La menace d’une guerre contre la Chine (John Pilger — 2016)

La menace d’une guerre contre la Chine est le 60ème film de John Pil­ger réa­li­sé pour ITV. John Pil­ger révèle ce que les médias taisent, à savoir que la pre­mière puis­sance mili­taire du monde, les États-Unis, et la deuxième puis­sance éco­no­mique du monde, la Chine, deux puis­sances nucléaires, sont sur le sen­tier de la guerre. Ce film de John Pil­ger est un aver­tis­se­ment autant qu’une ins­pi­rante his­toire de résistance.

Nous vous le pro­po­sons, sous-titré en français :

A pro­pos : John Pil­ger est un jour­na­liste de natio­na­li­té Aus­tra­lienne, né à Syd­ney le 9 Octobre 1939, par­ti vivre au Royaume-Uni depuis 1962. Il est aujourd’hui basé à Londres et tra­vaille comme cor­res­pon­dant pour nombre de jour­naux, comme The Guar­dian ou le New Sta­tes­man.

Il gran­dit et fut édu­qué à Bon­di, dans la ban­lieue de Syd­ney. D’origine alle­mande par son père, et irlan­daise-anglaise-alle­mande par sa mère ; deux de ses grands-parents (côté mater­nel) étaient des déte­nus irlan­dais qui furent envoyés en Aus­tra­lie. Sa mère était pro­fes­seur de Fran­çais. Dans son lycée de Syd­ney (Syd­ney Boys High School) il fut l’instigateur d’un jour­nal étu­diant : le Mes­sen­ger.

Sa car­rière démar­ra en 1958 en tant que cour­sier pour le Syd­ney Sun, puis pour le Dai­ly Tele­graph où il occu­pait les postes de repor­ter, jour­na­liste spor­tif, et secré­taire de rédac­tion. Il s’installe à Londres en 1962, et y tra­vaille comme secré­taire de rédac­tion. Il y rejoint la Bri­tish Uni­ted Press, puis rejoint le bureau du Moyen-Orient de Reu­ters. En 1963 il est recru­té par le Dai­ly Mir­ror tou­jours comme secré­taire de rédac­tion. Il y évo­lue­ra par la suite occu­pant les postes de repor­ter, édi­to­ria­liste, puis cor­res­pon­dant en chef à l’étranger. Alors qu’il tra­vaillait pour le Dai­ly Mir­ror, il assiste le 5 juin 1968 à  l’assassinat de Robert F. Ken­ne­dy à Los Angeles, pen­dant sa cam­pagne présidentielle.

« Bri­ser le men­songe du silence n’est pas une abs­trac­tion éso­té­rique mais une res­pon­sa­bi­li­té urgente qui incombe à ceux qui ont le pri­vi­lège d’avoir une tribune. »

Pen­dant les vingt années qui sui­virent, John Pil­ger devint le Repor­ter le plus impor­tant du Dai­ly Mir­ror, notam­ment sur les ques­tions sociales. Il fut leur cor­res­pon­dant de guerre au Viet­nam, au Cam­bodge, en Egypte, en Inde, au Ban­gla­desh, et au Bia­fra. 18 Mois après le rachat du Dai­ly Mir­ror par Robert Max­well (le 12 juillet 1984), John Pil­ger fut licen­cié par Richard Stott, l’éditeur du jour­nal, le 31 décembre 1985.

Il a reçu deux fois le prix de meilleur jour­na­liste de l’année au Royaume-Uni (Britain’s Jour­na­list of the Year Award). Ses docu­men­taires, dif­fu­sés dans le monde entier, ont reçu de mul­tiples récom­penses au Royaume-Uni et dans d’autres pays.

John Pil­ger est membre, à l’instar de Van­da­na Shi­va et de Noam Chom­sky, de l’IOPS (Inter­na­tio­nal Orga­ni­za­tion for a Par­ti­ci­pa­to­ry Socie­ty), une orga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale et non-gou­ver­ne­men­tale créée (mais encore en phase de créa­tion) dans le but de sou­te­nir l’activisme en faveur d’un monde meilleur, prô­nant des valeurs ou des prin­cipes comme l’auto-gestion, l’équité et la jus­tice, la soli­da­ri­té, l’anarchie et l’écologie.

Nous avons éga­le­ment sous-titré ses docu­men­taire inti­tu­lés « Les nou­veaux maîtres du monde », « La guerre contre la démo­cra­tie », et « La guerre invi­sible », et tra­duit plu­sieurs de ses articles.

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  1. C’est fou, il n’y a aucune men­tion des actions mili­taires de la Chine, le par­ti pris est bien trop évident et sans neu­tra­li­té : il manque une vraie ana­lyse des dom­mages cau­sés par les 2 par­ties et cela donne un point de vue com­plè­te­ment faus­sé sur la situa­tion. Les USA font n’im­porte quoi, certes, mais la Chine serait une pauvre vic­time ? vrai­ment ? avec ses bases mili­taires sur des îles arti­fi­cielles ? n’é­tant pas spé­cia­liste de ce domaine et les infor­ma­tions étant rares sur ce sujet, je m’at­ten­dais à un vrai tra­vail d’en­quête sur les USA ET la Chine pas un tra­vail à charge contre les méchants américains.
    Dommage.
    Mais mer­ci pour le par­tage et le tra­vail de sous-titrage !

  2. @ Sal­ta

    Ce sont les USA et pas la Chine qui pos­sèdent des bases mili­taires dans des dizaines d’autres pays. Dans le cas des Iles Mar­chall dont il est ques­tion dans ce docu­men­taire, ce sont les USA qui y ont une base mili­taire gigan­tesque, ce contre l’a­vis de la popu­la­tion. Ce sont aus­si les USA, pas la Chine, qui ont conta­mi­né l’ar­chi­pel et ses habi­tants en fai­sant sau­ter dans l’atmosphère et pen­dant de décen­nies une bombe nucléaire par jour.

    De plus, ce sont les USA qui encercle la Chine avec leurs bases mili­taires, pas l’in­verse cela se sau­rait. Le fait est aus­si que depuis la fin de la deuxième guerre mon­diale, aucun pays n’a jamais atta­qué les USA alors que ceux-ci ont été, dans le même temps, en guerre per­pé­tuelle, et que donc, ils ont tou­jours été l’agresseur.

    Main­te­nant, si vous pré­fé­rez ne pas tenir compte de ces faits têtus, cela ne prouve qu’une chose : un par­ti pris évident pour les USA et leur poli­tique ultra-réac­tion­naire, par­ti pris qui ne peut qu’être dénoncé.

  3. De l’eau salée me coule sur les joues, sûre­ment un reste de la vague. Un pro­fond dégoût, vec­teur d’une irré­pres­sible haine, à conte­nir for­cé­ment face aux maîtres du monde. Alors, que l’en­fer de ces culs-bénis fon­da­men­ta­listes sache bien les rece­voir, à la mesure de leurs mérites et de leurs médailles. Fuck them All ! A sec, l’o­ri­fice préa­la­ble­ment char­gé de billes de plu­to­nium, pour pro­lon­ger cette grande expé­rience scientifique …

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