Pour introÂduire ce docuÂmenÂtaire sur des quesÂtions liées au phéÂnoÂmène du transÂgenÂrisme, récemÂment réaÂliÂsé par StelÂla O’MalÂley pour la chaîne de téléÂviÂsion ChanÂnel 4 au Royaume-Uni, qui l’a difÂfuÂsé ce merÂcreÂdi 21 novembre 2018, et que vous trouÂveÂrez sous-titré en franÂçais, ci-après, je vous proÂpose la criÂtique forÂmuÂlée à son sujet par Suzi Feay pour le FinanÂcial Times :
Les enfants trans : il est temps d’en parler — un pas dans la bonne direction
ComÂpasÂsion et controÂverse se renÂcontrent dans ce docuÂmenÂtaire de StelÂla O’Malley
ÉtonÂnamÂment, au cours des neuf derÂnières années, l’on a assisÂté à une augÂmenÂtaÂtion de 2500 % du nombre d’enfants traiÂtés par le serÂvice de genre la NHS [le sysÂtème de sanÂté publique du Royaume-Uni, NdT]. Cette staÂtisÂtique inquiète beauÂcoup la psyÂchoÂthéÂraÂpeute StelÂla O’Malley. Durant son enfance à Dublin, elle était perÂsuaÂdée d’être un garÂçon, et vouÂlait être traiÂtée et accepÂtée comme tel. À 43 ans, désorÂmais une femme mariée heuÂreuse, elle s’inquiète pour ces enfants auxÂquels il se pourÂrait que l’on proÂpose trop préÂmaÂtuÂréÂment les options aux effets irréÂverÂsibles sur le corps de la chiÂrurÂgie et de la médiÂcaÂtion horÂmoÂnale à vie. Si elle était née une demi-décenÂnie plus tard, se dit-elle : « Je suis absoÂluÂment cerÂtaine que j’aurais tranÂsiÂtionÂné. »
Trans Kids : It’s Time to Talk [Les Enfants trans : il est temps d’en parÂler, NdT] s’intéresse à un sujet très senÂsible, ainÂsi qu’O’Malley le réaÂlise tarÂdiÂveÂment lorsqu’aucun des groupes et actiÂvistes trans qu’elle contacte n’accepte de parÂtiÂciÂper à son docuÂmenÂtaire. Elle renÂcontre les parents de Matt, 12 ans, qui vivent difÂfiÂciÂleÂment le choix qu’ils ont fait. Matt, qui souffre d’autisme, prend des inhiÂbiÂteurs de puberÂté, parce que que le déveÂlopÂpeÂment sexuel dans le « mauÂvais » corps est perÂçu comme trop trauÂmaÂtiÂsant. O’Malley confirme que sa propre puberÂté a été un « cauÂcheÂmar », mais qu’elle « a ausÂsi été la soluÂtion » pour elle.
AinÂsi qu’elle le découvre, l’Internet joue un rôle imporÂtant dans toute cette hisÂtoire, en raiÂson des nomÂbreux blogÂgers et vlogÂgers trans qui parÂtagent allèÂgreÂment leurs expéÂriences avec la « T » — la tesÂtoÂstéÂrone — et le banÂdage de poiÂtrine. O’Malley renÂcontre l’un d’entre eux, le joyeux et très symÂpaÂthique Cole, 24 ans, qui prend de la tesÂtoÂstéÂrone depuis qu’il en a 22. CerÂtains enfants outreÂpassent les traiÂteÂments médiÂcaux convenÂtionÂnels et comÂmandent des pilules d’hormones sur interÂnet, et lui-même admet qu’il s’agit de médiÂcaÂments dont les effets sont incerÂtains pour cette « généÂraÂtion trans ». CepenÂdant, étant donÂné sa « quaÂliÂté de vie actuelle », il est « d’accord pour être un cobaye ». Dans la même veine, elle renÂcontre KenÂny, qui a comÂmenÂcé sa tranÂsiÂtion il y a 8 ans parce qu’il ne se « reconÂnaisÂsait pas dans la perÂsonne » qu’il « voyait dans le miroir ».
O’Malley admet que repousÂser le proÂblème jusqu’à l’âge adulte n’est pas vraiÂment souÂhaiÂtable en constaÂtant le cas de DebÂbie, marié, avec des enfants, dont la famille, et parÂtiÂcuÂlièÂreÂment sa femme, StéÂphaÂnie, a été négaÂtiÂveÂment affecÂtée par sa tranÂsiÂtion. Elle renÂcontre égaÂleÂment un uniÂverÂsiÂtaire, James CasÂpian, dont les recherches sur les « détranÂsiÂtionÂneurs » — ceux qui ont inverÂsé le proÂcesÂsus — ont été interÂdites par une uniÂverÂsiÂté au motif « qu’il vaut mieux n’offenser perÂsonne ». Les choses prennent une tourÂnure plus proÂbléÂmaÂtique encore lorsqu’elle se rend à un évèÂneÂment fémiÂniste accueillant pluÂsieurs interÂveÂnants criÂtiques du transÂgenÂrisme, dont une qui affirme qu’aucune preuve médiÂcale ne perÂmet d’affirmer que l’on puisse « naître dans le mauÂvais corps ». Ne serait-il pas mieux de trouÂver un moyen de vivre en paix avec son corps sans recouÂrir à des médiÂcaÂments et à des opéÂraÂtions chiÂrurÂgiÂcales qui altèrent irréÂverÂsiÂbleÂment la vie des indiÂviÂdus ? Une telle idée n’est appaÂremÂment pas toléÂrable, d’après les figures masÂquées qui tentent de perÂturÂber l’évènement. NéanÂmoins, cette converÂsaÂtion devra avoir lieu, un jour ou l’autre, et le docuÂmenÂtaire comÂpasÂsionÂnel d’O’Malley semble être un pas dans la bonne direcÂtion.
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Pour aller plus loin, vous pouÂvez regarÂder cet autre docuÂmenÂtaire sur le sujet, égaÂleÂment sous-titré en franÂçais, réaÂliÂsé par la BBC en 2017 :
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& vous pouÂvez ausÂsi lire ces autres articles de notre site, porÂtant égaÂleÂment sur ces sujets ou des sujets connexes :
- Les PrinÂcipes de JogÂjaÂkarÂta : une menace interÂnaÂtioÂnale contre les droits des femmes (par HanÂnah HarÂriÂson)
- « Nous devons être plus couÂraÂgeuses » — la remise en quesÂtion de « l’iÂdenÂtiÂté de genre » et le mutisme impoÂsé au fémiÂnisme (par Meghan MurÂphy)
- La dysÂphoÂrie de genre, le transÂgenÂrisme, le transÂsexuaÂlisme et l’enÂfance (par Michael K. LaidÂlaw)
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Afficher les commentaires Hide commentsQuand des gens n’ont que des insultes pour contrer des faits, on sait ce que ça vaut.
BraÂvo et merÂci d’aÂvoir fait cette traÂducÂtion ausÂsi rapiÂdeÂment !
BonÂjour
Je suis assiÂdûÂment votre site depuis 3 ans, j’ai lu le livre « Deep Green ResisÂtance » avec pasÂsion, bref, je ne viens pas comÂmenÂter ici en ayant lu l’arÂticle après une visite qui serait poncÂtuelle par ici.
Je suis transÂgenre (voiÂlà pourÂquoi j’ai préÂciÂsé ci-desÂsus que ce n’est pas que je suis tomÂbé desÂsus parce que je suis trans, mais à l’inÂverse que je lis vos articles et que je rebonÂdis sur celui-ci parce que je suis concerÂné!). J’ai 22 ans, je prends de la tesÂtoÂstéÂrone depuis mes 18 ans, et j’ai réaÂliÂsé que j’éÂtais un garÂçon à 16 ans. Cela fait un laps de temps entre réaÂliÂsaÂtion et tranÂsiÂtion qui est très court, mais je n’ai depuis ce jour eu aucun regret. BeauÂcoup d’apÂpréÂhenÂsion (la veille de ma preÂmière piqûre, peur de faire une erreur et de me tromÂper, jusÂteÂment). Depuis que la sociéÂté me consiÂdère comme un homme, je suis enfin bien dans ma peau.
Je vous cite : « Ne serait-il pas mieux de trouÂver un moyen de vivre en paix avec son corps sans recouÂrir à des médiÂcaÂments et à des opéÂraÂtions chiÂrurÂgiÂcales qui altèrent irréÂverÂsiÂbleÂment la vie des indiÂviÂdus ? »
Aaaaah, si seuleÂment c’éÂtait posÂsible, ce serait magniÂfique n’est ce pas ?
Mais jusÂteÂment, cerÂtaines perÂsonnes y parÂviennent, je connais des trans* qui ne prennent pas d’horÂmones mais qui se font enleÂver la poiÂtrine, ou des trans qui prennent des horÂmones mais ne feront aucune opéÂraÂtion, bref on ne peut pas résuÂmer la tranÂsiÂtion à un schéÂma unique et uniÂverÂsel. Aucune perÂsonne transÂgenre ne fait le même parÂcours.
Pour ma part, je suis à l’aise avec mon sexe (l’orÂgane sexuel j’enÂtends), et ne préÂvois donc aucune opéÂraÂtion au niveau de cet organe-là . D’autres ont besoin d’aÂvoir un pénis pour se senÂtir bien.
Je pense pour ma part que le malaise est en grande parÂtie dû à la sociéÂté actuelle : notre sexisme perÂmaÂnent, notre cariÂcaÂture des genres, c’est terÂrible, ça enferme litÂtéÂraÂleÂment. On n’a le droit à aucune expresÂsion de genre qui soit difÂféÂrente de ‘fille/femme’ ou ‘garçon/homme’. C’est déjà comÂpliÂqué d’être un homme qui fait de la danse clasÂsique ou une femme qui fait du rugÂby, alors imaÂgiÂnez être reconÂnu comme un homme sans faire aucune tranÂsiÂtion ?? C’est tout bonÂneÂment imposÂsible dans notre sociéÂté. On serait éterÂnelÂleÂment regarÂdé de traÂvers, jugé, criÂtiÂqué, traiÂté de fou et j’en passe. Bref, toute la transÂphoÂbie qu’on peut vivre jusÂteÂment avant une tranÂsiÂtion et qui fait qu’on finit par sauÂter le pas des hormones/opérations pour ne pas sauÂter dans le vide.…
Donc oui, j’esÂpère qu’un jour nous parÂvienÂdrons à une sociéÂté qui accepÂteÂra toutes les expresÂsions d’iÂdenÂtiÂté, mais ne nous leurÂrons pas, c’est mal barÂré et on se sera auto-détruits par d’autres manières bien avant !
Donc voiÂlà , peut-être que le transÂgenÂdéÂrisme (j’en proÂfite pour vous notiÂfier qu’on ne dit pas transÂgenÂrisme mais transÂgenÂdéÂrisme) est pris en charge trop rapiÂdeÂment dans l’enÂfance, pour cerÂtains, mais pour les autres qui auront besoin de tranÂsiÂtionÂner et mauÂdiÂront à vie de ne pas avoir pu le faire enfant, ce n’est pas trop rapiÂdeÂment… alors que faire ? Le débat est ouvert.
Peut-être que le transÂgenÂdéÂrisme n’existe que parce que notre sociéÂté est comme telle d’ailleurs : « tu es Femelle ou Mâle et selon ce que tu es tu dois répondre à un schéÂma préÂcis », forÂcéÂment ça induit des malaises d’iÂdenÂtiÂté.
J’ai perÂsonÂnelÂleÂment fait le choix de prendre des horÂmones d’une part pour être bien dans ma TÊTE (cesÂser d’être regarÂdé avec dégoût, d’être appeÂlé « madame » parÂtout où j’alÂlais, d’aÂvoir des envies suiÂciÂdaires à chaque « mégenÂrage », à chaque regard de traÂvers…) et d’autre part pour être bien dans ma PEAU (cesÂser de pleuÂrer en me regarÂdant dans le miroir, aimer mon corps, être fier de lui). Pour cette raiÂson, je pense que même dans une sociéÂté bienÂveillante, j’auÂrais resÂsenÂti ce rejet phyÂsique de moi-même, j’auÂrais envié les perÂsonnes de sexe masÂcuÂlin.
La quesÂtion est difÂfiÂcile. Très bon article en tout cas.
Bien à vous.
MerÂci. Et merÂci pour ton témoiÂgnage. C’est noté pour transÂgenÂdéÂrisme. Par contre tu écris « Je vous cite : » mais ce n’est pas notre texte, seuleÂment la traÂducÂtion du texte de préÂsenÂtaÂtion du docuÂmenÂtaire par le FinanÂcial Times.
BonÂjour,
Ce qui est domÂmage, c’est que vous jusÂtiÂfiez une idéoÂloÂgie morÂtiÂfère, d’auÂtant que vous suiÂvez un site de réinÂforÂmaÂtion, vous savez que la nov langue morÂtiÂfère est desÂtiÂnée à un tout autre usage que de vous défendre vous, avec votre parÂtiÂcuÂlaÂriÂté perÂsonÂnelle… L’iÂdéoÂloÂgie du pseuÂdoÂgenre est desÂtiÂnée a être entenÂdue par les femmes ‘norÂmales’ trop norÂmales pour ne pas se senÂtir mères. L’iÂdée est de disÂsuaÂder les femmes de faire des enfants. L’iÂdéoÂloÂgie du pseuÂdoÂgenre n’a aucune réaÂliÂté scienÂtiÂfique, le cerÂveau est sexué bien avant la naisÂsance et sans doute votre propre cerÂveau a été masÂcuÂliÂniÂsé in-utéÂro, ce qui explique ampleÂment votre propre inverÂsion de l’iÂdenÂtiÂté sexuée inaliéÂnable, et non sociéÂtale. Cela fait de vous un homme à part entière, juste cela. Après, la quesÂtion d’une chiÂrurÂgie, c’est un peu difÂféÂrent pour les hommes comme vous, j’en connais en effet pour qui c’éÂtait vital dans leur schéÂma corÂpoÂrel, et d’autres pour qui le sexe est mal vécu , donc seconÂdaire. Mais attenÂtion, la situaÂtion d’une poiÂgnée de perÂsonnes ne peut aucuÂneÂment jusÂtiÂfier une idéoÂloÂgie généÂraÂliÂsée et insÂtiÂtuÂtionÂnaÂliÂsée, qui s’imÂpose à 99% de la popuÂlaÂtion, et qui plus est empoiÂsonne le fémiÂnisme depuis des décenÂnies, le renÂdant inauÂdible. Pour ma part, si j’exÂprime libreÂment ce que j’ai appris de la connaisÂsance scienÂtiÂfique, c’est que je suis née fille interÂsexuée avec cette inverÂsion de la sexuaÂtion céréÂbrale préÂnaÂtale, et que j’ai dû me battre déjà pour ne pas préÂféÂrer la mort, et retrouÂver mon corps vériÂtable, entier et ma reconÂnaisÂsance juriÂdique en tant que ma fémiÂniÂté pleine et entière. J’esÂpère que je pourÂrai vous convaincre, le trans truc est un comÂbat perÂdu d’aÂvance car il est artiÂfiÂciel et sans fonÂdeÂment. L’iÂdenÂtiÂté sexuée découle dès la naisÂsance de la sexuaÂtion du cerÂveau, c’est votre noyau inaliéÂnable et votre chair ‚et votre peau est un cosÂtume qui se choiÂsit, comme tout un chaÂcun choiÂsit sa mode, mais rien ne nous donne le droit de refuÂser les milÂliard d’iÂdenÂtiÂtés cohéÂrentes comme un simple stéÂréoÂtype impoÂsé a chaque enfant qui naît. C’est juste faux, la sexuaÂtion du cerÂveau est un spectre, certes, une courbe norÂmale de Gauss, et bien sûr il y a des excepÂtions, des ambiÂguïÂtés, des inverÂsions, il y a des troubles de l’iÂdenÂtiÂté sexuée psyÂchoÂloÂgiques, mais elles ne sont que ça, des excepÂtions qui confirment la norÂmale de la comÂmuÂnauÂté humaine.
Je vienÂdrai comÂmenÂter proÂchaiÂneÂment avec mon comÂpuÂter. J’ai beauÂcoup traÂvaillé sur l’inÂverÂsion de la sexuaÂtion céréÂbrale préÂnaÂtale, on sait que le cerÂveau est sexué au niveau de la neuÂroÂloÂgie, mais cette réaÂliÂté a été nié et comÂbatÂtue sur les camÂpus d’AÂméÂrique du Nord, ces vingt derÂnières années. CepenÂdant dès que l’aÂgence monÂdiale du médiÂcaÂment a été obliÂgé de faire effecÂtuer les recherches sur les deux sexes, il y a eu un déclic, qui comÂmence à faire taire les menÂteurs de ces idéoÂloÂgies de pseuÂdoÂgenre.
Le transÂgenre n’existe pas plus. Il y a de rares inverÂsions de la sexuaÂtion céréÂbrale qui sont préÂnaÂtales et bioÂloÂgiques, bioÂchiÂmiques. La Nature est en soi une variaÂtion, et il faut bien ausÂsi parÂler des perÂturÂbaÂteurs endoÂcriÂniens, en parÂtiÂcuÂlier, chez le fÅ“tus fille qui vont pasÂser la barÂrière des horÂmones anti tesÂtoÂstéÂrone, et masÂcuÂliÂniÂser parÂtielÂleÂment le cerÂveau. ConcerÂnant l’auÂtisme en parÂtiÂcuÂlier AsperÂger, consulÂter les traÂvaux du Pr Simon Baron-Cohen, de CamÂbridge, et de l’auÂtismÂreÂsearÂchÂcenÂter sur interÂnet. Il y a une difÂfiÂculÂté pour 5% d’auÂtistes à se situer dans le sexe, et c’est lié à leur senÂsiÂbiÂliÂté exaÂcerÂbée en regard de la quesÂtion e la sexuaÂtion.
Tout le reste des revenÂdiÂcaÂtions trans sont des troubles clasÂsique de l’iÂdenÂtiÂté sexuée, traiÂtables par psyÂchoÂthéÂraÂpie famiÂliale si on s’y prend tôt, et si on apprend, en tant que médeÂcin, et parent concerÂné, à disÂtinÂguer ces enfants, de ceux dont la sexuaÂtion est bioÂloÂgiÂqueÂment inverÂsée, de naisÂsance et à vie, pour qui les traiÂteÂments sont adapÂtés, bloÂquant la puberÂté entre 11 et 14 ans, réverÂsible, et un traiÂteÂment horÂmoÂnal ensuite de 14 à 18 ans voire chiÂrurÂgiÂcal, défiÂniÂtif, mais à ce stade, bien sûr, le diagÂnosÂtic doit être posé et sûr à 100%, et c’est un diagÂnosÂtique médiÂcal colÂlecÂtif, excluÂsiÂveÂment en assoÂciaÂtion avec un enfant sain, qui sait qui il ou elle est, sans équiÂvoque, et des parents sans trouble perÂsonÂnel qui puisse avoir interÂféÂré dans ce diagÂnosÂtic.
Aucune chiÂrurÂgie, aucun traiÂteÂment médiÂcal ne doit être enviÂsaÂgé dans d’autres cas. Ce qui est lamenÂtable, c’est l’inÂcaÂpaÂciÂté du corps médiÂcal, à dire non aux idéoÂloÂgies morÂtiÂfères qui leur sont impoÂsées, sans base scienÂtiÂfique, eux qui tirent leurs connaisÂsances de la Science, y comÂpris des NeuÂrosÂciences. Le proÂblème est que le pseuÂdoÂgenre est impoÂsé poliÂtiÂqueÂment et passe dans la loi comme un ‘droit’ humain, et gare à qui s’y oppose, il devient ‘transÂphobe’… Voir le CanaÂda, on retire aux parents un enfant en trouble, parce que les parents ne sont pas ‘transÂfriendÂly’ , mais en fait ce sont des parents écarÂteÂlés entre le bon sens, parÂfois leur dogme reliÂgieux ‚et l’inÂsisÂtance de leur propre enfant à se dire ‘de l’autre sexe’ … Mais jamais ces mêmes insÂtiÂtuÂtion fasÂcistes, ne diront aux parents la réaÂliÂté scienÂtiÂfique : Leur enfant est peut être en trouble de l’iÂdenÂtiÂté en pleine crise adoÂlesÂcente, ou en trouble de l’iÂdenÂtiÂté sexuée, psyÂchoÂloÂgique et famiÂlial de cause, peut-être né avec une inverÂsion bioÂloÂgique irréÂméÂdiable de la sexuaÂtion céréÂbrale, et que là où ils ont parÂfaiÂteÂment raiÂson, ces parents, ce n’est aucuÂneÂment un droit humain à chanÂger de sexe, ce qui est d’ailleurs imposÂsible. Les enfants nés avec une inverÂsion de la sexuaÂtion du cerÂveau réparent leur corps et leur acte de naisÂsance juriÂdique, tout au plus, mais, pour eux, c’est vital au sens strict, pas au regard de la sociéÂté, mais pour eux mêmes en leur corps, en leur âme, en leur moyen de s’éÂpaÂnouir en tant qu’eux mêmes.
C’est de naisÂsance, cela concerne une naisÂsance sur 50.000, une goutte d’eau, et c’est amalÂgaÂmé par des lobÂbies. Je conseille forÂteÂment aux mouÂveÂments fémiÂnistes de se désoÂliÂdaÂriÂser du pseuÂdoÂgenre, et de l’éÂgaÂliÂté filles garÂçons, parce que c’est la négaÂtion des femmes en tant que leur nature de mère potenÂtielle. L’éÂgaÂliÂté se fait dans la difÂféÂrence et non une uniÂforÂmiÂté compÂtable ! A bienÂtôt et merÂci d’aÂvoir lu.