Tout d’abord, en guise d’introduction :
Tout ça, pour une cuillère en plastique ! Cette vidéo de Greenpeace est intéressante, mais pas pour ce qu’ils lui font dire (oui, c’est effectivement mieux d’utiliser une cuillère en métal, ou, mieux encore, en bois de récupération, faites soi-même, merci Greenpeace). Elle est intéressante parce qu’elle expose l’extraordinaire complexité des processus permettant d’aboutir à une simple cuillère en plastique. Or, il en va des cuillères en plastique comme de la plupart des choses que nous utilisons au quotidien. La fabrication de tels objets, en apparence tout simples, requiert un grand nombre d’opérations, repose sur le vaste enchevêtrement d’industries, la gigantesque machinerie sociale que constitue la société industrielle. Dans son livre Des ruines du développement, Wolfgang Sachs prend un mixeur pour exemple :
« Examinons par exemple un mixeur électrique. Il extrait les jus de fruits en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Quelle merveille ! …à première vue. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la prise et le fil pour s’apercevoir qu’on est en face du terminal domestique d’un système national et, en fait, mondial. L’électricité arrive par un réseau de lignes alimenté par les centrales qui dépendent à leur tour de barrages, de plates-formes off-shore ou de derricks installés dans de lointains déserts. L’ensemble de la chaîne ne garantit un approvisionnement adéquat et rapide que si chacun des maillons est encadré par des bataillons d’ingénieurs, de gestionnaires et d’experts financiers, eux-mêmes reliés aux administrations et à des secteurs entiers de l’industrie (quand ce n’est pas à l’armée). Le mixeur électrique, comme l’automobile, l’ordinateur ou le téléviseur, dépend entièrement de l’existence de vastes systèmes d’organisation et de production soudés les uns aux autres. En mettant le mixeur en marche, on n’utilise pas simplement un outil, on se branche sur tout un réseau de systèmes interdépendants. Le passage de techniques simples à l’équipement moderne implique la réorganisation de la société tout entière. »
Dans son excellent livre Défense et illustration de la novlangue française, Jaime Semprun décrit pareillement ce qu’il retourne de tel ou tel ustensile du quotidien que l’on a souvent tendance à considérer comme un « objet isolé, tel que son utilité ponctuelle le fait passer pour bénin et de peu de conséquences ». Afin de montrer comment, « dès qu’on le considère comme partie intégrante d’un ensemble, tout change », il prend pour exemple la voiture :
« Et ainsi l’automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s’accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l’organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d’autoroutes, de champs pétrolifères et d’oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages organisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d’échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de “recherche et développement” ; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglementations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de “lutte contre la pollution”, de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l’organisme hôte, d’affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s’affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initiative, puisqu’il faut qu’elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s’interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines. »
En 1941, dans un texte intitulé The Paradox of Anarchism (Le paradoxe de l’anarchisme), le poète Herbert Read écrit :
« L’anarchisme implique une décentralisation universelle de l’autorité et une simplification universelle de la vie. Des entités inhumaines comme la ville moderne disparaitront. Mais l’anarchisme n’implique pas nécessairement un retour à l’artisanat et aux toilettes en plein air. Il n’existe aucune contradiction entre l’anarchisme et l’énergie électrique, l’anarchisme et les transports aériens, l’anarchisme et la division du travail, l’anarchisme et l’efficacité industrielle. »
Ce à quoi Orwell répond, dans une recension de l’ouvrage dans lequel le texte de Read a été publié :
« La vague généralité de cette dernière phrase laisse sans réponse la question cruciale : comment concilier liberté et organisation ? L’anarchisme suppose, selon toute vraisemblance, un faible niveau de vie. Il n’implique pas nécessairement la famine et l’inconfort, mais il est incompatible avec l’existence vouée à l’air conditionné, aux chromes et à l’accumulation de gadgets que l’on considère aujourd’hui comme désirable et civilisée. La suite d’opérations qu’implique, par exemple, la fabrication d’un avion est si complexe qu’elle suppose nécessairement une société planifiée et centralisée, avec tout l’appareil répressif qui l’accompagne. À moins d’un soudain changement dans la nature humaine, on ne voit pas ce qui permettrait de concilier la liberté et l’efficacité. »
On pourrait multiplier les exemples. L’organisation générale de la société industrielle permettant de définir, de programmer et de produire les complexes opérations enchevêtrées aboutissant à la fabrication d’une voiture, d’un stylo bic, d’une cuillère en plastique, d’un panneau solaire ou d’une centrale nucléaire, repose sur d’importantes divisions du travail (y compris à l’échelle internationale pour obtenir les matières premières pas toujours disponibles localement, voire même nationalement), d’importantes spécialisations, d’importantes hiérarchies, et un vaste appareil de coercition pour imposer le tout (s’appuyant principalement sur les « forces de l’ordre », ou l’armée pour aller piller des pays étrangers, dans le cas des pays riches, mais aussi sur une propagande étendue incessamment diffusée par les médias de masse). C’est-à-dire que cette organisation, qui correspond à une organisation de masse, à une société de masse, n’a pas grand-chose de démocratique, bien au contraire.
Réaliser cela nous amène à réaliser en quoi industrialisme et démocratie sont antithétiques, et pourquoi l’idée selon laquelle la démocratie ne pouvait exister « qu’au sein de petites collectivités constituait une évidence pour ces grands penseurs du politique que furent Platon et Aristote ou, plus proches de nous dans le temps, Rousseau et Montesquieu », comme le rappelle Yves-Marie Abraham dans son livre Guérir du mal de l’infini. Lewis Mumford, encore plus proche de nous dans le temps, soulignait que
« la démocratie est une invention de petite société. Elle ne peut exister qu’au sein de petites communautés. Elle ne peut pas fonctionner dans une communauté de 100 millions d’individus. 100 millions d’individus ne peuvent être gouvernés selon des principes démocratiques. J’ai connu une enseignante qui avait proposé à ses élèves, au lycée, de concevoir un système basé sur une communication électrique, avec une organisation centrale, permettant de transmettre une proposition à l’ensemble des votants du pays, à laquelle ils pourraient répondre “oui” ou “non” en appuyant sur le bouton correspondant. À l’instar de ses étudiants, elle croyait qu’il s’agissait de démocratie. Pas du tout. Il s’agissait de la pire forme de tyrannie totalitaire, du genre de celle qu’impose le système dans lequel nous vivons. La démocratie requiert des relations de face-à-face, et donc des communautés de petites tailles, qui peuvent ensuite s’inscrire dans des communautés plus étendues, qui doivent alors être gouvernées selon d’autres principes. »
Ce qui apparait, dès lors, c’est qu’il existe un lien entre le degré de complexité technologique d’une société et le degré de démocratie qu’elle peut incorporer. Plus la complexité technologique d’une société augmente, plus son potentiel démocratique diminue. Le degré de complexité technologique de la société dans laquelle nous vivons, la société techno-industrielle, est tel qu’il a depuis longtemps réduit à néant ce que les sociétés qui la précédaient recelaient encore de démocratique.
De bien des manières, l’État et le capitalisme pourraient d’ailleurs être considérés comme des technologies complexes, intrinsèquement incompatibles avec le principe démocratique. On le constate flagramment aujourd’hui. La nécessité — l’obligation[1] — de travailler, imposée par le système capitaliste lui-même imposé par l’État, constitue une servitude moderne salariée (ou non[2]). Ainsi que l’avait remarqué Tolstoï (L’esclavage moderne) :
« L’abolition du servage et l’affranchissement des Noirs marquèrent seulement la disparition d’une ancienne forme vieillie et inutile de l’esclavage, et l’avènement immédiat d’une forme nouvelle plus solide, plus générale et plus oppressive. »
Cette « forme nouvelle plus solide, plus générale et plus oppressive », c’est le salariat, qui produit — et repose toujours sur — l’aliénation du travailleur. Contraints de vendre notre temps de vie en échange d’un salaire, le plus souvent, à des entreprises, et dépourvus de tout pouvoir sur le fonctionnement général de la société industrielle (le droit d’élire tous les cinq ans un nouveau monarque parmi ceux que l’on nous propose ne constituant en rien un véritable pouvoir, mais plutôt une terrible preuve de notre dépossession), nous nous retrouvons dans cette situation que décrit Lewis Mumford dans Le Mythe de la machine :
« […] l’organisation de la vie est devenue si complexe et les processus de production, distribution et consommation si spécialisés et subdivisés, que la personne perd toute confiance en ses capacités propres : elle est de plus en plus soumise à des ordres qu’elle ne comprend pas, à la merci de forces sur lesquelles elle n’exerce aucun contrôle effectif, en chemin vers une destination qu’elle n’a pas choisie. […] l’individu conditionné par la machine se sent perdu et désespéré tandis qu’il pointe jour après jour, qu’il prend place dans la chaîne d’assemblage, et qu’il reçoit un chèque de paie qui s’avère incapable de lui offrir les véritables biens de la vie.
Ce manque d’investissement personnel routinier entraîne une perte générale de contact avec la réalité : au lieu d’une interaction constante entre le monde intérieur et extérieur, avec un retour ou réajustement constant et des stimuli pour rafraîchir la créativité, seul le monde extérieur – et principalement le monde extérieur collectivement organisé, exerce l’autorité ; même les rêves privés nous sont communiqués, via la télévision, les films et les disques, afin d’être acceptables.
Parallèlement à ce sentiment d’aliénation naît le problème psychologique caractéristique de notre temps, décrit en termes classiques par Erik Erikson comme la “crise d’identité”. Dans un monde d’éducation familiale transitoire, de contacts humains transitoires, d’emplois et de lieux de résidences transitoires, de relations sexuelles et familiales transitoires, les conditions élémentaires pour le maintien de la continuité et l’établissement d’un équilibre personnel disparaissent. L’individu se réveille soudain, comme Tolstoï lors d’une fameuse crise de sa vie à Arzamas, dans une étrange et sombre pièce, loin de chez lui, menacé par des forces hostiles obscures, incapable de découvrir où et qui il est, horrifié par la perspective d’une mort insignifiante à la fin d’une vie insignifiante. »
C’est parce qu’ils occultent ou ignorent tout cela que ceux qui ne voient de problèmes, dans l’état actuel des choses, qu’écologiques, se prononcent en faveur de la production massive de panneaux solaires et d’éoliennes ou de la construction de centrales nucléaires. C’est aussi parce qu’ils ignorent les coûts écologiques de ces industries — comme ils ignorent sans doute les impacts environnementaux de toutes les industries qui constituent la société industrielle, de toutes les industries qui leur procurent les objets qu’ils utilisent au quotidien. Mais pour en rester au seul aspect social des choses, en promouvant ces industries supposément « vertes », ou « propres », ils avalisent la servitude générale dans laquelle nous sommes tous englués.
Lorsque Bill McKibben, par exemple, chante les louanges des éoliennes industrielles et surtout des panneaux solaires photovoltaïques dans son dernier livre (Falter : Has the Human Game Begun to Play Itself Out ?, soit « Péricliter : le jeu humain tire-t-il à sa fin ? »), en les comparant à « un miracle d’un nouveau genre », il se fiche pas mal de faire la promotion d’appareils dont les matières premières vont devoir être extraites par des ouvriers dans des mines, traitées par d’autres dans des installations à cet effet, transportées par d’autres, encore, vers des usines d’assemblage, etc. (sachant que les panneaux solaires photovoltaïques appellent des onduleurs, des batteries peut-être, des câbles, tout un ensemble d’autres produits eux aussi issus du système techno-industriel). Au contraire, il est très fier de lui. Il encourage ainsi une « création d’emplois » massive. N’est-il pas généreux, le Bill ? À défaut de participer au mouvement révolutionnaire visant à mettre à bas la société industrielle et ses hiérarchies, et ses iniquités, et sa dégradation perpétuelle du monde naturel, il s’assure que nous ne soyons pas au chômage, il crée de nouveaux marchés, il diversifie nos servitudes modernes. D’où le titre de cet article publié dans le prestigieux quotidien britannique The Guardian : « Bill McKibben : “Il y a clairement de l’argent à faire dans le solaire et l’éolien” ». Sacré Bill.
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Le sociologue états-unien Lewis Mumford distinguait deux grandes catégories de technologies[3] (techniques, dans son vocabulaire). Les technologies démocratiques, et les technologies autoritaires. Les technologies démocratiques sont celles qui reposent sur une « méthode de production à petite échelle », qui favorisent « l’autogouvernement collectif, la libre communication entre égaux, la facilité d’accès aux savoirs communs, la protection contre les contrôles extérieurs arbitraires » et « l’autonomie personnelle », qui confèrent « l’autorité au tout plutôt qu’à la partie ». La technologie démocratique « exige relativement peu » et est « est très facilement adaptable et récupérable ».
Les technologies autoritaires, en revanche, ne confèrent « l’autorité qu’à ceux qui se trouvent au sommet de la hiérarchie sociale », reposent sur le « contrôle politique centralisé qui a donné naissance au mode de vie que nous pouvons à présent identifier à la civilisation, sans en faire l’éloge », « sur une contrainte physique impitoyable, sur le travail forcé et l’esclavage », sur « la création de machines humaines complexes composées de pièces interdépendantes, remplaçables, standardisées et spécialisées – l’armée des travailleurs, les troupes, la bureaucratie ».
La réalisation d’un panier en osier, pour prendre un exemple quelconque, relève donc de la première catégorie. Elle ne nécessite pas de « contrôle politique centralisé », ni de conférer l’autorité à des individus se trouvant au sommet d’une hiérarchie sociale, etc. La fabrication d’une cuillère en plastique, en revanche, de même que la construction d’une centrale nucléaire, relèvent de la seconde catégorie. Elles reposent sur le contrôle politique centralisé qui caractérise la présente société techno-industrielle, confèrent l’autorité à ceux qui la gouvernent, etc.
(D’autres penseurs et philosophes ont formulé des remarques similaires sur la technologie ou la technique, Ivan Illich parle d’outil convivial ou non. Teddy Goldsmith, s’appuyant sur Wolfgang Sax, oppose les techniques enchâssées aux techniques branchées. Théodore Kaczynski parle de technologie cloisonnée et de technologie systémique. En termes plus simples, on peut parler de techniques douces et de techniques dures. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter cet article).
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C’est parce que nous refusons d’encourager l’asservissement général des êtres humains que requiert la production de technologies complexes (ou « autoritaires », pour reprendre la terminologie de Lewis Mumford), que requiert la société techno-industrielle — à l’instar de chacune des industries qui la composent, aussi bien celle des panneaux solaires que celle des centrales nucléaires —, c’est parce que nous nous y opposons, et parce que nous souhaitons que prenne fin la guerre qu’elle livre contre le monde naturel, que nous réprouvons l’industrie du nucléaire comme celle des panneaux solaires, comme l’industrialisme dans son ensemble.
Cela étant, la complexité technologique d’une centrale nucléaire implique bien plus d’opérations techniques, logistiques, d’employés, d’instruments de coercition (il faut pouvoir défendre les installations nucléaires, il faut l’armée, etc.), que la complexité technologique d’une cuillère en plastique. Le nucléaire est probablement le secteur technologique le plus autoritaire qu’il soit possible de concevoir — après celui des technologies militaires (mais les deux sont étroitement liés[4]).
Se prononcer en faveur de n’importe quelle technologie complexe (la cuillère en plastique comme la centrale nucléaire), c’est se prononcer en faveur du système sociotechnique, industriel, en mesure de la produire, en faveur de l’esclavage salarié (et non-salarié) sur lequel il repose et qu’impose le fonctionnement du capitalisme, lui-même imposé par l’État. C’est se prononcer en faveur d’une machinerie sociale anti-démocratique.
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Ainsi que Bertrand Louart le formule :
« Si on veut bâtir une société réellement démocratique et écologique (et je pense que les deux vont nécessairement de pair, ils s’impliquent l’un et l’autre), je suis convaincu qu’il faut revenir en arrière. Non pas à un moment du passé qui serait défini comme idyllique et parfait – il n’y en a pas et je n’ai pas inventé la machine à voyager dans le temps ! – mais à des formes d’organisation techniques et sociales plus simples, plus à la portée de la maîtrise et compréhension de chacun. Lewis Mumford avait déjà eu le courage de dire ça dans les années 1960 : “Les avantages authentiques que procure la technique basée sur la science ne peuvent être préservés qu’à condition que nous revenions en arrière, à un point où l’homme pourra avoir le choix, intervenir, faire des projets à des fins entièrement différentes de celles du système.” » (“Technique autoritaire et technique démocratique”, Discours prononcé à New York, le 21 janvier 1963)
Nous avons besoin d’une désescalade technologique, de cesser de nous diriger vers des technologies toujours plus complexes, vers toujours plus de high-tech, et au contraire de viser le recours à des technologies plus simples, plus douces, plus basses, de nous tourner vers les low-tech, les technologies compatibles avec de petites sociétés, à taille humaine, potentiellement démocratiques.
Pierre Thiesset, de La Décroissance, le résume comme suit :
« Il ne s’agit pas seulement de réduire notre consommation pour alléger notre “empreinte écologique”, mais de repenser les rapports sociaux, réévaluer les besoins, transformer notre mode de production, notre organisation politique, en finir avec la mondialisation, avec l’urbanisation et l’industrialisation sans fin.
C’est tout un mode de vie qui est à revoir, pour faire naître des sociétés qui ne sont plus structurées autour de l’impératif d’expansion illimitée. Des sociétés beaucoup plus simples, plus autonomes, plus égalitaires, des sociétés conviviales disait Ivan Illich, où les hommes dominent leurs outils, où l’économie est encastrée dans les relations sociales.
Des sociétés qui refusent la démesure, qui se libèrent de l’aliénation marchande et du règne des experts, où les travailleurs produisent pour répondre aux besoins et non pour alimenter les profits, dans l’entraide et l’autolimitation. »
Nicolas Casaux
- https://www.banquedesterritoires.fr/validation-definitive-pour-le-benevolat-obligatoire-des-beneficiaires-des-rsa ↑
- Voir note précédente ↑
- https://www.partage-le.com/2015/05/31/techniques-autoritaires-et-democratiques-lewis-mumford/ ↑
- Cf. Le monde comme Projet Manhattan. Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant, Jean-Marc Royer. ↑
Quel bel article ! Merci !