ce que c’est, mais tu as l’air plutôt féminine”, et ça m’a un peu blessé. »
Avant le premier jour de sa première année de lycée, Cole s’est rendue au bureau du principal avec ses parents et a demandé que son nom et son dossier soient changés en « Leo ».
Double mastectomie
Avant son opération, Cole a assisté à un cours sur la « chirurgie du haut » avec une quinzaine d’autres enfants et leurs parents afin d’en apprendre plus sur les différents types d’incisions. Rétrospectivement, dit-elle, « cela ressemblait un peu à de la propagande — vu les mots qu’ils utilisent comme “soins d’affirmation du genre” et des choses comme ça », explique-t-elle. « J’ai l’impression qu’on m’a vendu un produit. »

Cole se rappelle avoir regardé dans la pièce et avoir remarqué que la moitié des autres enfants semblaient avoir quelques années de moins qu’elle. « En y repensant maintenant, c’est un peu effrayant. C’est un peu malaisant… ils envisageaient déjà de se faire opérer », dit-elle. Mais, à l’époque, le fait de voir d’autres enfants et de savoir qu’elle n’était pas seule l’a confortée dans sa décision d’aller de l’avant avec le type de double mastectomie le plus répandu, appelé « mastectomie bilatérale à double incision avec greffe du mamelon », en juin 2020. Elle avait 15 ans.
L’opération consistait à enlever le tissu mammaire et à remodeler la poitrine pour lui donner une apparence plus masculine. « Ils enlèvent le mamelon et le rattachent dans une position plus masculine, et il y a quelques effets secondaires associés à cela », a déclaré Cole. Non seulement il y a une perte de sensation due à l’ablation du tissu mammaire, mais le repositionnement du mamelon nécessite de sectionner le canal qui alimente le mamelon en lait maternel, rapporte-t-elle.
L’opération a laissé Cole avec des douleurs musculaires profondes pour lesquelles on lui a prescrit un traitement à base d’opioïdes, mais comme la douleur digestive qu’il lui causait était pire que la douleur dans sa poitrine, elle a arrêté de prendre les pilules. « En fait, j’ai été handicapée pendant un certain temps. J’avais une amplitude de mouvement très limitée, surtout dans les bras et le haut du corps. Il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas faire. Je n’ai même pas pu quitter la maison pendant quelques semaines », raconte-t-elle. « Je me souviens que c’était très perturbant. »
Mais le pire, dans son processus de récupération, ce sont les problèmes post-opératoires continus qu’elle a avec ses mamelons, dit-elle. « Cela fait deux ans, et j’ai toujours de terribles problèmes de peau », dit-elle. « La façon dont la peau guérit sur la greffe… c’est juste horrible. C’est vraiment dégoûtant. »
Cole a eu du mal à contacter son chirurgien après l’opération, et même si elle était censée avoir un rendez-vous de suivi avec lui, elle a fini par avoir un appel avec deux infirmières qui étaient présente dans la salle d’opération à la place. Elle craint également que les bloqueurs de puberté aient pu affecter le développement de son cerveau, comme son premier endocrinologue l’avait suggéré, mais son plus grand regret est que l’opération l’ait définitivement affectée en tant que femme.

« J’avais 15 ans. On ne peut pas vraiment attendre d’une adolescente qu’elle prenne des décisions d’adulte », déclare-t-elle. « Donc, à cause d’une décision que j’ai prise petite, je ne pourrais jamais allaiter. C’est assez inquiétant que cela soit recommandé à des enfants de l’âge que j’avais, et même encore plus jeunes, désormais. Ils commencent à opérer des préadolescents maintenant. »
Dilemme de la détransition
Pendant la période de confinement et d’apprentissage à distance du COVID-19, Cole a beaucoup utilisé les réseaux sociaux pour interagir virtuellement et a remarqué que les filles de son âge postaient des photos « super-idéalisées » d’elles-mêmes. Même si elle se rendait compte que ces images avaient été retouchées et améliorées, elles ont généré chez elle les mêmes malaises liés à l’image corporelle que ceux qu’elle avait connus dans son enfance. « Pendant un certain temps, je me suis demandé : “Est-ce vraiment la valeur d’une femme ? Si je ne fais pas ça, est-ce que ça voudra dire que je ne suis pas aussi bien que ces autres femmes ?”. »
Mais finalement, Cole a acheté des vêtements féminins et du maquillage, qu’elle ne portait que dans l’intimité de sa chambre. « Je suppose qu’inconsciemment, j’ai commencé à réaliser que ce qui me manquait, c’était de me présenter de manière plus féminine, d’être jolie », a‑t-elle déclaré. Avec le temps, elle a commencé à perdre ses illusions de vivre comme un homme.
« J’ai réalisé que je n’étais pas vraiment prête à assumer les responsabilités qui en découlent », rapporte-t-elle. « Il y avait des moments où j’avais l’impression que je n’étais pas assez bien en tant que fille, mais peut-être que je n’étais pas assez bien en tant que garçon non plus, je ne savais plus vraiment ce que j’étais. »

Au cours des mois suivants, l’isolement dû aux fermetures d’écoles a eu des répercussions sur l’état d’esprit de Cole. Elle sombrait dans la dépression. Au cours du deuxième semestre de sa première, au lycée, les notes de Cole ont chuté et ses parents ont décidé de l’inscrire dans un programme scolaire uniquement en ligne. « C’était un peu comme un programme d’enseignement à domicile, sauf que je devais me rendre au bureau du district au moins une fois par semaine pour passer des tests », explique-t-elle. « Mes résultats scolaires ont en fait beaucoup empiré, parce que j’étais alors vraiment isolée. »
Mais Cole reconnait que la diminution de ses interactions sociales lui a offert du temps pour l’introspection. Au cours du dernier trimestre de sa première, elle a suivi un cours de psychologie pour la première fois et a appris le fonctionnement du développement de l’enfant. L’un des cours portait sur les expériences de Harlow sur les bébés singes rhésus, avec pour thème la maternité, le lien mère-enfant et l’allaitement. « J’ai commencé à réaliser que c’était ce que j’étais en train d’enlever de moi-même. Je ne vais pas pouvoir créer des liens avec mes enfants de la même manière qu’une mère en adoptant un rôle masculin, et je me suis débarrassée de mes seins, donc je ne peux pas nourrir mes enfants naturellement ou être lié à eux de cette manière. Et je pense que ça a été le plus grand catalyseur qui m’a fait réaliser à quel point tout cela était erroné », explique-t-elle.
Accepter d’être une femme
Cole a annoncé sa détransition en mai 2021, environ 11 mois après l’opération, et a embrassé sa réalité de femme. « Je suis une femme », affirme-t-elle. Malgré sa transition, Cole explique qu’elle a toujours été principalement attirée par les hommes et n’a jamais été que « marginalement attirée » par les femmes. Elle est « hétéro », et sait maintenant que sa confusion de genre, lorsqu’elle était enfant, était basée sur l’insécurité et sa peur d’être une femme. Cole « cultive » une nouvelle apparence féminine pour elle-même, mais n’apprécie toujours pas le maquillage et n’a pas le temps pour ça en général.

« Je suis presque toujours en robe ou en jupe parce que, honnêtement, c’est très confortable », confie-t-elle. Elle a appris à accepter son corps tel qu’il est, et ne veut pas subir de chirurgie reconstructive ou se faire poser des implants mammaires. « Il existe de nombreuses options de reconstruction, mais honnêtement, je ne pense pas que cela en vaille la peine », affirme-t-elle. « Je ne retrouverai jamais ma fonction biologique, quoi que je fasse, alors il n’y a pas vraiment d’intérêt à le faire. » Cole a obtenu son diplôme d’études secondaires en mai et s’est inscrite à l’université.
Message d’espoir
Bien qu’elle ait été harcelée sur les réseaux sociaux et menacée par des militants, Cole était déterminée à partager son histoire. « Je veux empêcher que d’autres cas comme le mien ne se produisent », a‑t-elle déclaré. Elle se demande pourquoi les éducateurs sont devenus complices du processus d’« affirmation du genre ». « Le problème est qu’ils ne questionnent pas vraiment toute cette histoire de trans. Lorsque j’ai demandé au lycée de changer mon nom, mon adresse électronique et mes dossiers, il n’y a pas eu de réaction ou quoi que ce soit d’autre », explique-t-elle.
Cole exhorte les enfants qui envisagent de subir une opération de transition de genre à « ne pas se laisser berner par toute cette romantisation » de la transition et leur suggère de considérer le fait qu’il peut y avoir « d’autres raisons » sous-jacentes à la dysphorie de genre, y compris l’autisme ou d’autres problèmes de santé mentale. « Je suggère fortement d’attendre, car pour la plupart des gens, le cerveau continue de se développer jusqu’au milieu de la vingtaine, voire un peu plus tard. Les adolescents sont connus pour prendre des décisions irréfléchies. Ça fait mal d’entendre ça, surtout quand on est enfant, mais c’est la vérité », dit-elle. « Il y a une raison pour laquelle on ne peut pas acheter de cigarettes ou d’alcool, ni voter ou louer une voiture avant un certain âge. »
Traduction : Nicolas Casaux
Note du Traducteur : Chloe Cole n’explicite pas en profondeur le caractère intrinsèquement absurde et sexiste du transgenrisme. Pour le saisir :