La menace d’une guerre contre la Chine est le 60ème film de John Pilger réalisé pour ITV. John Pilger révèle ce que les médias taisent, à savoir que la première puissance militaire du monde, les États-Unis, et la deuxième puissance économique du monde, la Chine, deux puissances nucléaires, sont sur le sentier de la guerre. Ce film de John Pilger est un avertissement autant qu’une inspirante histoire de résistance.
Nous vous le proposons, sous-titré en français :
A propos : John Pilger est un journaliste de nationalité Australienne, né à Sydney le 9 Octobre 1939, parti vivre au Royaume-Uni depuis 1962. Il est aujourd’hui basé à Londres et travaille comme correspondant pour nombre de journaux, comme The Guardian ou le New Statesman.
Il grandit et fut éduqué à Bondi, dans la banlieue de Sydney. D’origine allemande par son père, et irlandaise-anglaise-allemande par sa mère ; deux de ses grands-parents (côté maternel) étaient des détenus irlandais qui furent envoyés en Australie. Sa mère était professeur de Français. Dans son lycée de Sydney (Sydney Boys High School) il fut l’instigateur d’un journal étudiant : le Messenger.
Sa carrière démarra en 1958 en tant que coursier pour le Sydney Sun, puis pour le Daily Telegraph où il occupait les postes de reporter, journaliste sportif, et secrétaire de rédaction. Il s’installe à Londres en 1962, et y travaille comme secrétaire de rédaction. Il y rejoint la British United Press, puis rejoint le bureau du Moyen-Orient de Reuters. En 1963 il est recruté par le Daily Mirror toujours comme secrétaire de rédaction. Il y évoluera par la suite occupant les postes de reporter, éditorialiste, puis correspondant en chef à l’étranger. Alors qu’il travaillait pour le Daily Mirror, il assiste le 5 juin 1968 à l’assassinat de Robert F. Kennedy à Los Angeles, pendant sa campagne présidentielle.
« Briser le mensonge du silence n’est pas une abstraction ésotérique mais une responsabilité urgente qui incombe à ceux qui ont le privilège d’avoir une tribune. »
Pendant les vingt années qui suivirent, John Pilger devint le Reporter le plus important du Daily Mirror, notamment sur les questions sociales. Il fut leur correspondant de guerre au Vietnam, au Cambodge, en Egypte, en Inde, au Bangladesh, et au Biafra. 18 Mois après le rachat du Daily Mirror par Robert Maxwell (le 12 juillet 1984), John Pilger fut licencié par Richard Stott, l’éditeur du journal, le 31 décembre 1985.
Il a reçu deux fois le prix de meilleur journaliste de l’année au Royaume-Uni (Britain’s Journalist of the Year Award). Ses documentaires, diffusés dans le monde entier, ont reçu de multiples récompenses au Royaume-Uni et dans d’autres pays.
John Pilger est membre, à l’instar de Vandana Shiva et de Noam Chomsky, de l’IOPS (International Organization for a Participatory Society), une organisation internationale et non-gouvernementale créée (mais encore en phase de création) dans le but de soutenir l’activisme en faveur d’un monde meilleur, prônant des valeurs ou des principes comme l’auto-gestion, l’équité et la justice, la solidarité, l’anarchie et l’écologie.
Nous avons également sous-titré ses documentaire intitulés « Les nouveaux maîtres du monde », « La guerre contre la démocratie », et « La guerre invisible », et traduit plusieurs de ses articles.
C’est fou, il n’y a aucune mention des actions militaires de la Chine, le parti pris est bien trop évident et sans neutralité : il manque une vraie analyse des dommages causés par les 2 parties et cela donne un point de vue complètement faussé sur la situation. Les USA font n’importe quoi, certes, mais la Chine serait une pauvre victime ? vraiment ? avec ses bases militaires sur des îles artificielles ? n’étant pas spécialiste de ce domaine et les informations étant rares sur ce sujet, je m’attendais à un vrai travail d’enquête sur les USA ET la Chine pas un travail à charge contre les méchants américains.
Dommage.
Mais merci pour le partage et le travail de sous-titrage !
@ Salta
Ce sont les USA et pas la Chine qui possèdent des bases militaires dans des dizaines d’autres pays. Dans le cas des Iles Marchall dont il est question dans ce documentaire, ce sont les USA qui y ont une base militaire gigantesque, ce contre l’avis de la population. Ce sont aussi les USA, pas la Chine, qui ont contaminé l’archipel et ses habitants en faisant sauter dans l’atmosphère et pendant de décennies une bombe nucléaire par jour.
De plus, ce sont les USA qui encercle la Chine avec leurs bases militaires, pas l’inverse cela se saurait. Le fait est aussi que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, aucun pays n’a jamais attaqué les USA alors que ceux-ci ont été, dans le même temps, en guerre perpétuelle, et que donc, ils ont toujours été l’agresseur.
Maintenant, si vous préférez ne pas tenir compte de ces faits têtus, cela ne prouve qu’une chose : un parti pris évident pour les USA et leur politique ultra-réactionnaire, parti pris qui ne peut qu’être dénoncé.
De l’eau salée me coule sur les joues, sûrement un reste de la vague. Un profond dégoût, vecteur d’une irrépressible haine, à contenir forcément face aux maîtres du monde. Alors, que l’enfer de ces culs-bénis fondamentalistes sache bien les recevoir, à la mesure de leurs mérites et de leurs médailles. Fuck them All ! A sec, l’orifice préalablement chargé de billes de plutonium, pour prolonger cette grande expérience scientifique …